Le nom de saint Augustin qui, pendant assez longtemps, avait été comme absent des lettres françaises, a reparu au milieu de nous : ce retour vers l'étude d'un beau génie est d'un heureux présage. Lorsque nous écrivions l'Histoire de saint Augustin, ses ouvrages proprement dits passaient successivement sous nos yeux, mais ses lettres ne nous quittaient pas ; nous y trouvions tout ce qui instruit, tout ce qui élève, tout ce qui plaît, et dès lors nous formâmes le dessein de les faire passer dans notre langue, si Dieu nous accordait du temps et du loisir.