La chronique des Bridgerton - Intégrale, tome 3

On retrouve la plume addictive de Julia Quinn et la sympathique famille Bridgerton.
Les chroniques lady Whistledown sont remplacées par des extraits de lettres en début de chapitre qui , notamment pour le tome "Francesca", apportent des éclairages.
Toutefois, difficile de se renouveler. Peu de surprises dans ces nouveaux opus et l'histoire de Francesca traîne un peu en longueur.

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Après deux superbes coups de coeur pour les deux précédentes intégrales, je continue la saga La Chronique des Bridgerton avec les tomes 5 et 6. Cette fois-ci, c'est d'Éloïse et de Francesca dont il s'agit. Deux personnalités que j'avais hâte de découvrir, mais c'est surtout celle d'Éloïse qui m'intriguait le plus. Malheureusement, une fois n'est pas coutume, ce troisième tome ne sera pas un coup de coeur. Ce n'est pas non plus une déception, cependant j'ai trouvé que ces deux tomes étaient très différents des quatre premiers.

Pour tout vous dire, en terminant le précédent tome j'avais peur de ce que pouvait donner la suite de la saga. Il faut savoir que la fameuse Lady Wisltedown est démasquée à la fin du quatrième tome, donc il était certain que la série allait prendre un tout autre tournant. À mon grand regret, mes appréhensions se sont révélées être justes. Si jusque-là nous avions eu droit à des extraits de la chronique de Lady Wistledown à chaque début de chapitre, désormais ce sont des extraits de lettres. Honnêtement, j'ai trouvé cela fort dommage. Ces extraits étaient ce qui faisait justement le charme de la saga, je me délectais de ces petits potins que nous offrait Lady Wistledown. Bien sûr, ces extraits de lettres ont un rapport direct avec l'histoire d'Éloïse et Francesca seulement, si je les lisais au départ, j'ai pourtant fini par ne plus les lire. Je trouve qu'ils n'apportent pas grand-chose à l'histoire. Outre l'absence de ces extraits, Lady Wistledown n'est également pas mentionnée dans ces deux récits. Un gros manque pour moi qui est venu un peu ternir ma lecture.

Dans l'ensemble, le tome d'Éloïse est encore peut-être celui qui ressemble le plus aux quatre précédents opus. le contexte et la trame ne sont pas tellement différents de ce que Julia Quinn nous avait proposé jusqu'à présent. Néanmoins, attendant avec impatience le tour d'Éloïse depuis bien longtemps, je dois dire que je suis un peu déçue. Depuis le début, la jeune femme se montre fougueuse, vive d'esprit et indépendante, pourtant j'ai quelquefois eu l'impression d'avoir affaire à quelqu'un de différent. Il y avait pas mal de choses à exploiter du côté de son personnage et au final, je trouve que son histoire ne s'est pas entièrement montrée à la hauteur de mes espérances.

De même, je n'ai pas totalement été convaincue par la romance. Elle s'installe assez rapidement, tout comme les autres me direz-vous, toutefois comparé à ces dernières elle n'est pas assez approfondie à mon goût. J'ai aimé la façon dont elle débute, avec une correspondance entre Éloise et Philip, mais une fois que j'ai fait la connaissance de ce dernier… eh bien, ça m'a un peu refroidi. En fait, Phillip passe la grande majorité du livre à dire qu'il cherche une mère pour ses enfants. C'est bien joli tout ça, mais où se trouve le côté romantique ?! J'ai surtout eu la sensation qu'il voulait une femme pour entretenir la maison et faire la nounou. Face à Simon et aux trois frères aînés des Bridgerton, Phillip fait malheureusement pâle figure à côté. La romance n'est pas entièrement mauvaise, il y a de très beaux passages, malgré tout elle ne m'a pas autant transportée que les autres.

Vous devez également savoir que les membres de la famille Bridgerton sont très peu présents dans ce tome, de même que pour le suivant. C'est aussi un point qui m'a irritée. Heureusement, j'ai rapidement retrouvé le sourire lorsque les quatre frères Bridgerton débarquent pour mettre leur grain de sel dans les affaires d'Éloïse. Même s'ils ne font qu'une brève apparition, c'était très plaisant. Mention spéciale également pour les enfants de Philip qui insufflent énormément de jovialité au récit. Je les ai vraiment trouvés trop mignons !

Pour ce qui est du tome de Francesca, j'ai été  très étonnée. Étonnée, car j'ai trouvé que ce sixième tome ne ressemblait vraiment pas aux précédents. Depuis le début de la série, on n'apprend pas énormément de choses sur le sixième enfant de la fratrie. Francesca s'est montrée très discrète jusqu'à maintenant et bien que ce ne soit pas mon personnage préféré, j'avais tout de même envie d'en apprendre davantage sur son compte. L'histoire de Francesca, bien qu'il y ait toujours une touche de légèreté, est beaucoup plus axée vers le côté dramatique.

En effet, l'histoire s'ouvre sur une Francesca mariée et profondément heureuse, mais le bonheur est de courte durée puisque la jeune femme perd brutalement son époux, John. Suite à cela, il lui faudra attendre au moins quatre ans pour qu'un autre homme lui fasse battre son coeur. D'ailleurs, cet homme n'est autre que le cousin et meilleur ami de son défunt époux, Michael. Ce tome contient donc une ellipse temporelle de quatre ans, quatre années s'écoulent entre le décès de John et le retour de Michael qui était partis aux Indes peu de temps après la mort de John. Je n'ai pas été spécialement perturbée par cette ellipse, cependant c'est davantage sur la chronologie que j'ai eu des difficultés. Ce tome se déroule, si je ne dis pas de bêtises, un peu avant les quatrième et cinquième tomes. On aperçoit quelquefois Colin ainsi qu'Éloise et ces derniers sont encore célibataires. J'ai donc été un peu déstabilisée, mais rien d'insurmontable.

Ce qui me fait dire que ce tome ne ressemble pas aux autres, c'est le fait que Julia Quinn décide de mettre un enfant Bridgerton face au veuvage. Il est vrai que pour le moment, les aînés de la famille Bridgerton avaient plutôt été gâtés question « happy end ». Ici, la pauvre Francesca en voit de toutes les couleurs, John ne sera pas l'homme avec qui elle s'imaginait finir ses jours. Je vous dirais que cela ne m'a pas dérangée car j'ai trouvé que c'était tout aussi bien de mettre un peu plus de réalisme à cette saga. Hélas, la vie n'est pas un long fleuve tranquille et cela vaut également pour les enfants Bridgerton.

En tout cas, j'ai adoré la relation qu'entretiennent Michael et Francesca. C'est au départ une belle amitié qui les unissait et celle-ci s'est retrouvée un peu fragilisée avec le décès de John. Après le retour de Michael, Francesca va finir par voir le cousin de son défunt époux d'une façon plus charnelle, plus romantique et la jeune femme va avoir peur des sentiments que lui inspire Michael. du côté de ce dernier, lui a toujours été amoureux de Francesca, mais s'est toujours refusé à succomber par respect pour John. C'est vraiment une romance que j'ai pris plaisir à suivre, à découvrir. J'ai beaucoup été touchée par leurs doutes, leurs hésitations, par cette peur mutuelle de trahir la mémoire de John.

En conclusion, ce troisième volet n'a pas été un coup de coeur certes, mais il n'en reste pas moins excellent et très plaisant à lire. J'aime toujours autant la plume de Julia Quinn qui nous transporte à chaque nouveau tome dans une histoire touchante. J'ai aimé les nouveaux sujets qu'a insufflés l'auteure, tels que le veuvage, le remariage, la dépression ou bien encore la maladie. Des sujets qui donnent un peu plus d'authenticité et de réalisme. Je regrette seulement le manque de profondeur pour le couple Éloise/Philip et le manque d'apparition de certains personnages emblématiques comme Lady Danbury, Pénélope ou bien encore le reste des Bridgerton. J'ai toutefois hâte de lire les prochains tomes qui porteront sur Hyacinthe et Grégory !
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Cette série est une pépite. Une addiction à la famille Bridgerton et à leur entourage. La lecture est fluide, agréable, addictive. C'est un réel plaisir d'enchaîner les tomes. Ce roman regroupe les tomes 5 et 6, avec les personnages d'Éloïse et Francesca.

Je dois avouer ne pas avoir retrouvé l'excentricité d'Éloïse dans ce tome. Je penses que je n'avais pas imaginé ce tournant pour elle. Bien que l'histoire démarre sur un mystère d'échange de lettres... Une version "Meetic des années 1800😉"... Au fond, c'est peut être parce qu'on est pas vraiment prêt à voir mûrir Éloïse 😉. Mais cela reste une histoire passionnante...

Quand à Francesca... Là, je l'ai adoré. Son personnage jusque là m'avait paru assez effacé par rapport à ses frères et soeurs... Alors la découvrir et surtout l'histoire autour de son personnage a été passionnant. Il y a beaucoup d'émotions, et on découvre également qu'elle est loin d'être effacée.
Hâte de découvrir la suite.

Un plaisir de retrouver une fois encore la famille Bridgerton.

J'avais hâte de découvrir l'histoire d'Eloise, qui me semblait bien mystérieuse depuis les premiers tomes et les amorces de son histoire.

Si j'ai bien aimé la personnalité d'Eloise, vive, dynamique et un poil effrontée, je dois bien avouer que son histoire avec Philippe Crane n'avait pas de quoi casser 3 pattes a un canard. C'est très convenu, le personnage de celui-ci étant très convenu : le veuf éploré qui cherche une épouse pour élever ses enfants, rien de très original.

Quant au tome concernant Francesca je crois que c'était celui pour lequel je savais le moins a quoi m'attendre. J'étais curieuse de savoir ce qui était arrivé à son mari, étant donné qu'on parle régulièrement de son veuvage dans les tomes précédents.

C'est peut être également l'histoire que j'ai le moins apprécié. En effet, je n'ai pas vraiment accroché avec le personnage de Michael (je me rends compte que j'ai du chercher son nom qui m'était sorti de l'esprit), tant pour son côté tourmenté par la mort de son cousin et l'amour qu'il a toujours eu pour Francesca, que pour son côté "libertin" assumé qui va "éduquer" la jeune femme innocente aux plaisirs de l'amour... C'est si convenu et si peu féministe. Ça ne m'a pas franchement fait rêver. Pour l'instant, Francesca est la Bridgerton qui m'a semblé le plus quelconque.

La lecture ne m'a pas déplu pour autant, on retrouve l'humour et le style plaisant de Julia Quinn, et j'ai tout de même hâte de lire la suite.

Je suis une grande fan des Bridgerton de Julia Quinn, que ce soit des romans ou de la série TV, bien que cette dernière est pris le large en ne restant pas fidèle à l'oeuvre originale si bien que je dois les prendre comme deux sagas à part entière, j'étais donc des plus ravie de me replonger dans cette saga, surtout à l'approche de la saison 3 de la série TV sur Netflix ! Et j'ai bien entendu adoré ma lecture, avec une préférence pour l'un des deux tomes !

Je dois bien l'avouer. A ma plus grande service, j'ai nettement préféré le tome sur Fransesca que celui sur Éloïse alors qu'elle est l'un de mes personnages favoris ! le tome sur Fransesca m'a vraiment séduite par le drame qui secoue Fransesca et Michael, elle ayant perdu son époux bien-aimé et lui ayant été toujours été amoureux de la femme de son défunt cousin. Leur relation provoque des étincelles, c'est le moins que l'on puisse dire ! Elle décide de stopper son deuil afin de trouver un nouveau mari car elle rêve d'avoir un enfant, et lui se retrouve du jour au lendemain à la place de son cousin, titré avec de nouvelles responsabilités. Leur cheminement est semé d'embûches mais ils vont finir par se retrouver, apprendre à se connaître différemment de l'amitié, à faire fi difficilement de leur passif, de leur culpabilité. Quant à Éloïse, à la suite du décès prématurée de sa cousine Marina, elle se met à échanger épistolairement avec le jeune veuf, Philip, qui au bout d'un an, voudra la rencontrer, pour possiblement entrevoir un futur mariage car ses enfants ont aussi besoin d'une présence féminine à leur côté, d'une mère de substitution et c'est sur un coup de tête qu'Éloïse quitte tout pour le rejoindre ! Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ni l'un ni l'autre ne s'attendaient à cette rencontre !

Le tome sur Fransesca et Michael se veut en fait plus séduisant et sexy au contraire de celui sur Éloïse et Philip, qui se base vraiment sur un fond familial et pratique, même si bien sûr, l'amour s'invite au tableau. En fait, je me rend compte que chaque couple de la série a sa propre base. Pour Daphné et Simon, il s'agissait d'un mariage obligé qui a dévié vers l'amour ; pour Anthony et Kate, ils étaient comme chien et chat littéralement jusqu'à ce que l'amour s'en mêle ; pour Colin et Pénélope, l'amitié était de prime abord ; pour Benedict et Sophie, ce fut un véritable conte de fée, un coup de foudre ; et donc pour Éloïse et Philip, plutôt un mariage pratique et pour Fransesca et Philip, une histoire interdite et basée sur la culpabilité !

L'écriture est toujours aussi belle, délicieuse, entraînante. C'est fluide et terriblement addictif, il est dur de lâcher le roman, ça se lit sans peine et c'est devenu un péché mignon. Même les scènes un peu spicy sont croustillantes à souhait, que demander de plus ! Cette saga a énormément de charme sur bien des plans !

En bref, cette troisième intégrale se consacrent à deux présences féminines de la famille Bridgerton, à savoir Éloïse et Fransesca dans cet ordre. Mon tome préféré est celui sur Fransesca car il était plus sexy, plus cornélien dans les choix des deux protagonistes et puis, j'ai eu crush sur Michael, ceci explique cela. Mais j'ai tout de même beaucoup apprécié celui sur Éloïse ! Vraiment un régal !

Le début du livre d'Eloïse commence un peu avant la fin de celui de Colin. Nous apprenons alors pourquoi elle s'évapore subitement lors d'un grand bal tandis qu'elle était censée rester auprès de Penelope.

Eloïse n'a jamais été comme ses autres frères et soeurs. Son esprit est bien plus libérale et aventureux, elle est ce qui se rapproche le plus d'un garçon manqué. Sa nature fougueuse et son franc parler unique vont la pousser à vivre la plus ambitieuse et belle aventure de toute sa vie et pour cause ! C'est bel et bien le mariage de sa meilleure amie qui va l'amener à remettre tout son futur en considération !

Elle est époustouflante, féminine, intelligente et perspicace. Pas étonnant que pour elle son partenaire devait être hors du commun à son tour. Son histoire est tout simplement sublime, sans oublier les nombreuses reparties pleines d'esprit et piquantes à souhait ! Jusqu'ici, je pensais que ma préférence aller à l'histoire d'Anthony ou Bénédict, mais le doute n'est plus permis et c'est bien celle d'Eloïse qui est mon plus beau coup de coeur livresque pour cette saga et mon côté lectrice romantique !

En ce qui concerne Francesca, j'avoue avoir eu plus de mal. Je n'arrivais pas à retrouver l'envoûtement que j'avais ressenti pour les autres. Même si je l'ai bien aimé, je ne peux pas dire qu'elle m'a transportée. Pourtant, je me suis tout de même attachée à Francesca alors allez savoir pourquoi, il me manquait ce petit quelque chose que je ne parviens pas à m'expliquer.

Je vais continuer de ce pas avec les deux derniers enfants Bridgerton, Hyacinthe et Grégory… donc affaire à suivre !

Et voici, le tour d'Eloise et Francesca D avoir leur histoire.
Eloise est un de mes personnages préférés tant par son caractère, sa personnalité et son indépendance d'esprit qui font d'elle un personnage atypique dans cette société londonienne du XIXe siècle. J'ai beaucoup aimé sa partie et son histoire, je ne m'attendais pas à tous les événements. Il est parfois facile de deviner ce que l'autrice a en tête mais alors la le coup de ses frères qui débarquent pour massacrer son futur époux et la suite verbale qui s'en suit est épic !
Concernant la partie sur Francesca, j'ai beaucoup moins accroché... On devine bien à l'avance ce qu'il va se passer, et je la trouve assez froide et sans grande profondeur. A part fui et répéter sans celle qu'elle ne peut pas, elle ne fait pas grand chose. Et cette manie de toujours vouloir finir la conversation la dernière la rend ridicule.

Même si l'écriture de Julia Quinn est toujours aussi addictive, Je dois avouer que ces deux histoires m'ont un peu déçues. En effet, dans les deux histoires, nous ne sommes pas environnés de la joyeuse bande Bridgerton, toujours enthousiaste. Nous les voyons de très loin, si ce n'est pas du tout. Et c'est une des choses qui me plaît dans cette saga, l'interaction entre les différents membres de cette nombreuse famille.

Depuis le début de la saga, Eloïse est décrite comme une jeune fille volontaire et indépendante. Je m'attendais donc à une histoire haute en couleur et dynamique. Dommage, c'était plutôt une histoire un peu fade, absolument pas à la hauteur du personnage.
Le protagoniste est effacé et aussi fade que l'histoire. La relation entre les deux personnages est mignonne, mais je n'y ai pas trouvé mon compte.

Francesca est, je crois, l'une des soeurs que l'on connaît le moins. du coup, sans la famille autour d'elle, cela pourrait être l'histoire de n'importe qui. Par contre, c'est assez sensuel, l'autrice nous décrivant parfois de manière très poussée les scènes de sexe.

Dans l'ensemble, j'ai lu les deux histoires très vite. mais je n'en reste pas moins un peu dubitative. il m'a manqué l'humour de l'histoire d'Anthony ou la douceur de l'histoire de Benedict.
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Les chroniques continuent et pour moi, c'est toujours un régal.
On suit ici Eloïse d'abord et Francesca ensuite. Ces deux personnages, surtout la seconde étaient finalement peu abordés dans les tomes précédents et on les découvre enfin seules sans leur fratrie.
J'ai beaucoup aimé l'histoire d'Eloïse qui se déroule loin des bals et autres mondanités, ce qui change un peu, mais j'ai préféré celle de Francesca qui finalement est très touchante.
Toutefois, c'est toujours les mêmes ingrédients, et je ne peux pas les hiérarchiser entre elles, on préfère juste l'un ou l'autre des personnages, mais en tout état de cause, je ne m'en lasse pas.

Qu'est ce que j'aime suivre les aventures de notre famille mondaine préférée ! Et pourtant… c'est lion d'être mon tome préféré.
Ici, on s'éloigne de l'ambiance londonienne, de ses bals, de ses drames, et cela manque terriblement. J'ai par moment eut presque l'impression de lire des huit clos, ce qui est dommage.

J'ai tout de même apprécié la première partie, notamment parce que Eloïse est un personnage qui me plait depuis le début et donc j'avais hâte que ce soit enfin son moment de gloire. Sa romance à l'avantage de commencer de façon originale, par un échange épistolaire, ce qui casse un peu les codes. Les personnages des deux enfants sont très agréables et rafraichissant. Cependant, la présence du reste de la fratrie m'a beaucoup manquée.

Pour la seconde partie se centrant sur Francesca, je suis beaucoup plus mitigée. D'abord, je ne me suis jamais vraiment attachée au personnage principal, probablement parce qu'elle est la moins "Bridgerton" de tous les Bridgerton. de plus, l'histoire traine en longueur, et tourne en rond pour rien, ce qui est très vite agaçant. Les personnages tournent en rond, sans jamais vraiment évoluer de façon claire vers une prise de décision avant la toute fin.
D'un autre côté, c'est la première fois que l'auteur ose mettre l'un de ses personnages devant une situation compliquée, on peut donc lui attribuer le mérite d'avoir essayer de sortir de sa zone de confort. Francesca doit faire face à son deuil, au veuvage, avant de passer à autre chose, ce qui est très différent de ce qu'on pu vivre ses frères et soeurs.

Malgré tous cela, c'est évidemment avec plaisir que j'ouvrirais le prochain tome de cette saga que j'aime tant lire !