Tous les matins du monde

Une façon agréable de débuter avec littérature classique.

Un récit émouvant, bref et direct, dépourvu de tout fioritures.

L'auteur a la capacité de nous transporter dans un autre âge et de nous présenter un flot d'émotions.

Je recommande vivement ce recit émouvant et poétique.

Belle histoire, quoique très courte. le ton est détaché et personnellement j'aurais aimé un tout petit peu plus de développement de certaines situations.
Ça me laisse une impression de survol alors que les personnages me plaisaient bien. Dommage.
Je le relirai dans quelques temps pour voir si mon impression change.

Ce livre que j'ai été poussée à lire pour les cours est loin d'être le pire.
Le format court (à peine une centaine de pages) et la brièveté des chapitres rend la lecture très fluide et rapide, sans pour autant la rendre inintéressante ou totalement incompréhensible.
Du côté de l'intrigue elle-même, le thème de la musique, les diverses leçons de vie et les enseignements tirés par Marin Marais sont des éléments plutôt plaisants, apportant une certaine dimension poétique à l'oeuvre.
Mais cette intrigue reste tout de même plutôt fine et se perd quelque peu à des moments de l'oeuvre, et j'avais alors parfois l'impression de lire une suite de mots sans intérêt réel et de divaguer vers une intrigue secondaire beaucoup moins intéressante.

Je réalise après coup qu'étudier ce livre en cours le rend néanmoins plus intéressant, par le besoin de le creuser plutôt en détail pour le relier à des thèmes précis.
Une lecture sympathique en soi, mais sans grand plus.

Ces très court livre est presque une nouvelle, et aussi un conte. Il nous plonge, dès son début, dans un univers poétique plaisant.
Un jeune veuf est inconsolable après le décès de son épouse, mère de deux très jeunes filles. Il se réfugie dans la solitude et son unique passion, la musique.
Bien. Mais à partir de cela, la suite sera plus laborieuse. Les hésitations et les colères du bonhomme ne suffiront pas à construire une intrigue solide, pas plus que les amours chaotiques de ses filles.
Nous sommes, semble-t'il, face à un cas, assez rare, où un film - d'Alain Corneau - tiré d'un livre lui est supérieur: tant mieux, car le roman, seul, nous a laissés sur notre faim.

A la mort de sa femme, Monsieur de Sainte-Colombe, violiste de renom, se retrouve seul avec ses deux filles et décide de se retirer du monde afin de se consacrer à son art.

Tous les matins du monde c'est typiquement le genre de livres que je dois connaître en tant que libraire, un roman devenu classique qu'on me demande souvent (il est en prescription scolaire) et dont au final je ne savais rien. Alors lorsque l'occasion s'est présentée de l'écouter en livre audio, j'en ai profité.

Je n'ai pas ressenti le même engouement que j'ai pu lire dans d'autres critiques. L'histoire est assez intéressante, mais plutôt courte ce qui a empêché un certain développement sur la fin, j'ai trouvé. Les caractères des filles sont assez peu creusés, finalement. Ce n'est pas un livre dont je garderai un souvenir inoubliable.
En revanche, j'ai beaucoup apprécié le format livre audio qui se prête très bien à une histoire sur la musique, permettant d'alterner la lecture avec des morceaux de viole et quelques bruitages. Ça donnait une vraie valeur ajoutée à ce petit roman !
Je n'ai pas vu le film, même si le texte se prête particulièrement bien à une adaptation, mais cette version mi-lecture, mi-musique était vraiment bien !

Vous l'avez lu ? Est-ce que vous aviez adoré ou comme moi êtes plus dubitatif ?

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Monsieur de Sainte Colombe est un maître et compositeur de viole remarquable. Cependant il ne se console pas de la mort de sa femme malgré les années. Il vit avec ses deux filles Madeleine et Toinette dans une maison éloignée du monde.
Je risque d'être sacrilège tellement j'ai bien entendu parler de ce roman, mais je n'ai pas été emporté par celui ni par l'histoire ni par la langue.

Un petit roman qui ne m'aura finalement pas trop marqué.
Je n'ai en effet pas trouvé ce roman transcendant.
Malgré tout, j'ai bien aimé la description de ce monde musical ainsi que l'apprentissage du maître à l'élève.
En revanche, j'ai trouvé les personnages plutôt froids voire peu attachants, à part les deux soeurs.
Je ne pense pas en garder un souvenir très longtemps en tout cas.

Tous les matins du monde est l'apprentissage romancé du violiste Marin Marais auprès de son maître, Jean de Sainte-Colombe. Un livre décevant, tant au regard des personnages à peine esquissés, qu'à l'écriture trop sèche. Une oeuvre qui risque de ne pas vous donner envie d'écouter de la musique baroque.

Monsieur de Sainte-Colombe, un veuf inconsolable, vit retiré avec ses deux filles, Madeleine et Toinette. À eux trois, ils forment un trio de musiciens appréciés qui attire l'attention de Louis XIV. Mais monsieur de Sainte-Colombe ne veut rien savoir, il n'ira pas à Versailles. Il laisse pourtant un très jeune homme, Marin Marais, pénétrer dans sa famille, jusque-là préservée. Bien qu'il pense que le jeune homme n'a rien d'un musicien, il accepte de lui donner des leçons.

Curieusement, alors que la musique domine le livre, je ne l'ai pas entendu, « la plus belle musique du monde » ne suffit pas à m'évoquer quoi que ce soit. Ce sont les images que j'ai vues facilement.

Comme le lecteur n'entre jamais dans la tête des personnages, les faits qui se développent sont assez énigmatiques. Seul, l'amour de monsieur de Sainte-Colombe pour la musique m'a paru clair ainsi que l'amour de Madeleine pour Marin Marais. L'ambition de ce dernier est à peine esquissée et le comportement de Toinette reste inexpliqué.

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En matière de musique, Monsieur de Sainte Colombe n'admet aucune concession quitte à refuser la gloire, s'isoler du monde et devenir fou. Il lui voue sa vie, au détriment même de ses filles qu'il élève seul depuis la mort de sa femme bien-aimée. Il aboie plus qu'il ne parle, son comportement irascible frôle la tyrannie, mais il reste malgré tout un homme attachant non sans sensibilité. Face à ses colères et envolées lyriques à la Cyrano de Bergerac, on écarquille les yeux, on sourit... C'est un petit roman rafraîchissant qui nous plonge dans une quête d'absolu, cru et tragique par certains égards.

Première incursion dans l'oeuvre de Pascal Quignard, je referme ce court roman avec l'impression d'être restée un peu sourde à sa beauté, si j'en crois les nombreuses critiques élogieuses qu'il a reçues et les analyses qu'il a suscitées. le roman s'ouvre sur la mort de Madame de Sainte Colombe, qui laisse dans le deuil ses deux petites filles ainsi que son mari; ne pouvant se remettre de la mort de sa femme, ce dernier trouve refuge dans sa musique, et dans le souvenir romantique de cette dernière, qu'il fait vivre. Biographie romancée de personnages historiques qu'il ne m'était pas donné de connaître, je n'ai pas réussi pendant ma lecture à m'y intéresser suffisamment pour m'y attacher, les trouvant tous même un peu antipathiques. Un rendez-vous manqué… et un film à voir que j'apprécierai peut-être davantage. Une belle phrase, cependant, que je retiens: « Tous les matins du monde sont sans retour. »