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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai passé un très bon moment de lecture avec cette nouvelle qui pour moi s'apparente à une étude philosophique. On sent comment l'auteur a bien étudié la matière avant de nous la livrer sous cette forme. Et même dans la distribution des personnages dont les intérêts sont très controversés.

La dame de pique, la comtesse de pique, celle qui détient le secret de gagner aux jeux, le secret qu'elle refuse de partager même sous la menace d'une arme, d'ailleurs la mort l'attend où deviendra pour l'éternité peut-être l'as de pique, gare aux enchanteurs...

Le livre nous surprend à chaque avancée. On part de la mort à la résurrection, de l'amour au crime, du secret à la prophétie,..
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Nouvelle. Paris, vers 1760. Une vieille comtesse russe capricieuse, autoritaire et extravagante a un souffre-douleur : Lizaveta Ivanovna. Celle-ci remarque un bel homme souvent en attente devant la maison de la comtesse. Un jour, lors d'une sortie, l'homme, Hermann, lui glisse un billet…
En fait, il n'est pas du tout intéressé par la jeune Liza, mais par la comtesse qui détient une martingale aux cartes. Il est obsédé par le dieu-argent, et l'Esprit de la vieille comtesse lui donnera une bonne leçon !
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Pouchkine ( 1799-1837 ) écrit diverses oeuvres. Ses poèmes peuvent être très durs envers le régime du tzar, notamment lorsqu'ils critiquent l'autocratie, le servage et la cruauté des propriétaires fonciers. Contrôlé par le tzar Nicolas, il continue sa vie dissolue qui l'amène à un duel.
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Fantastique ou spiritisme ?
La nouvelle, La Dame de pique est considérée par Dostoïevski comme un chef d'oeuvre d'art fantastique.
Personnellement, je vois, dans l'apparition de la Dame Blanche ( la comtesse décédée ) une visite de son âme à Hermann pour le prévenir, par le message, que l'obsession de l'argent est un vice…. Mais Pouchkine n'était peut être pas spirite, et en ce cas, il est frappant de voir la similitude du fantastique et des phénomènes spirituels : )
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Relecture : même note, car j'ai toujours du mal avec les nouvelles, une impression de « pas assez », bien que, dans les re-lectures, je m'investisse plus qu'à mes lectures d'il y a 5 ou 10 ans : )
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J'aime les auteurs russes du 19ème siècle et je n'avais pas encore lu Alexandre Pouchkine. Et bien je suis déçue par « La Dame de pique ».

Cette célèbre nouvelle publiée en 1834 est surtout connue des mélomanes car elle a inspiré un bel opéra à Tchaïkovski en 1890. Mais la façon dont l'histoire est racontée ne m'a pas séduite. Il faut dire qu'en matière de nouvelles fantastiques de Saint-Pétersbourg, j'ai un faible pour Gogol.

La dame de pique c'est la comtesse Anna Fédotovna, grand-mère de Paul Tomski. Elle détient un mystérieux pouvoir : celui de connaître une combinaison de trois cartes qui gagnerait à tous les coups au jeu de pharaon. Pourtant les soirées jeu qui vont faire perdre la raison à Hermann ne valent pas le journal d'un fou.
Mais cela ne va pas m'empêcher de continuer à lire Alexandre Pouchkine.


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Il s'agit d'un grand classique de la littérature. C'est une nouvelle fantastique. C'est un modèle du genre. Pouchkine dresse un portrait de la bonne société russe du dix-neuvième siècle.
Nous avons l'impression d'être dans une nouvelle classique, réaliste, puis nous basculons dans le fantastique après la disparition de la comtesse. La comtesse est une vieille femme, qui ne vit que dans ses souvenirs, et martyrise son entourage, dont sa pupille.
[...]
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J'ai eu trop d'attente, j'ai entendu le nom de l'auteur à tellement d'occasions à travers mes lectures que je m'attendais à une révolution. Ce fut peut-être le cas à l'époque, ça ne l'est plus, au contraire.
Oeuvre mineure à n'en point douter, elle pèche par sa superficialité.
Divertissant sans être poignant, on traverse cette lecture sans être touché. Un vol au dessus de mots sans impacts, comme passer au dessus d'une mer paisible et sans attrait.
Malheureuse lecture oubliable et d'ores et déjà oubliée.
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Alexandre Sergueïevitch Pouchkine (1799-1837) est un poète, dramaturge et romancier russe né à Moscou dans une famille de la noblesse russe relativement aisée, férue d'art et de littérature, où l'on parle le français. Il eut une vie assez mouvementée, oisive et dissolue, en bisbille avec le pouvoir politique, il connaitra l'exil durant six ans, et mourra dans un duel. Pouchkine était déjà considéré au moment de sa mort comme le plus grand écrivain russe mais les circonstances dramatiques de sa disparition l'ont transformé en véritable légende. Il bénéficie toujours d'une énorme popularité en Russie. Henri Troyat a résumé sa vie ainsi : « S'il avait écrit comme il vivait, Pouchkine eût été un poète romantique, inégal dans son inspiration. S'il avait vécu comme il écrivait, il eût été un homme pondéré, sensible et heureux. Il n'a été ni l'un ni l'autre. Il a été Pouchkine ».
Pour lire les classiques de la littérature russe, rien n'est plus favorable que la mauvaise saison. J'ai donc plongé mon nez – et surtout mes yeux – dans une collection dédiée à ces ouvrages reposant sagement dans un coin de ma bibliothèque. Que relire ? de tous les cadors de ce genre, Dostoïevski, tolstoï etc. il en est un auquel je ne songe jamais, ou presque, c'est Pouchkine. Pourquoi ? Je ne sais pas exactement, peut-être que ses romans ou nouvelles sont moins marquant pour moi ? Alors, ouvrons Pouchkine avec cette nouvelle teintée de fantastique et publiée en 1834.
Lors d'une partie de cartes, Hermann un jeune officier allemand, apprend de son ami Tomski, que sa grand-mère, la comtesse Anna Fedorowna, une beauté à son époque, courtisée par Richelieu, avait eu la révélation par le comte de Saint-Germain à la réputation sulfureuse, d'un secret infaillible pour gagner aux cartes dont elle a toujours gardé le secret. Afin de parvenir à ses fins, Hermann tente de conquérir le coeur de la jeune Lisavéta, pupille et servante de la comtesse devenue bien vieille. Il y parviendra mais il s'en repentira…
Une nouvelle bien sympathique à lire car l'écriture de Pouchkine est assez simple et directe, par contre la logique des enchainements du récit laisse un peu à désirer. Mais est-ce bien grave ? D'autant que le texte est court alors pour tout y caser, il faut faire des sacrifices. On retrouve ici, les ambiances et décors de la vie chez les nobles avec bals, réceptions, valets et servantes, grosses sommes jouées aux cartes…. Avec une pointe de fantastique pour finir faite d'un décès et d'un fantôme, d'un secret révélé mais fatal… Cool, non ?
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Intrigues et cupidité se combinent surfant du réel au fantastique.

Aller plus loin sans se freiner aux rêves d'illusions et de secrets trop bien gardés.

Récit en huis clos à décrypter avec curiosité et questionnements.
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Alexandre Pouchkine excelle dans l'art de la nouvelle par sa concision et la force de son évocation des personnages. C'est du concentré de littérature.
L'histoire est ici celle d'une martingale permettant de gagner au jeu. Elle serait détenue par une vieille aristocrate et convoitée par un jeune officier. A la faveur d'une histoire d'amour, il va s'introduire chez la vieille dame ... Je vous laisse bien sûr découvrir la suite !
L'atmosphère de salon de jeu m'a irrésistiblement fait penser à la nouvelle le dessous de cartes d'une partie de whist de Barbey d'Aurevilly. le style de Pouchkine a sûrement plus d'humour coquin. Je dirais que Pouchkine sourit en coin là où Barbey d'Aurevilly ricane.
Si j'ai été séduite par le style, je dois confesser que le sujet m'a peu intéressée et que j'ai plutôt eu de la peine pour la pauvre Lisabetha Ivanovna.
Cinq étoiles pour vous encourager à découvrir Pouchkine à travers ses nouvelles mais beaucoup moins pour le sujet traité.
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On retrouve bien l'esprit russe, avec cette nouvelle, tout en douceur.
Une vieille femme a la réputation de détenir le pouvoir de gagner aux cartes.
Ce qui rendra fou, le jeune Herman.
Mais la vie continue, et la jeune fille qu'il convoitait, se mariera ...

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