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3,99

sur 862 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le point de départ : Une macabre découverte au village de P, Joel 16 ans, retrouvé découpé, en morceaux dans une des cuves de l' usine à confiture. Pour ne rien déflorer de l' intrigue on en restera là.
Petit bijoux d' humour écrit avec malice cette histoire se révèle plaisante à lire.
Le contraste entre le policier de la ville et celui de la campagne fait "mouche" tant sur le plan de l' ironie que de la petite moquerie au détour de chaque pages. La galerie de personnages secondaires tout aussi sympathiques et attachants les uns que les autres vient compléter le tableau avec bonheur : M. Boniteau maire de P et ses confitures, Elvire la jolie fleuriste......
"La police des fleurs, des arbres et des forêts" se lit facilement. le "hic" de l' histoire tient dans le fait qu' une fois découvert le "pot aux roses" on glisse lentement mais surement vers un certain ennui. Passer l' originalité principale du roman, bien pensée et bien maitrisée, on ne trouve pas de consistance dans l' intrigue. Cette dernière se déroule plan-plan et le dénouement ne constitue pas un final éblouissant.
Sentiments mitigés donc pour ce roman car on pourrait dire qu' une idée originale ne fait pas tout ...Encore faut-il tenir sur la longueur.
Reste tout de même le fait que faire sourire ou rire en lecture demeure, je pense, la chose la plus difficile à réaliser.
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Second roman que je lis de cet auteur que j'ai découvert cette année et j'étais bien décidée à ne pas me faire avoir cette fois. Mission accomplie.
Il ne m'a pas fallu plus de 50 pages pour comprendre où l'auteur voulait nous mener. du coup, il ne me restait plus qu'à relever les indices me permettant d'affirmer ce que j'avais découvert et trouver le qui, pourquoi et le choix du lieu également.

Michel, jeune officier de police de 24 ans, est envoyé à P. pour découvrir qui a tué Joël, l'a découpé et jeté dans des sacs dans une usine de confiture.
Nous sommes en 1961. Les lignes téléphoniques ont été coupées et notre enquêteur communique par courrier avec la procureur de la République.
Il sera assisté par la police des fleurs, des arbres et des forêts. Quel beau titre !


Par contre, je ne comprends pas que cet auteur dévoile la chute de plusieurs romans, dont deux de ma chère Agatha ! Heureusement, je les ai tous lus mais je trouve ça inutile et tellement dommage pour ceux qui ne les ont pas lus !

Il me reste un de ses romans dans ma PAL, on verra s'il arrive à me surprendre.
Vous connaissez ce roman ? Vous l'avez aimé ?
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C'est un livre plein de surprises. Quelle idée de nommer villes et bourgades par une initiale! Serait ce pour pousser le lecteur à cogiter, à inventer l'endroit du drame.
Lampion et Larosière , ça vous parle, dans la série "petits meurtres en famille"? Et bien voilà à qui me font penser l'officier de police et le garde champêtre .
Des histoires bien sordides jonchent ce village et plus on avance pire c'est. Fort heureusement la complicité des deux enquêteurs les guidera vers la résolution de l'énigme.
Ce roman épistolaire pourrait très bien se transformer en pièce de théâtre .
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Un roman épistolaire policier - tres original, il se lit très facilement
Avec un petit rebondissement en fin de livre qui amène toute son originalité

Très bonne lecture

« Vous allez vite comprendre. J'aime relire les livres. On y trouve toujours un détail que l'on n'avait pas remarqué la première fois. C'est peut-être que l'on se met des oeillères et que l'on ne voit plus le reste, qu'on ne discerne plus que ce qui nous intéresse. Une enquête, c'est un peu pareil »
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Première fois que je ris a la fin d'un roman qui ressemble en tous points a s'y méprendre a un roman policier.
Un jeune inspecteur de police est dépêche dans une ville de province pour élucider un crime odieux dont la victime Joël 16 ans a succombé .
Tout se déroule dans la campagne de l'après guerre, la lecture est fluide et mystérieuse avouons le et la fin.... Ben pour le savoir faudra lire le livre !
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Mardi 18 juillet 1961.
Hôtel Au Bon Repos/chambre 16 à P....
L'inspecteur Michel envoie une lettre à Madame la Procureur de le République de M...
Michel est l'inspecteur que cette dernière a envoyé à P..pour mener une enquête suite à la découverte du cadavre de Joël réparti en 8 grands sacs des Galeries Lafayette !
Les lignes téléphoniques ayant été coupées suite à un gros orage : ils vont être contraints de communiquer par voie épistolaire et, à cette époque la police n'avait pas de grands moyens d'instigation ! Mais, l'inspecteur est parisien et il va découvrir la police des fleurs, des arbres et des forêts et le décalage entre ces méthodes désuètes et les procédures habituelles du code de procédure pénale ! C'est le garde champêtre Jean-Charles Provincio qui l'accueille à la gare et va l'aider dans son enquête au volant de sa 4 CV Renault !
L'autopsie a été faite par le docteur/vétérinaire Bonnin, le corps a été déja enterré et, Basile Boniteau, le maire/patron d'une petite usine de confiture est en train de faire construire un monument avec une statue à l'effigie de Joël ! Michel va visiter l'usine et voir ce qui reste des quelques preuves du meurtre qui a été perpétré devant la cuve des confitures et, qui se résume à des traces d'une fleur rouge " la Gaillarde " mais il doit rendre visite à Félicien Nazarian qui était le tuteur non déclaré du gamin de 16 ans et, par la même occasion : il va rendre visite à sa voisine qui serait " folle " d'après Provincio : Martine Moinard qui, elle-même accuse Nazarian de maltraitance envers Joël ! Michel doit s'adapter à la désinvolture des habitants de P.., à leurs accusations réciproques et surtout à leurs mensonges !
Un maire corrompu...
Un tuteur sauvage..
Une folle qui avait eu secrètement un amant puis plusieurs avant de s'intéresser aux chiens !
Une belle fleuriste : Elvire qui fera chavirer son coeur !

Des suspects qui vont donner des cauchemars à ce parisien naïf qui va découvrir lors de l'inauguration de la statue de Joël que c'est lui : l'animal !
Romain Puértolas nous plonge dans un polar écologique, une sorte de farce jubilatoire, insolite menée de main de maître par celui, qui en prologue nous a annoncé une fin inoubliable !
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Une lecture sympathique d'un polar léger avec un ton humoristique. Les personnages sont assez caricaturaux, mais cela ne gâche rien à la lecture, ça correspond totalement avec le genre du livre.

Le livre ne m'aura absolument pas surprise par sa trame et ses révélations, ayant compris le pot au rose au bout de trente pages. L'intérêt que j'ai porté au livre était avant tout l'attente que le protagoniste découvre la vérité lui aussi. J'ai trouvé la révélation un peu longue, à faire trop languir, alors que je trouvais la chose évidente. C'était le côté frustrant de ma lecture.

Malgré tout, le style, l'histoire et comment est amené le roman m'ont bien plu, et j'ai passé un bon moment.
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Un joli titre, une couverture bucolique et les critiques m'ont donné envie de lire ce livre !
Un prologue surprenant, atypique et un peu déroutant car ma lecture en fut parasitée : j'ai eu le sentiment de suivre un jeu de piste ...
J'ai passé un moment agréable dans cette campagne durant l'été 61, apprécié les échanges épistolaires, "le bon sens" des gens de la campagne mais moins le ton arrogant et supérieur de l'inspecteur. Je n'ai d'ailleurs éprouvé aucune empathie pour cet inspecteur,
sans nom ...
Le garde champêtre "chef" m'était plus sympathique.

Bref, mon ressenti est minoritaire car ce récit même drôle, même décalé, même intelligent ne me laissera pas un souvenir intarissable....
Peut-être le sentiment d'être un peu manipulée et bernée par cette fin (que je n'avais pas devinée !...)

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Contrainte et forcée de le lire. Je rigole. Livre choisi par le club lecture auquel j'appartiens. Partie quand même à reculons au vu du titre à rallonge (je changerai d'avis). Et à l'arrivée ? Eh bien j'ai aimé l'humour noir, façon Joël Egloff, qui s'en dégage. Je préfère parler de mon ressenti et non de l'histoire car le risque d'y dévoiler un indice est grand. En gros, un jeune inspecteur est chargé de mener l'enquête sur le meurtre de Joël, retrouvé dépecé dans une cuve à confiture dont le patron de l'usine n'est autre que le maire. Il devra faire équipe avec le gardechampetre, habitué à traquer plutôt les braconniers. de plus, la ligne téléphonique a été coupée. Euh nous sommes en 1960, alors on oublie internet et on se laisse porter par les rebondissements jubilatoirs. À ceux qui l'ont lu, je pose la question : - Jusqu'où vous êtes-vous fait avoir ? Moi ? Je dirai au trois-quarts.
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Il a suffi d'un billet de ma chroniqueuse préférée sur youtube et d'un titre frais et attirant pour que je me précipite en bibliothèque pour emprunter ce livre et bien m'en a pris. Nous voilà embarqués dans les années soixante dans un petit village de la France profonde. Un jeune inspecteur débarque pour mener à bien l'enquête qui lui a été confiée à savoir celle du cadavre découpé en morceaux de Joël retrouvé au fond d'une cuve de l'usine de confiture du coin. Et voilà notre jeune inspecteur citadin évoluant dans ce qui apparaît pour lui comme la quatrième dimension. C'est un roman policier insolite, mené tambour battant, avec de personnages hauts en couleur et que l'on lit le sourire aux lèvres. de nombreux chapitres sont une correspondance entre notre jeune inspecteur et la procureur de la République et ces lettres sont un petit bijou d'humour. Et cerise sur le gâteau la fin réserve un retournement de situation à la hauteur de la qualité de ce roman. Donc si vous désirez vous échapper de la morosité ambiante, je n'ai qu'un conseil à vous donner, foncez.
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