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Au rayon nouveautés de ma bibliothèque, ce petit livre orange qui me faisait de l'oeil, un résumé aguicheur, allez zou, on embarque. Si les premières pages étaient plutôt bien parties, j'ai néanmoins poursuivi avec un sentiment de lourdeur qui n'a fait que de s'amplifier.

Roman aux allures autobiographiques, Maria Pourchet sent le besoin de raviver son enfance, l'histoire de la Mère alors qu'elle s'apprête à donner la vie à une fille, Adèle. Pour casser le cercle vicieux des femmes de sa famille, pour éviter le poids du fardeau généalogique sur sa fille, elle exorcise les démons de sa vie. Misère, que ce fut éprouvant et lourd! Un récit où j'ai dû m'accrocher tant il est acerbe, cérébral, pas toujours très clair, des mots qui font corps avec des maux pas très clairs non plus. Bref, une plaidoirie acerbe et méprisante sur sa mère, sur la femme en général, un ton accusateur tout le long, une plainte qui semble sans cesse s'excuser pour la petite Adèle.
Je termine ce roman avec un sacré mal de tête, pas pour moi ce genre de littérature. Next.
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Marie, 35 ans, vient juste d'accoucher d'une petite Adèle, et déjà elle la met en garde contre la malédiction qui semble frapper les femmes de sa lignée, toutes prénommées Marie et toutes rendues hargneuses à force de frustration. Et Marie de raconter son histoire, et notamment sa mère, qui l'a élevée à coups de remarques cinglantes : "Tu te crois maligne ?" ; " Ca t'apprendra !" ; "Tu la vois celle-là ?" ; "Qu'est ce que tu crois ?". Une mère qui oubliait de venir la rechercher, qui lui interdisait les flans colorés, les Barbies, les jeans, et qui passait pour une folle auprès des autres collégiens, mais qui l'emmenait au théâtre et lui faisait écouter du classique. Comment se remet-on de ça ? Marie se réfugiait dans la lecture et l'écriture, et désormais écrivain et mère, elle annonce : "Je suis une connasse occupée à tuer sa mère dans un livre." Ouch.

Donc, ça cogne fort, mais tout en délicatesse. Comme avec "Feu", j'ai été saisie à la gorge et aux tripes par le style de Maria Pourchet, ses phrases courtes truffées de bribes de conversation. C'est un long monologue d'une densité rare -il m'a fallu 4 jours pour venir à bout de ces 120 petites pages ciselées au burin, qui visent juste et font mal à chaque fois. Difficile, en effet, d'éviter ces mots malveillants qu'on ne voit pas venir, et de ne pas compatir à la violence (verbale) subie par Marie, de ne pas s'émouvoir de ses efforts dérisoires pour résister, exister, tenter d'être heureuse quand même.
Il est donc question de maltraitance entre femmes, que ce soit dans le cadre familial, professionnel -et même obstétrical ; la sororité est ici un concept inexistant. J'ai aimé la façon dont l'auteur exploite cette thématique inhabituelle, qui détonne dans le contexte féministe actuel. Mais Maria Pourchet aborde aussi la notion de transfuge de classe, qui torture sa narratrice quand elle s'adresse aux générations de femmes qui l'ont précédée dans sa famille : "A mesure que je parcours le vocabulaire émacié de votre langue, l'étendue de votre souffrance ne m'apparaît plus, tant elle est vaste. J'ai honte. Je voudrais vous épargner ce livre de petite conne bien lettrée, bien nourrie. Je ne peux plus." En cela, elle m'a fait penser à l'Annie Erneaux de "La place".

Pas franchement le genre de livre à emporter à la plage, donc, tant c'est un concentré d'amour-haine, de l'extrait de douleur. Mais surtout, il est traversé par une rage de survivre, de stopper la malédiction, qui emporte tout sur son passage, et ça, c'est incroyablement fort. La dernière Marie est une battante, alors on se lève et on applaudit.
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Je referme ce livre un peu sonnée. Comme si j'avais reçu un uppercut. Si ce récit est autobiographique, j'aimerais bien que Maria Pourchet me contacte : nous avons vraisemblablement la même mère.
Difficile de s'épanouir quand on est une femme, née d'une autre femme qui ne voulait pas faire partie de cette condition. Une mère pleine de menaces : « T'as pas intérêt » et la suite fait partie des plaisirs, « T'aurais pu faire mieux », et autres « Tu me diras merci » ; qui regrette amèrement de ne pas avoir eu un fils pour briser le lien de la déception.
Certains passages m'ont coupé le souffle : trop proches de mon vécu ; je me suis sentie étouffer. Maria Pourchet a su mettre les mots sur certaines des douleurs que je traîne. Je la plains : « la honte d'être soi, par ma mère », je ne sais que trop ce que cela fait.
L'écriture haletante met le lecteur en apnée. Odeurs médicamenteuses, suintements des sabots : l'environnement d'Adèle, « nouvelle »né est palpable. Sa mère lui décrit son enfance de fille de lignée de femmes revêches en guise de discours de bienvenue.

Dieu merci : j'ai eu un fils.
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Elle vient d'accoucher, elle a mal, sa vie a pris soudain un virage en épingle à cheveux, elle n'a plus aucun repère. Tout est bouleversé par ce bébé qui hurle jour et nuit. La fatigue la terrasse, la douleur la ronge, elle a besoin de paroles douces, réconfortantes, d'entendre qu'elle y arrivera elle aussi, qu'il n'y a pas de raison. Infirmières et aides-soignantes entrent et sortent de sa chambre. Elle n'allaite pas ? Elle est sûre ? Elle ne veut pas essayer ? C'est pourtant tellement bon pour l'enfant ! Pourquoi n'a-t-elle pas de visites ? Elle a des amis, de la famille ? Est-ce qu'elle pense pouvoir tenir le coup ?
La narratrice n'a plus que l'écriture pour dire ce sentiment profond de solitude, d'abandon, cette absence de compassion, d'empathie entre femmes, entre celles qui auraient dû se serrer les coudes, s'entraider, se rassurer. Mais non, rien de tout cela. Au contraire.
Elle écrit pour prévenir sa fille, Adèle, pour la protéger de ce que la vie lui réserve. Pour la mettre en garde contre « la haine que les femmes vouent à leur genre. » Peut-être Adèle sera-t-elle ainsi mieux armée pour affronter le monde...
Il faut qu'elle sache, pense-t-elle, ce que les femmes sont capables de faire aux femmes : « Elles sont méchantes avec toutes les excuses de la Terre. Tu les entendras répéter les mêmes sentences, s'adressant à la défaite les unes après les autres, sans merci, sans relâche. »
Ici, ce sont les femmes de l'hôpital - même si la narratrice trouve tout de même quelque réconfort auprès de certaines - mais les plus dangereuses, ce sont celles de la famille, les mères, les grands-mères, les tantes.
« Regarde où tu mets les pieds, Ne réclame pas, Ne te fais pas remarquer, Tu la vois celle-là ?, Tu l'as pas volée, Ça t'apprendra… Qu'est-ce que tu crois ? » Ces phrases que sa mémoire n'a pas oubliées ont accompagné l'enfance de la narratrice. « Je suis depuis trop longtemps déjà la somme de leurs phrases» regrette amèrement celle qui se souvient encore des vêtements démodés, des moqueries de ses camarades, des garçons qu'il ne fallait pas fréquenter, des ami(e)s manqué(e)s, de l'adolescence gâchée.
Et depuis qu'Adèle est née, la jeune mère sait une chose : sa fille n'entendra pas ces mots, elle ne sera pas l'héritière de cette tradition violente et destructrice qui se transmet de génération en génération dans sa famille.
Ce texte, qu'écrit la narratrice, cette longue lettre qu'elle adresse à sa fille, est le rempart qui la protégera. Non, Adèle n'aura pas cette enfance ravagée par une mère froide, d'une exigence, certes louable sur certains aspects, mais dont on ne retient que la quasi-inhumanité.
Non, elle ne fera pas partie des pauvres femmes qui « sont penchées sur les éviers, la terre, les bites, les bassines, les mômes, les poules. »
« Une femme penchée sur un cahier, c'est un homme. C'est un homme et personne ne l'emmerde. Ainsi, depuis trop longtemps pour pouvoir désormais en guérir, je conçois ma vie dans une ahurissante limite qui, presque, m'interdit d'habiter ma propre chair. Mais toi, Adèle, mon enfant de la fin de l'hiver, tu sauras : une femme penchée sur son art, c'est naturel. » Elle ne sera pas soumise aux hommes, elle ne paiera pas pour les autres, elle ne vivra pas avec un sentiment de culpabilité permanent et un sens aigu du dévouement.
Comment ne pas transmettre ce que l'on a reçu ? Comment empêcher un héritage que l'on juge malsain, nuisible ? Comment ne pas reproduire, perpétuer ce que l'on hait? A-t-on cette liberté, ce choix ?
Ce texte puissant, incisif, tendu est un véritable cri du coeur : les mots sont crus, directs, violents. Ils dénoncent ce qu'au nom de la tradition, plus ou moins consciemment, les femmes subissent et font subir à leur tour à leurs filles - pensant même agir pour leur bien - dans un cercle horriblement vicieux. Or, la narratrice veut couper court à cela. Elle détruira, par les mots, cette chaîne infernale et fera don à sa fille d'un immense cadeau : la liberté.
Je viens de découvrir un grand auteur dont le propos très engagé, sans demi-mesure, servi par une écriture vive et nerveuse m'a profondément touchée.
Un indispensable !
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Un récit qui va à l'encontre des images d'Epinal sur l'émerveillement de la maternité.
Un récit choc, qui explore le choc de la rencontre entre la narratrice, Maria, et sa fille Adèle dont elle vient juste d'accoucher, un choc qui fait apparaitre non pas le bonheur béat mais la peur de reproduire un schéma de violence qui se transmet via la lignée maternelle.
Pour Maria, c'est la confrontation avec le non amour maternel de sa propre mère, la prise de conscience douloureuse de cette violence (car on peut parler de violence dans cette façon de ne pas aimer, de rabaisser, de railler... ) qu'elle a subie et dont elle pâtit encore par des séquelles psychologiques qui n'attendaient que ce choc hormonal pour tout bousculer.
Revivre cette relation, se la raconter et la raconter à sa fille c'est aussi pour elle une tentative de mieux comprendre, de briser là la malédiction et de se donner une chance d'accueillir ce nouveau maillon à la longue chaine des femmes de la famille dans une atmosphère où l'amour prend plus de place.

"Adèle, ne participe pas à ta propre oppression. Je ne t'apprendrai rien de plus entier. Et si un jour, l'oppression c'est moi, va-t'en. Je suis restée moi trop longtemps auprès des femmes faibles. Il me reste quoi. Un petit livre à leur envoyer à la gueule, au temps où la littérature n'a plus d'estomac."

Un livre courageux, qui ose parler du mal que se font les femmes entre elles, reproduisant inlassablement un schéma inscrit dans une sorte de patrimoine qui se trimbale de génération en génération. Une façon de briser un tabou autant que d'inverser la tendance dans sa propre lignée.
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L'histoire s'inscrit en l'être à la mesure des temps. C'est un cercle, une roue. Vicieux plus que vertueux. le temps fait la roue, l'axe c'est la route. Les femmes, longtemps, n'avaient que leurs yeux, et une seule route. « L'époque, Adèle, c'est l'autre mot pour dire soumission »
...Les mots.. parole devenue mantra létal proverbial… Comment alors donner langage, le faire renaître ?
«  Je ne doute pas une seconde que tout, absolument toutes les phrases en italique prononcées par ma mère, lui était adressées par la sienne à qui la sienne parlait ainsi. Elle non plus n'a rien inventé. Je ne dis pas qu'elle se venge. je ne dis pas qu'elle y croit. Je dis qu'elle répète dans l'impossible conscience de la destruction qu'elle engendre, la répétition. Il n'est pas question d'amour mais de machines. ».
Elle écrit. Une longue lettre à Adèle. Sa fille. Qui vient de naître. Elle sait ce qu'il ne faudra pas reproduire. Donner naissance ce n'est pas se reproduire c'est créer, créer une possibilité.
La possibilité, c'est Adèle, maintenant dans son berceau.
Il faudra qu'Adèle entende toutes ces phrases vipérines et surtout qu'elle les oublie.
Adèle sera l'une de toutes les femmes sauf l'une,…ainsi sauvant l'une peut-on espérer qu'elles seront toutes sauver.
«  Si moi je ne dis par le « e » qui féminise les mots, elle, tu verras si tu la croises, ne dit jamais le « je » qui les assume ».
Lettre à Adèle, mais aussi et surtout lettre aux femmes, aux mères.
Pour briser le cercle vicieux des malédictions que les mères fond rouler, machinalement, avec le poids amer des mots, sur le corps et l'esprit de celles qu'elles engendrent.
Un récit juste et percutant. Maria Pourchet réactive, avec talent la voix du sens.
Astrid Shriqui Garain
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La narratrice parle à sa fille qui vient de naître et qui brisera le cycle des femmes de la famille.
L'histoire de cette femme m'a rappelé ma propre histoire et les injonctions de ma propre mère (qui sont des titres de chapitres) : Je ne suis pas ta copine, tu me diras merci, débrouille-toi, tu ne seras pas la dernière...
J'ai aimé que ce roman raconte que l'on peut se sortir de la souffrance de sa génitrice et ne pas reproduire sur son propre enfant le cycle de la douleur.
Une lecture qui m'a parlé et dont j'ai noté pleins de passages.
Quelques citations :
En attendant la maison j'en profite, c'est quelqu'un sur qui compter. (p.30)
Silence, pense au Sahel, aux Yougoslaves et surtout à elle. Elle, son enfance de merde à elle, le monopole de la souffrance qui la dispense de m'épargner. (p.47)
Je me materne très bien toute seule. Parce que la mère, c'est moi. (p.132)
L'image que je retiendrai :
Celle des dames roses (les aide-soignantes) qui sont seules à apporter de l'aide à cette nouvelle maman.
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Maria vient d'accoucher : sa fille s'appellera Adèle, pour rompre avec la tradition familiale qui veut que toutes les filles se prénomment Marie depuis des générations.
A la suite de cet accouchement, Marie adresse une sorte de longue lettre à sa fille. C'est un monologue dans lequel elle se dévoile, elle évoque son enfance, la froideur de sa mère, la façon dont elle l'a élevée, elle parle avec plus d'amour de sa grand-mère. C'est un récit intime mais qui a une portée plus universelle car elle évoque aussi la domination des hommes dans nos sociétés, la soumission des femmes qui doivent élever leurs enfants, s'occuper de leur mari et ne pas avoir de vie personnelle. Elle essaie de briser ce schéma. Elle a la chance d'avoir pu lire beaucoup pendant son enfance et maintenant elle écrit, ce qui lui donne force et un petit pouvoir, la réflexion et le recul que les autres femmes de sa famille n'avaient pas.
Pas une lecture facile car il s'agit presque d'un cri de colère de l'auteur. Intéressant, mais sans plus, pour moi.
Mais c'est juste mon avis !
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«Adèle, le ventre noir dont tu viens a porté avant toi des douleurs sans prénom.»

La confession d'une jeune mère à sa fille qui vient de naître. Une écriture comme un cri sauvage et puissant, un besoin vital d'exprimer sa colère, son ressentiment, sa volonté de changer le «destin» de sa lignée féminine. Disséquer cette obscure fatalité pour mieux l'interrompre ; que sa fille ne la subisse pas, elle aussi. Un roman semi-autobiographique sur les blessures que les femmes peuvent infliger à leurs filles.

Violence destructrice de la filiation, de mère en fille, toutes prénommées Marie, toutes sauf une, Adèle la nouvelle-née. Absence cruelle de tendresse et de respect, hargne d'avoir engendré une fille, litanie de phrases assassines proférées sans y penser parce qu'on vous les a assénées. «Il n'est pas question d'amour mais de machines».

La violence, mais aussi l'exigence ambivalente d'une vie différente pour sa fille, le théâtre, la musique, les aliments sains, la spiritualité… avec une telle ambiguïté, toutefois, que ce n'est pas ce qui s'est imprimé le plus indélébilement dans la mémoire de la narratrice.
Ambivalence que cette narratrice, devenue à son tour mère d'une fille, cette petite Adèle, éprouve elle aussi devant le berceau de l'hôpital où repose le bébé, berceau «qu'il ne faut pas renverser», auto-injonction formulée à de nombreuses reprises.

Son secret pour arrêter cette engrenage infernal, cette généalogie mortifère, cette reproduction de mère en fille, de Marie en Marie, c'est l'écriture libératrice, qu'elle pratique sur son lit d'hôpital.
«Mauvaise fille.
Mauvaise élève.
Mauvaise mère.
J'écris pour qu'elle se taise».

Et ce texte est une variété de mise en abyme dans la vie de l'auteure, qui raconte dans une interview l'avoir écrit alors qu'elle venait d'accoucher et, dans l'état psychologique de bouleversement intense du moment, avoir pu lâcher prise et trouver sa propre écriture, son style personnel ; elle confie que toutes les phrases en italiques sont vraies, sont ce que disaient les femmes de sa famille à leurs filles.
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Voilà une jeune femme qui découvre sa fille après un accouchement comme il y en a des milliers d'autres. Toutes les femmes qui travaillent autour d'elle sont bonnes à jeter, il est bien connu que les femmes sont les ennemies des autres femmes.
Et là, M .Pourchet déverse toute une enfance gâchée par les femmes de sa famille, par sa mère en particulier. Tout d'abord, le bébé se prénommera Adèle pour casser la chaîne des Marie( oui, normal) Puis toutes les rebuffades, les humiliations remontent à la surface, sa fille sera libre(on ne sait pas trop de quelle manière elle préparera sa fille aux dangers qu'elle risque de rencontrer) .En fait elle réagit comme une ado en plein déréglement hormonal.
Et quelle fille qui a eu la chance d'avoir une mère n'a pas eu un jour envie de l'envoyer ad patres, les mères des copines étant tellement mieux et plus aimantes. Ce n'est pas facile d'être « une bonne mère », et Maria n'est pas tombée sur le bon numéro, peut-être.
Enfin si elle a pu écrire ainsi et être publiée, c'est aussi parce que son enfance a baigné dans la lecture, et parce qu'elle a été emmenée partout par sa génitrice là ou l'art pouvait la nourrir.
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