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Les Worthington tome 2 sur 4

Paul Benita (Traducteur)
EAN : 9782290360873
384 pages
J'ai lu (04/05/2022)
3.64/5   7 notes
Résumé :
Dominic, marquis de Merton, a beau n'avoir que vingt-sept ans, il est, de l'avis de sa mère, ennuyeux comme la pluie. Et il n'est pas près de se marier vu ses exigences. Sa future épouse devra être discrète, docile, posée. En outre, il exclut du mariage tout sentiment. Un homme doit se garder des émotions. Telle est son opinion, jusqu'au jour où il fait la connaissance de Dorothea Sterne, qui est tout le contraire de la femme idéale selon ses critères. Mais quand un... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Après avoir découvert la fantasque famille Wothington dans 21 jours pour se marier, quoi de mieux que de les retrouver cette fois sous le prisme de leur cousin que les petits surnomment non sans humour : "Sa Marquiserie" ! Humour, émotion et cocasserie sont à nouveau au rendez-vous de cette tendre romance où le héros se retrouve à nouveau sous les feux d'un coup de foudre involontaire.

Pourtant, à la lecture, alors que tous les voyants étaient au vert, j'ai eu le même sentiment de maladresse et de trop peu que lors du tome 1. J'ai l'étrange impression d'être face à une novice qui reprend ce qui fonctionne ailleurs et le met en branle ici mais sans y insuffler toute l'âme qu'elle pourrait. C'est bizarre parce que sur le papier c'est parfait mais à la lecture, il manque quelque chose. Mais revenons à notre lecture.

J'ai été ravie que celle-ci soit consacrée à Dominic, le marquis de Merton, ce jeune homme tellement imbu de lui-même. L'autrice a su complètement nous retourner la tête pour faire de ce type insupportable un très sympathique et atypique héros de romance. Cela partait mal avec un garçon assez fat, et ce, des dires même de sa mère ! Mais grâce à sa rencontre avec une jeune fille bien plus piquante que ce dont il avait l'habitude il va joliment se réveiller et être introduit à la modernité. Grand bien lui fasse et nous fasse !

Ce fut amusant de démarrer l'histoire avec cet espèce d'anti-héros, de voir les gens autour de lui conscient de cela, et prêts à tout pour le changer. J'ai aimé ainsi retrouver cette ambiance familiale qui m'est chère, aussi bien avec les Worthington qui sont partie prenante de l'histoire, hébergeant celle pour qui Dom aura un coup de foudre : Dotty alias Théa pour lui, mais étant aussi ses cousins ; qu'avec la mère et le personnel de maison de Dom. Pourquoi souhaite-t-il aider un type qui est imbuvable sur le papier ? Parce qu'en fait il n'est pas véritablement comme ça mais l'est devenu à cause de l'horrible éducation qu'il a reçu de son tuteur, une fois son père mort. le but de tout ces gens est donc de le faire redevenir lui-même !

C'est une jolie entreprise qui ne sera pas toujours simple à mener tellement il a été endoctriné. J'ai aimé d'ailleurs que l'autrice utilise ce prétexte pour évoquer les changements qui s'opèrent dans l'aristocratie anglaise au XIXe siècle, prenant plus pleinement conscience de leur rôle de protecteur vis-à-vis des pauvres gens et se mettant à voter, pour une frange de ceux-ci, des lois pour apporter leur aide à ceux dans le besoin. le personnage libéral de Dotty / Thea était ainsi tout trouvé. Elle fait le lien entre le devoir d'aumône qu'exerçait déjà les nobles avant mais qui était un pis aller et la véritable aide aux nécessiteux par des actions réelles ! J'ai ainsi apprécié que ce ne soit pas une faible femme évaporée, mais une femme douce et forte à la fois avec des convictions chevillées au corps qu'elles mettaient en pratique.

Le coup de foudre entre elle et Dom m'a semblé bien moins intéressant en comparaison. Comme avec le tome précédent, ce n'est pas la romance qui fait la saveur de cette histoire. La romance est un peu trop légère, simpliste, facile, pour ne pas dire enfantine. Il y a peut-être un peu plus de tension qu'avec Matt et Grace car Thea prend le temps d'apprendre à le connaître et que Dom résiste à ses sentiments, mais arrivé à la moitié du tome c'est déjà plié. Les scènes romantiques sont très fleur bleue et n'apporte quand grand-chose, je dois dire. C'est bien plus les changements que leur rencontre va opérer en Dom qui sont intéressants à suivre. On s'amuse d'abord de le voir la courtiser contre sa volonté, ne pouvant s'en empêcher, cédant à toutes ses demandes comme de sauver des chattons ou de recueillir un jeune orphelin. Puis, on est touché par ses tiraillements entre l'éducation strictes de son oncle et ses envies bien naturelles, ainsi que ses convictions sur la vie qui vont bien changer au grand bonheur de ses proches retrouvant ainsi le jeune garçon qu'il était autrefois.

Pas super intéressant en terme de romance à proprement parler, le dandy au grand coeur a cependant été une histoire charmante sur le sujet d'une rencontre qui change tout et nous fait voir la vie autrement. J'ai aimé assister à la transformation de cet anti-héros. J'ai aimé le voir retrouver sa famille. J'ai aimé retrouvé l'humour et la cocasserie sans-gêne de celle-ci dans une atmosphère bon enfant qui n'a pas empêché de parler de sujets durs comme la prostitution, le travail et le trafic des enfants, et le besoin de voter des lois plus libérales par les pairs du royaume. C'était une histoire à la fois enjouée et profonde. Je suis curieuse de voir quel sera le prochain Worthington à l'honneur et de quel sujet la romance sera prétexte à discussion. Ella Quinn propose ainsi à chaque fois une autre façon d'écrire des romances historiques.
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Rien à dire, j'ai juste adoré aussi :-)

L'amour, c'est voir avec le coeur ce que les autres ne peuvent simplement pas comprendre et quand enfin le masque tombe les amis d'hier sont, à vrai dire, définitivement perdus.

Pas simple de commencer sa saison avec un peu de retard dans une famille grouillante de monde et pourtant, Dotty n'a pas peur. Directement, elle s'attache au mouton noir du groupe, le cousin appelé ‘sa Marquiserie' même par les plus petits, faut dire qu'il est imbu de sa personne et semble ennuyeux à mourir et l'aventure peut alors commencer.

C'est avec beaucoup de délicatesse que l'auteure aborde des sujets difficiles à savoir le rapt de jeunes enfants et l'emprise sur des jeunes femmes, seules momentanément pendant que leurs maris militaires sont en mission, pour en faire des prostituées. On découvre alors le monde noir des bas fonds de Londres où l'opium et le poison font la loi, où les mères maquerelles se font du beurre sur le dos de pauvres naïfs, où la loi qui a court au début du XIXème siècle peut mettre à mort un enfant affamé qui vole une pomme !

Une plume toujours aussi colorée, un rythme soutenu par les bonnes actions de Dotty, un humour qui ne faiblit pas (sa Marquiserie s'y prête beaucoup), très peu de passages érotiques ici même si la passion suscite beaucoup de questions et surtout beaucoup de tendresse, de générosité et d'amour. Un roman de Noël qui fait du bien :-)

Une auteure que je vais suivre car pour tout vous dire je n'ai pas du tout apprécié le virage wokiste de son homonyme Julia Quinn. Je sais que le succès monte à la tête mais changer complètement l'Histoire pour plaire au maximum de gens dans sa saga Bridgertone, j'ai pas aimé du tout.
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"Le dandy au grand coeur" a été une lecture sympathique mais sans plus....Certes, l'histoire commence comme un bon "enemies to lovers" avec des personnages qui sont "obligés" de se marier, mais finalement, Dominic, le héros, tombe rapidement amoureux de l'héroïne Dotty....J'aurais aimé un peu plus d'enjeux, de quiproquos etc....L'histoire d'amour était trop facile.....

Ici, nous sommes un peu "trompés sur la marchandise" avec un héros, beau comme un dieu, mais avec un "balais dans le cul" qui est très prudent au niveau de choisir une épouse et pourtant, il tombe très rapidement sous le charme de Dotty...Certes, je n'ai rien à redire sur l'héroïne, qui est charmante et est une battante avec un grand coeur (au niveau des enfants pauvres ou des animaux) mais justement, cela va trop vite....

Alors certes, l'auteure tricote un "passé traumatisant" à propos du héros, qui explique sa "froideur" mais justement, le basculement et sa passion soudaine vis à vis de Dotty n'en reste pas moins surprenante....

Le récit est cependant plaisant à lire, même si, je l'avoue, vers la fin, j'ai vite expédié les pages pour en arriver au point final (du coup, vous vous doutez que ce n'est pas un point forcément positif....).

L'élément positif de cette lecture, c'est la manière dont l'auteure aborde cette époque de l'histoire de l'Angleterre où les gens les plus riches semblent totalement ignorants du désespoir de la population la plus pauvre, notamment les enfants...Du coup, on a un bon développement à ce niveau-là (notamment pour les personnages secondaires...).

Alors, je ne vais pas cracher dans la soupe et certes, ce livre est sympa à lire, mais il est facilement oubliable....

Je n'ai pas lu le 1er tome qui concerne des personnages qui apparaissent évidemment dans "Le dandy au grand coeur" mais personnellement, je vais en rester là....En tout cas, pour le moment....On verra si l'auteure nous propose quelque chose de mieux mais à ce stade, non, je n'ai pas forcément envie de connaitre la suite....Mais vu que la lecture n'a pas été désagréable non plus, je laisse la porte ouverte pour d'autres oeuvres de l'auteure, on verra bien.....

Ma note : 16,5/20
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Merton avait déjà fait deux fois le tour du parc. Il avait rencontré nombre de connaissances, mais pas celle qu’il cherchait. Il allait entreprendre un troisième circuit quand il aperçut enfin Mlle Sterne en compagnie de lady Charlotte et de sa cousine Louisa. Elle était absolument délicieuse dans une mousseline jaune pâle. Le spencer parfaitement coupé qu’elle portait laissait entrevoir le renflement de ses seins, vision enchanteresse. Une ombrelle protégeait son teint de porcelaine. Elle sourit quand il la héla. Puis Louisa dit quelque chose, et Mlle Sterne hocha la tête tandis que son beau sourire s’évanouissait. Qu’il soit damné s’il allait laisser sa cousine l’intimider ! — Bonjour, mademoiselle Sterne. Elle exécuta une révérence si gracieuse qu’il crut que son cœur allait s’arrêter. — Bonjour, monsieur. Quand elle releva les yeux vers lui, ils étaient de la couleur des feuilles nouvelles au printemps. Il s’inclina et baisa doucement ses doigts gantés. — Quel heureux hasard de vous revoir. Une légère rougeur lui monta aux joues. Elle inclina la tête. Quelle dignité dans ses manières ! Oui, elle devait être au moins fille de vicomte. — J’en suis ravie aussi, monsieur, répondit-elle. Elle avait une voix grave, plaisante. Qu’il aurait pu écouter pendant des heures, au petit déjeuner et au dîner… et la nuit, oui, surtout la nuit. Il déglutit. Dans un lit, avec ses boucles noires cascadant autour d’elle et ses lèvres si pleines, si roses… Plus que tout, il voulait les goûter, les sentir… Oh, Seigneur, était-il vraiment en train de nourrir ce genre d’idées à propos d’une innocente ? Les gentlemen étaient censés prendre leur plaisir avec des maîtresses et non imposer le fardeau de besoins aussi primitifs à leurs épouses. Il était en train de devenir fou. Tout cela devait s’arrêter.
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— Mademoiselle Sterne, puis-je ? Dotty lâcha le souffle qu’elle retenait. — Merci, monsieur. Le contact de sa main, même à travers leurs gants, fut électrique. Quand elle se redressa, ses yeux de ce bleu si particulier, comme un ciel juste avant la nuit, étincelèrent. Ils prirent place sur la piste. — Mademoiselle Sterne, permettez-moi de vous dire que vous êtes la plus belle des dames présentes ce soir. Il était non seulement très séduisant, mais aussi charmant. Était-il convenable de complimenter un gentleman ? — Merci. Vous-même êtes extrêmement élégant. Son regard parut se réchauffer. — Merci, dit-il à son tour. Il la fit virevolter avec une grâce stupéfiante. Elle avait l’impression de voler. En dépit de tout ce qu’on lui avait dit, Merton semblait être un homme doux et attentionné. Louisa et Charlotte devaient se tromper sur son compte. Quant à Dom, il ne pensait pas avoir jamais dansé avec une dame possédant un tel maintien. Son corps épousait parfaitement le sien et il avait l’impression de tenir une plume. Son rire l’enchantait. — Puis-je vous proposer une promenade dans mon cabriolet demain ? Elle baissa timidement les yeux avant de les relever. — Si Grace n’y voit aucune objection, j’accepte avec joie. Il réprima un grognement. Worthington n’allait pas lui faciliter la tâche. Mais comment faire autrement ? — Alors, je lui en ferai la demande.
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Il ne souhaitait en aucun cas aimer son épouse. Son oncle avait été d’une clarté absolue à ce sujet : dans un mariage, la passion et les émotions fortes devaient absolument être évitées. Elles ne conduisaient qu’au désastre. Une affection raisonnable et un compagnonnage sans heurt étaient suffisants pour les personnes d’un certain rang.
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Non qu’il désirât vraiment quitter l’Angleterre qui demeurait, selon lui, la seule nation civilisée en ce monde. Il aimait l’ordre par-dessus tout, et voyager bouleverserait sans le moindre doute ses habitudes. Il ne souhaitait pas, par exemple, visiter la France. Un pays dont les habitants souhaitaient trancher la tête des meilleurs d’entre eux – les aristocrates – ne méritait pas qu’on s’y intéresse. Il était essentiel de respecter l’ordre des choses. L’existence était bien meilleure quand chacun suivait les règles et restait à sa place. Il envisagea encore une fois de rouvrir Merton House pour la saison, mais à quoi bon sans la présence de sa mère qui, après lui avoir fait part de son souhait de le voir convoler, était demeurée dans leur domaine à la campagne ? Si elle n’était pas là pour servir d’hôtesse, il ne pourrait y organiser la moindre réception, sauf peut-être pour ses amis les plus proches. Non, l’hôtel convenait mieux pour le peu de temps qu’il comptait passer en ville, et il ne lui en faudrait pas beaucoup pour se trouver une femme. Marquis et doté d’une fortune considérable, il faisait un parti plus qu’enviable.
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Dotty arriva à Stanwood House, dans Mayfair, peu après 15 heures. Selon les lettres de Charlotte, les Carpenter et les Vivers s’entendaient à merveille. La mère de Louisa, la comtesse douairière, vivait aussi avec eux, Matt étant cependant le seul tuteur légal de ses quatre sœurs. Lorsque Royston, le majordome de Stanwood House, ouvrit la porte, Dotty faillit bien se faire piétiner par une horde d’enfants menée par Daisy, l’énorme danois des Carpenter. — Nous avons vu ta voiture arriver, cria une petite voix suraiguë. Daisy essaya de s’envelopper autour de ses jambes pendant que Charlotte et une jeune dame aux cheveux bruns – Louisa, sans doute – s’avançaient. Dotty éclata de rire. — Je ne pensais pas recevoir un tel accueil. Un aboiement sonore retentit au bout du hall. — Et voilà Duke, annonça Charlotte. — Assez. Laissez-la au moins entrer dans la maison. La voix de stentor de lord Worthington fit reculer tout le monde, humains et bêtes, à l’exception de Charlotte et de Louisa.
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