Sur des mers plus ignorées

Oui, je sais, je vous saoûle avec Powers. Mais là, franchement, ça en vaut la peine. du moins pour ceux qui aiment les romans historiques. Les pirates. La magie. Sincèrement, s'il y a UN roman de Powers à lire quand on ne veut pas se fader tout le reste (oui, il donne dans les séries) , c'est celui-ci. Parce que c'est un roman d'aventures, comme on les aime quand on est gosse. Avec des bateaux qui s'abordent, se sabordent, s'affrontent dans des mers bleues , et le rhum coule à flots. Parce que c'est un roman sombre, vaudou, où l'inquiétude et l'angoisse mènent la barque. Parce que c'est un roman d'amour, qui montre à quel point l'on peut oublier ses propres intérêts et se surpasser pour quelqu'un que l'on connaît à peine, lorsque l'on est épris. Bref, carton plein pour ce beau livre, qui nous dépayse de toutes les façons possibles, et ne fait jamais naufrage .

Tim Powers nous plonge au coeur des Caraïbes à travers des récits de pirates, d'abordages et de fabuleux trésors. Mais c'est une belle histoire de passion amoureuse qui va entraîner le héro dans de fabuleuses aventures.

Magie vaudou, sorciers, zombies et fantômes nous mènent de ports en ports en compagnie de personnages hauts en couleur.

Un très bon roman d'aventure et de science-fiction. Précurseur de « Pirates des Caraïbes »

"Enfin, tu y es, dit-il avec fatalisme en pivotant le second canon, autant travailler dur pour le camp où le sort m'a jeté."


L'histoire commence à bord du Vociferous Carmichael où nous faisons la connaissance de John Chandagnac en route vers le nouveau monde avec une seule idée en tête: retrouver son oncle ayant ruiné son père. Mais sur le pont il fait la connaissance de Beth Hurwood, une jeune femme qui attire son regard malgré lui, et cette dernière est la fille d'un homme aussi étrange que dangereux. La vie de John va bascule lorsque le Carmichael est attaqué par des pirates menés par le capitaine, Phil Davies. Les deux hommes s'affrontent mais c'est Davies qui sort vainqueur de cette bataille. Surpris du courage dont a fait preuve John, il va lui laisser le choix: mourir là tout de suite ou le rejoindre. Nous sommes en 1718, et c'est ici et maintenant que John Chandagnac devient Jack Shandy, un pirate des caraïbes.
D'abord second, puis capitaine de la Jenny, Jack va affronter de multiples dangers: magie vaudoue, pirates revenus d'entre les morts et le terrible Barbe-Noire, à la recherche de la fontaine de jouvence.

Vous l'aurez sans doutes devinés, "Sur des Mers plus ignorées" est le roman qui a inspiré "Pirates des Caraïbes : La fontaine de Jouvence"

C'est un roman agréable à lire, remplis d'actions et qui laisse peu de place à l'ennui. On voyage, on bataille, on devient un pirate. Ce n'est pas un coup de coeur mais j'ai passé un agréable moment et je recommande cette lecture aux fans de Pirates des Caraïbes.

Quand j'ai lu que le film ‘Pirates des Caraïbes : la fontaine de jouvence' était basé sur ce roman , j'ai pensé que cela pourrait me plaire. On se rend vite compte qu'il ne s'agit pas d'une adaptation, les scénaristes se sont seulement inspirés des personnages, du thème, des décors et de l'intrigue de base. Donc mis à part la présence au casting de Barbe Noire et de la fontaine de jouvence… rien à voir.

Au début on fait la connaissance de John Chandagnac en quête de son héritage mais son chemin va croiser celui de pirates et il en deviendra finalement un sous le nom de Jack Shandy.

Shandy est un personnage attachant et j'ai beaucoup aimé le voir se transformer en pirate et accepter son rôle. J'ai aussi bien apprécié le personnage du capitaine Phil Davies.

Cela étant dit, j'ai eu un peu de mal avec l'aspect fantastique (zombies et vaudou) et les personnages de Benjamin Hurwood et Leo Friend. Ils ont tous les deux une obsession malsaine autour d'Elizabeth, la fille de Hurwood.

J'en viens donc à Beth, la ‘demoiselle en détresse' que Shandy va chercher à sauver. Il manquait un je-ne-sais-quoi pour croire à leur histoire. La scène du mariage à la fin la rend encore plus invraisemblable.

Je reste donc sur un avis mitigé, j'ai de loin préféré ‘Les voies d'Anubis' du même auteur.




Challenge Bragelonne
Challenge SFFF 2022
Challenge XXe siècle 2022
Challenge multi-défis 2022
Challenge ABC 2021/2022
Challenge mauvais genres 2022

(Chronique rédigée dix ans après la lecture de ce livre)

J'ai lu ce roman il y a dix ans, juste avant la sortie au cinéma du quatrième épisode de "Pirates des Caraïbes" qui porte le même titre que ce roman en version originale et s'en est manifestement inspiré. Je ne suis plus sûr mais je ne crois pas que cette lecture était une coïncidence mais plutôt le prêt d'un collègue bien avisé.

Adolescent, j'avais plutôt apprécié "Les voies d'Anubis" du même auteur. Là encore, j'ai plutôt apprécié ces aventures historiques et fantastiques dans la piraterie du XVIIIe siècle, ne serait-ce que pour ses scènes mouvementées. Malheureusement, je ne suis vraiment pas intéressé par les cultes vaudous et autres zombitudes et je n'ai pas accroché aux quelques passages fantastiques un peu hallucinés, déroutants quand la couverture d'époque présente un vaisseau spatial et porte la mention science-fiction !

Malgré tout, ce roman est un agréable moment de lecture.

Enfin un livre d'aventure avec un grand A ! Cela fait longtemps que j'entends parlé de Tim Powers et de son "Sur des mers plus ignorées" (j'adore ce titre !). Un ouvrage qui a inspiré pour le pire (Pirates des Caraïbes 4) comme pour meilleur (Monkey Island !).

Tim Powers nous propulse avec aisance dans cet univers de piraterie, transformant notre vision au rythme de celle Shandy. L'ambiance mêlée au folklore vaudou donne ce ton particulier à l'aventure, partageant cette aventure entre abordage "en bonne et due forme" et sorcellerie "horrifique".

Les batailles navales sont vraiment dignes du genre, menées par tant de personnages qu'on a appris à aimer, à détester et à craindre. La figure légendaire de Barbe Noire est vraiment magnifiée, peu présente et pourtant omniprésente par son aura, pouvoir et charisme.

Un livre à savourer au soleil, bronzant tels les pirates du roman sur les îles des Caraïbes, tout en remerciant l'Ami-Prends-Soin.

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Ce livre m'a assez bien intriguée, bien qu'a l'origine, j'avais quelques réticence. Tout ça à cause de ma déception après ma lecture des Voies d'Anubis du même auteur. Mais je crois que je suis réconciliée avec Tim Powers finalement.

Un élément que j'ai beaucoup aimé, c'est l'univers qui parsème le récit. Prenant place dans le passé, ce roman est une véritable fiction historique qui dépeint avec beaucoup d'exactitude et de précisions le monde du XVIIIe siècle. Ce qui m'a surtout plu là dedans, c'est que sa plume, très descriptive n'a pas trop alourdit le récit.

En parlant du récit, j'ai trouvé l'histoire très originale. Bien que j'ai quelques fois été perdues à certains moments, j'ai rapidement repris le fil de l'histoire. Ce dernier se déroule lentement mais tout prend sens petit à petit. Ainsi, l'auteur laisse le temps au lecteur de s'installer dans cette histoire avant de l'emmener loin, très loin dans les tréfonds des Caraïbes imaginaires, cadre idyllique pour une histoire de pirates et d'immortalité. Même si j'ai eu un peu de mal à m'immerger au début, j'ai beaucoup aimé le dernier quart, assez haut en couleur !

Quant aux personnages, j'ai été un peu perdue face à eux. le personnage principal a trop de dénomination, ce qui m'a perdue le temps que j'associe tous les noms au personnage. En revanche j'ai beaucoup aimé son caractère et sa personnalité, qui ne m'a pas beaucoup rappelé le Jack de Pirates des Caraïbes que l'on m'a vendu (et ce n'est pas une mauvaise chose, au contraire !). En revanche, mis à part une poignée de personnages (que je peux compter sur les doigts d'une main), les personnages n'ont pas beaucoup de saveur : ils servaient plutôt de décors pour l'histoire principale et les autres personnages principaux.

Bref, une petite lecture assez sympathique, surtout pour les fans de fiction historique !
Lien : https://lecturesdunedevoreus..

(lu en traduction)

A l'exception d'un dernier tiers qui vire au n'importe quoi magique - alors que le livre avait réussi à se tenir jusque là - tout en donnant l'impression de se précipiter à clore son histoire, j'ai adoré Sur des mers plus ignorées. J'y ai retrouvé le fantastique et le voodoo qui me font frémir, je m'y suis engouffré dans des forêts interdites, dangereuses jusque dans leurs végétations, j'y ai parcouru les mers en compagnie du plus vilain et célèbre des corsaires, j'y ai rencontré et bravé des fripouilles par grappes de douze, j'ai promené mes sales pattes sur le sable de Nassau, qui se souvient encore de mes trottinements.

Le style est très efficace, c'est plaisant à lire, et ceux qui aiment les romans d'aventures, les livres de pirates ou encore mieux, les deux, devraient passer une inoubliable croisière en compagnie des pires bandits de l'océan. Tim Powers attrape des personnages réels devenus mythologiques et les fait jeter l'encre dans un maelstrom merveilleux, à la hauteur de leur légende.

Est-ce que vous savez comment on rend les histoires de pirates plus chouettes ? On fait comme l'auteur (ou comme pirates des Caraïbes) et on ajoute des zombies, du vaudou, de la magie, et de l'horreur mêlée.On va donc dans ce roman s'attacher à un jeune anglais venu demander justice dans les caraïbes, mais qui suite à un ensemble de coïncidences fortuites va se retrouver embrigadé dans un équipage de pirates.Il n'y fera initialement pas très bonne impression, avant que de se révéler un homme d'honneur face à des personnages tous plus menaçants les uns que les autres, Barbe-Noire en tête.Bon, évidement, c'est le genre de bouquins auxquels je vois de bons côtés. D'abord, [a:Tim powers|8835|Tim Powers|https://d.gr-assets.com/authors/1373471978p2/8835.jpg] sait parfaitement comment attacher à l'histoire "réelle" une histoire secrète, dans laquelle le surnaturel est une force avec laquelle il faut - plus ou moins - compter.Ensuite, je suis toujours satisfait quand un roman parle de mer et de bateaux d'une façon correcte. Et c'est le cas ici.Enfin, le récit s'appuie sur la structure classique du héros sauvant sson amour d'un destin trop horrible pour être nommé. La même trame que, par exemple, [b:Daemone|11418145|Daemone|Thomas Day|https://d.gr-assets.com/books/1328676334s/11418145.jpg|16351156], bien que le style en soit très différent.Toutefois, comme toujours avec [a:Powers|3140334|Kevin Powers|https://d.gr-assets.com/authors/1402585455p2/3140334.jpg], j'ai l'impression confuse que ce roman ne m'est pas vraiment destiné. En effet, comme dans chacun de ses autres livres, j'ai la sensation dérangeante de regarder ce qui se passe dans un monde bien plus profond, bien plus complexe, que le mien : les gens y ont de splans rudement bien établis, négocient avec les forces du destion d'une façon qui m'échappe totallement, et globalement me paraissent auréolés d'une espèce d'aura héroïque qui leur permet de passer outre les difficultés de la vie réelle par un tour de passe-passe d'ordre ... littéraire. Pour le dire autrement, j'ai l'impression que l'auteur cache derrière une langue soutenue et un vocabulaire occulte des intrigues qui, en fin de compte, ne tiennent pas vraiment la route. J'en veux pour preuve (et c'est UN SPOILER) la fin du roman : lorsque le héros ou plutôt sa copine, tue Barbe-Noire, j'ai vraiment eu l'impression, d'abord d'une espèce d'aura magique, puis d'avoir clairement assisté à une incarnation de Deus Ex machina sous la forme du fantôme de sa mère revenu lui dicter comme tuer le pirate.Pour ce genre de raisons, je ne suis pas vraiment sûr que ce soit une lecture destiné à d'autres lecteurs que les fans de littérature maritime avec supplément de zombies.

Lors de l'attaque par des pirates du navire le menant vers le Nouveau Monde pour régler une histoire d'héritage, Jack doit choisir entre une mort immédiate ou s'enrôler dans l'équipage du capitaine Davies. le choix est donc vite et l'on suit donc Jack dans sa « formation » de pirate. La route de ce dernier croisera celle de redoutables pirates tels que Barbe-Noire en quête de la légendaire fontaine jouvence et des sorciers vaudou aux redoutables pouvoirs. À côté de cela, Jack devra également sauver sa dulcinée d'un destin tragique.
Des pirates, du vaudou, des zombies et une histoire d'amour, voilà qui promettait une aventure palpitante. Malheureusement, je ressors mitigée de cette lecture.
En effet, dans les deux premières parties sur trois que compte le récit, il ne se passe pas grand-chose de palpitant. L'action est prévisible et ne laisse guère de place à la surprise. Bien peu d'aventure et de batailles comme on peut en attendre dans un roman d'aventures mettant en scène des pirates. La quête pour la fontaine de Jouvence est également ennuyeuse. Tout se passe « trop bien » et les héros se sortent presque trop facilement des pièges qu'ils rencontrent. Beaucoup d'éléments ont également été trop peu exploités. Notamment la raison initiale du voyage de Jack. Il en est rapidement question dans la dernière partie du livre, mais encore une fois, tout se passe trop facilement.
Il en va de même pour les personnages. Jack, qui pourtant semblait un personnage prometteur duquel on aurait pu espérer de grandes choses, s'empêtre dans son désir de sauver l'élue de son coeur (personnage vraiment insipide et parfait cliché de la demoiselle en détresse) et en devient donc vraiment insipide. Même Barbe-Noire ne fait pas honneur à sa légendaire réputation de pirate sanguinaire sans foi ni loi.
Je suis également dubitative quant au choix du classement de ce roman dans la catégorie « Steampunk ». Certes, Tim Powers en est l'un des précurseurs, mais je recherche toujours les éléments chers à ce genre dans le présent livre…
Finalement, la seule chose par laquelle je n'ai pas été déçue est le style de l'auteur, mêlant personnages historiques et fictifs dans un univers fantastique, que j'avais déjà adoré dans « Les Voies d'Anubis ».
Malgré un sujet et un résumé très prometteur, « Sur des mers Plus ignorées » est donc une déception. « le roman qui a inspiré Pirates des Caraïbes : la fontaine de Jouvence » peut-on lire sur la quatrième de couverture. Une fois n'est pas coutume, bien que les histoires ne soient pas tout à fait similaires et qu'il ne s'agit pas non plus du meilleur film de la saga, j'ai pourtant préféré la réinterprétation cinématographique à l'histoire originale

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