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3,48

sur 653 notes
Livre gratuit choisi parmi une sélection d’un libraire, je me suis laissée guider par le résumé de cet ouvrage et par son auteur à qui on doit « L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea » … Hélas, le résultat ne fut pas à la hauteur de mes attentes, si bien que je suis ressortie très déçue… Ce n’était pas un ouvrage pour moi, car c’était bien trop loufoque ! Pendant les trois-quarts du roman, je me suis demandée dans quoi j’étais tombée et pourquoi cette histoire sans queue ni tête avait autant plu aux lecteurs sur la blogosphère… Que l’on inclut du fantastique avec cette postière aux six doigts de pied qui vole en battant des bras d’un continent à un autre passe encore, cependant je n’ai pas du tout accroché aux personnages qu’elle va rencontrer comme le chinois pirate, le marabout charlatan ou encore le vieux sage mentor. Ces individus sonnaient creux et n’étaient pas spécialement attachants ! Par ailleurs, la présence de Barack Obama et de François Hollande était aussi atypique que déroutante. Je n’ai pas du tout apprécié leur façon de parler qui fut loin d’être crédible… Par exemple, j’imagine mal notre ancien président dire le mot « nibard » à ses conseillers… J’ignore s’il s’agit d’une critique sociale ou d’un point de vue politique toutefois, cela ne m’a absolument pas fait rire…

De façon générale, je n’ai pas été réceptive à l’humour de l’auteur que j’ai jugé trop lourd… Certes, j’ai saisi le concept de blagues décalées, de poésie, de conte et de magie pour enjoliver la dureté de la réalité (on pourrait comparer ce gros nuage aux fleurs dans « L’écume des jours » de Boris Vian) néanmoins, je n’y adhère pas pour autant ! L’ensemble s’est révélé bien trop pénible et ennuyeux pour moi… D’ailleurs, même si j’avais envie de quitter l’avion en plein vol en abandonnant, je me suis forcée à finir car j’avais lu quelques critiques affirmant que le dénouement était surprenant… Je dois reconnaître que j’ai été étonnée par certaines choses, mais pas par tout. De ce fait, je m’attendais à la preuve d’amour de Providence pour cette fillette. En revanche, je ne pensais pas que l’on finirait sur quelque chose d’aussi mielleux et dramatique… Ainsi, il y avait trop de bons sentiments, d’humour décalé et d’invraisemblances pour me convaincre. Un sacré OVNI littéraire ! J’ai largement préféré le récit du Fakir et ne vous recommande pas ce voyage en direction de l’Afrique !
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je me suis forcée pour terminer ce livre dont la lecture était fort pénible!
Dés la deuxième page, j'en avais marre!Une histoire loufoque mais jamais drôle, avec des personnages énervants auxquels on ne s'attache pas , de l'humour lourdingue, des diversions ennuyeuses des références à des personnes cèlebres (Hollande, Obama, Conchita Wurst(?!!!!)) dont on se demande , ce qu'ils viennent faire là et qui rendront ce roman daté d'ici quelques années.
La seule réussite de ce livre , c'est son titre (très joli) et son hommage à Boris Vian (l l'héroïne de L'écume des jours , malade a des nénuphars qui grandissent dans son corps, ici c'est des nuages... )
Un roman juste pas fait pour moi !
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J'ai eu la chance de rencontré Romain Puertolas cette année lors du salon du livre de poche à St Maur. Ayant entendu parler du succès grandissant de son précédent livre avec le fakir, j'ai acheté d'occasion le livre la petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la tour Eiffel afin de me le faire dédicacé ainsi que l'opus précédent. Ce fut la rencontre qui m'a le plus marqué du salon cette année tant l'auteur est sympatique, j'avais donc hâte de me lancer dans la lecture de ses livres.

J'ai adhérer de suite à son style d'écriture et je crois que Romain Puertolas va devenir l'un de mes auteurs fétiches, j'aime son style d'écriture avec un côté Boris Vian. J'ai aimé cette façon de décrire la maladie qui touche Zahera la mucoviscidose avec ce fameux nuage, j'ai aimé Providence et son tempérament ainsi que ses improbables rencontres avec Maitre Hué ou les moines tibétains qui lui apprennent à voler de façon bien particulière. Et j'ai été surprise par cette fin que je n'attendais pas du tout. Une jolie lecture et une belle découverte que demander de plus?
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Mon avis : J'avais passé un excellent moment avec le premier roman de Romain Puertolas : "L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa" : récit déjanté, situations absurdes, personnages décalés ... Il était donc impossible de faire l'impasse sur son dernier livre.

C'est lors d'un voyage à Marrakech et prise d'une violente crise d'appendicite que Providence fait connaissance d'une petite orpheline à l'hôpital. Zahera est gravement malade, elle a avalé un nuage grand comme la tour Eiffel. de cette rencontre va naître un profond amour et c'est tout naturellement que Providence décide de l'adopter.

Aujourd'hui est un grand jour, Providence se rend à l'aéroport pour aller chercher Zahera pour la ramener en France mais un volcan Islandais vient de se réveiller et paralyse tout le trafic en Europe du nord et aucun avion ne décolle de Paris.

Mais que cela ne tienne, toute petite Providence était déjà un phénomène. Née avec un sixième orteil au pied droit, elle décide de marcher à sept mois sous le regard ébahi de ses parents. Alors quoi de plus naturel de vouloir apprendre à voler trente cinq ans plus tard.

Nous voilà parti pour des rencontres plus extravagantes les unes que les autres car il faut bien le dire Providence est prête à tout. Vous croiserez une policière à moustache qui ressemble étrangement au gagnant de l'Eurovision, un pirate chinois en combinaison orange, des fabricants de textile au fromage et j'en passe.

Puis le fameux maître Hué de l'humble caste des mantes tricoteuses qui lui propose une formation d'envol dans un temple tibétain à deux minutes de RER du côté de Versailles en compagnie des moines Tic et Tac qui jouent à la pétanque avec des tomates vertes.

Providence se précipite donc au temple car rien ne presse plus que retrouver sa petite Zahera, qui s'éteint tout doucement.

J'ai adoré ce roman, je dirai plutôt ce conte complètement déjanté et d'une totale absurdité mais la palme revient à l'atterrissage de Providence dans les camps Berbères Chleus et à une fin étonnante et stupéfiante.

Un coup de coeur, j'ai énormément ri.
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Le fakir coincé chez Ikéa m'avait bien fait sourire mais, n'étant pas fan des histoires extraordinaires en général, j'hésitais à retenter l'expérience avec son nouveau roman... Mais on me l'a offert, et j'ai sauté le pas !


Tout commence par le récit que fait un contrôleur aérien nommé Léo à son coiffeur, à propos d'une journée extraordinaire de sa carrière : le jour où Providence, la factrice desservant l'aéroport d'Orly, arrive en Bikini dans la tour de contrôle et, tandis qu'un nuage de cendre empêche les avions de voler… demande à Léo l'autorisation de décoller de la piste par ses propres moyens ! Pour le convaincre, elle lui explique qu'elle vient d'adopter une petite fille au Maroc, mais que celle-ci va mourir de la mucoviscidose si on ne la ramène pas immédiatement dans un hôpital français ; Et que comme les avions ont l'interdiction de voler, elle a appris à voler de ses propres ailes pour aller la chercher – c'est bien connu, l'amûûr donne des ailes… !


Léo accepte parce qu'il n'a rien de mieux à faire, qu'il veut faire plaisir à sa factrice et qu'il pense que tout va s'arrêter dès l'échec de Providence… Mais le lecteur est ébahi de constater que, finalement, Romain Puertolas va bien oser nous faire décoller son héroïne !! Où a-t-elle appris ? Et va-t-elle réussir à sauver sa fille et à la ramener avec elle ?? Enfin, pour quelqu'un de terre à terre comme moi : Que signifie cette histoire apparemment sans queue ni tête, a-t-elle bien un sens … ?


*****

D'ordinaire, les récits extraordinaires me lassent vite car je me sens toujours moins concernée par quelque chose qui ne peut pas m'arriver ; et j'ai vite envie de lâcher le bouquin. Ce qui fonctionne avec Romain Puertolas, c'est d'abord la façon dont il raconte : C'est enlevé, c'est amusant, mais surtout c'est raconté comme un conte pour enfant. En lisant ce roman, j'avais l'impression de retomber en enfance lorsque mon père venait nous lire des histoires pour nous endormir : Il fallait qu'elles soient rattachées au réel, mais un peu farfelues et magiques pour stimuler notre imaginaire jusqu'à la suite du récit le lendemain. Ici, peu de personnages, peu de profondeur dans leurs descriptions – mais une écriture sensible, de jolies formules, des messages universels. du coup, c'est le roman idéal en voyage : Facile à lire, à comprendre même au milieu du bruit (gare, aéroport, parking, café, etc… : j'ai testé en attendant un rdv, et compris le sens des mots « roman de gare » - sans être péjorative).


Je ne vais pas vous mentir, ce n'est décidément pas le style de récit que j'affectionne et il y a peu de chance pour que vous aimiez si vous n'avez pas accroché à son premier roman : Vers le milieu, quand il devient évident que notre héroïne va vraiment apprendre à voler de ses propres bras à peine musclés, j'ai presque eu envie de décrocher… Pourtant j'ai bien fait de continuer parce que j'ai aimé la fin, qui a fait remonter le roman dans mon estime en lui donnant, rétrospectivement, tout son sens. J'aime l'explication, la construction, et la fin « alternative » proposée par un personnage... ! Au final j'ai trouvé ce roman moins comique que le fakir mais plus sensible, on découvre une facette complémentaire de l'oeuvre de l'auteur. On voit surtout une belle ligne directrice dans l'écriture de ces deux romans : avoir lu les deux permet d'avoir une jolie vision de ce que pourra devenir sa bibliographie et j'avoue que je suis curieuse de savoir ce qu'il va écrire par la suite. Car même si je ne suis pas certaine de lire les suivants, j'aime le fait qu'il ait vraiment un style à lui, un vrai style de conteur qui, s'il ne peut plaire à tout le monde, trouvera certainement son public - et en tous cas mérite de le trouver !

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Après toute la médiatisation autour de son précédent roman "Le fakir..." (que je n'ai pas lu), je m'étais tout de même dit qu'un jour peut-être j'essayerai un de ses romans. Quoi de mieux que la période des vacances pour tenter le voyage.

Malheureusement, je ressors de ma lecture assez mitigée. Je n'ai pas réussi à me laisser toucher par les personnages, ni par l'histoire. Pourtant il y a quelque chose d'émouvant dans l'histoire de Providence et de Zahera, mais cela n'a pas vraiment fonctionné avec moi. Je suis restée réfractaire à l'imaginaire de l'auteur.

Je m'attendais peut être à quelque chose de totalement loufoque, alors que finalement cette histoire est grave et triste...

Je n'ai pas compris non plus, pourquoi modifier les noms de certaines personnes connues pour en faire des jeux de mots plutôt moyen (les actrices), et ne pas appliquer le procédé à l'ensemble des autres noms de personnes connues (les présidents) ?
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Ce livre ne m'a pas du tout fait rêver. Je n'en ai même pas lu la moitié globalement
Je n'avais pas trop mal supporté le fakir et son armoire.
Je suis descendue de l'avion avant Providence...
Puertolas a le droit d'avoir une imagination débridée décalée...je n'appelle pas ça un texte poétique et je n'y suis pas entrée...je suis peut-être devenue trop vieille ou trop cartésienne.

... Il doit tenter de se renouveler sans rester sur les acquis du fakir.
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L'écriture de Romain Puértolas produit un effet magique sur les lecteurs (en tout cas sur moi) ; aussi improbables que soient ses récits, on se laisse bercer par la magie des mots, les talents de conteurs, l'authenticité et la sensibilité (à ne pas confondre avec la mièvrerie) de l'auteur. Ce sont des lectures qui font du bien au moral et vous donne le pep's pour la journée.

Si vous avez été hermétique au voyage du fakir alors passez votre chemin, c'est un modèle de sérieux et de rigueur à côté du périple aérien de Providence ! Pour ma part j'ai lu ce livre comme un conte, ou plutôt une fable. Vous savez ce qu'on dit, il y a une part de vérité derrière chaque légende… la question est de savoir si la vérité est plus belle ou plus sombre que la légende.

Je n'ai donc pas été totalement surpris par le retournement final, même si je ne m'attendais pas forcément à ça. D'un autre côté l'auteur prévient ses lecteurs dès l'exergue en citant Boris Vian : « Cette histoire est entièrement vraie puisque je l'ai inventée d'un bout à l'autre. » (L'Ecume des Jours).

Providence croisera des personnages hauts en couleurs (et parfois même des grands de ce monde) lors de son périple. Un périple plein de charme et d'émotions. L'auteur aborde des thèmes graves (dont la maladie, et plus particulièrement la maladie chez l'enfant) avec légèreté sans jamais tourner le sujet en dérision. A ce titre j'ai aussi craqué pour Zahera, une gamine de sept ans pleine de vie, d'espoirs et d'ambitions malgré la maladie qui lui ronge inexorablement les poumons.

L'absurdité des situations n'empêche nullement l'auteur de jouer la carte d'un humour tout en finesse et celle d'une sincérité qu redonnerait presque fois en l'être humain…
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Déroutant. Le sujet traité et la manière de le prendre à la légère et de façon poétique me plaisait. L’élément perturbateur qui vient mettre son grain de sel, bien réel, donne du piquant à l’affaire : comme cette jeune maman adoptive va-t-elle récupérée sa fille au Maroc alors que ce méchant volcan islandais se réveille et bloque les voies aérienne ? En agitant les ras, voyons, c’est évident !
Mais là, patatras, out dérape. Je ne me retrouve pas dans le style développé par le récit de Léo. Je ne suis pas contre de la légèreté et du farfelu, mais il dépasse les bornes. A vouloir trop en faire, le texte devient lourd. Bref, j’ai fait ce qui ne m’arrive que très rarement, j’ai sauté des pages, des pages, des pages…jusqu’à me retrouver à nouveau au temps du récit : Léo, sur le fauteuil de son coiffeur, explique le pourquoi du comment de cette histoire. Et là, alors, on comprend. Ce récit s’explique. Mais pour en arriver là, que de souffrances ! (Enfin, pour moi, cela va de soi ! j’ai l’impression de gâcher en livre en sautant des passages entiers, mais je n’en pouvais plus !)
Bref, on me conseille l’histoire du fakir, mais le nuage m’a refroidit.
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Agréablement surpris par le premier roman de l'auteur, je me suis procuré "La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la tour Eiffel" dès sa sortie.

Titre à rallonge, couverture colorée, noms des héros peu communs (Providence Dupois et Léo Machin), Romain Puertolas surfe sur la vague du succès du fakir et reprend les mêmes ingrédients. Comment le lui reprocher?

Peut être que j'en attendais trop, peut être que l'effet de surprise a disparu, peut être suis je trop sévère avec l'auteur, mais ce deuxième roman n'est pas à la hauteur du premier pour moi.

L'histoire ne m'a pas envouté, le style m'a parfois énervé (cette insistance à se justifier est rapidement lourde et fatigante) et j'ai eu du mal à savoir ou l'auteur voulait en venir. Je n'ai pas ri contrairement au premier roman.

Pourtant, le style est toujours simple et clair, l'humour présent tout au long du livre (avec plus ou moins de réussite), la lecture rapide et dynamique de part la construction en 4 parties avec de courts chapitres et une alternance de point de vue.

On trouve également de nombreuses références culturelles (Vian, Kundera, Orwell, ...) ou politiques comme dans le fakir (ce dernier est d'ailleurs cité à deux ou trois reprises par l'auteur).

Mais malheureusement j'ai trouvé que Romain Puertolas s'embourbe, s'égare et au final se perd dans les messages.
L'amour, être prêt à tout pour l'amour de sa fille, le "quand on veut on peut", le don d'organe, le combat contre la maladie...
Beaucoup de sujets survolés par l'auteur sans être réellement traités.
Je le regrette d'autant plus que Romain Puertolas a choisi une fin sérieuse et réaliste contrairement au Fakir. Les messages auraient été d'autant plus forts.

"Le plus important est ce en quoi vous croyez. Que cela soit la vérité ou pas. La croyance est parfois plus forte que la vérité. Et puis il faut prendre la vie telle qu'elle est. Avec ses beautés et son plus grand défaut.[...] La mort. Car la mort fait partie de la vie. On a tendance à l'oublier. "

2,5/5
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