Zazie dans le métro

Ce livre a parfum suranné qui rend la lecture plaisante. C'est un Paris que l'on aimerait parcourir, avec des personnages surréalistes et au fond sympathique. Un Paris de petite fille qui ressemble à un Titi, d'agents "havélo", de grenadine et de soupe à l'oignon. Un vocabulaire qui devait faire moderne dans les années 60 mais qui est démodé aujourd'hui et c'est tout le charme du livre. Alors évidemment, on est pas captivé, ni avalé par l'histoire (c'est pour cela que j'ai mis seulement 3 étoiles à ce livre). Cela dit a-t-il été écrit pour nous entraver à un récit ? Sans doute que non, c'est plus une forme d'éloge à l'optimisme et à la gaité, une fantaisie littéraire, un peu d'air frais dans une littérature souvent triste et noire.

Déjà pour moi une chose importante c'est que Zazie dans le métro n'est pas, à mes yeux, le chef-d'oeuvre de Queneau. Je ne peux pas me vanter d'avoir lu tous ses livres mais personnellement je trouve que Les Fleurs Bleues ou le Vol d'Icare sont bien plus intéressants. Ce que j'apprécie dans ce livre, c'est son style, tout à fait à part, les néologismes, l'ambiance particulière. Ce que je pourrais lui reprocher c'est finalement son manque de direction, il est difficile de s'y retrouver quelques fois parmi les personnages. Je comprends qu'on puisse détester ce livre car finalement c'est un livre qui ne laisse pas insensible. Il est tantôt provocateur, tantôt absurde, tantôt tendre... Pour toutes ces raisons, Zazie dans le métro est devenu un classique de la littérature française.

En préambule
Quelques dates marquantes dans la vie de Raymond Queneau – à la très étrange personnalité :
1930 – Rupture avec le 1er mouvement surréaliste, avec le pamphlet adressé à André Breton (dont le titre renvoie au « cadavre » que celui-ci avait précédemment envoyé à A. France...). Dans Zazie dans le métro il y a un clin d'oeil au titre du 1er recueil d'A. Breton « le Mont de Piété », qui devient un cabaret !
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Un livre qui sort de l'ordinaire il faut l'avouer !
Malgré cela, pour ma part, je n'ai pas réussi à m'enthousiasmer par l'histoire et le style d'écriture.
Ce style, parlons-en, c'est volontairement composé de fautes d'orthographe et de grammaire de manière exagérés pour coller au tempérament provocateur de la jeune Zazie.

Il s'agit de l'aventure d'une fillette qui déambule dans Paris et rencontre divers personnages qui peinent à créer une aventure palpitante. Ouf, le nombre de pages reste limité et la fin ne met pas trop de temps à venir !

C'est une roman qui m'a beaucoup fait rire. le langage de Zazie n'y est sans doute pas pour rien ! Si vous voulez passer un moment agréable avec une histoire drôle et touchante à la fois alors je pense que ce livre sera très bien

Je ne suis pas particulièrement fan de Queneau et de ce livre. Néanmoins c'est original et c'est à lire

Ayant lu cette oeuvre au lycée, je n'ai pas aimé le roman au départ. Je n'aimais pas l'histoire, les personnages.
C'est en étudiant l'oeuvre (avec les enjeux du langage, l'étude des personnages et les thèmes de l'oeuvre -trouble de l'identité, remise en cause du genre romanesque, etc- puis en voyant le film de Louis Malle que je me suis un peu plus intéressé à cette histoire.
Placé dans le contexte littéraire, Zazie dans le Métro est une oeuvre intéressante, par la volonté de Queneau de prôner un nouveau langage. Mais si l'on lit le livre seulement, comme Lorenzaccio, je trouve que l'on a plus de mal à trouver le roman intéressant...

Certains lecteurs adorent, d'autres détestent… et moi alors ? Et bien, je suis mitigée. le livre est relativement court mais j'ai mis pas mal de temps à en venir à bout, en comparaison. Je ne rechignais pas à lire quelques chapitres, mais jamais je n'ai eu l'envie qui tenaille et qui pousse à continuer la lecture. Il y a certes de jolies choses, surtout au niveau des sonorités et des jeux de mots… mais il m'a manqué quelque chose pour que j'entre complètement dans l'univers de Raymond Queneau.
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Cette petite excursion avec Zazie dans Paris ne m'a pas déplu, mais j'ai été tout de même décue. le style est très particulier, ce qui m'a amusée au début mais surtout beaucoup gênée dans la lecture au fil des pages. J'ai eu de plus l'impression à certains moments de voir un de ces films bourré de slapsticks, que j'ai trouvé un peu indigeste. Tant pis!

J'avais étudié des extraits de ce livre en cours de français, au collège, mais je ne l'avais jamais lu en entier. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, j'ai donc été plutôt surprise :
- par l'écriture de Raymond Queneau, qui utilise des mots d'argot, un langage "populaire" retranscrit tel quel et des mots volontairement mal orthographiés, rendant la lecture difficile.
_ par ces personnages loufoques et la tournure improbable de l'intrigue.