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sur 848 notes
Si Pierre Rabhi avait vécu au moyen-âge, il aurait été considéré comme un saint. Sa vie, son cheminement intérieur, sa foi, son ascèse, et son amour du prochain tiennent en effet du miracle. Saint Rabhi, priez pour nous !
Mais moi, pauvre pécheur, pétri de défauts, vivant au coeur d'une grande agglomération urbaine, que puis-je faire de cette perfection et de sa fameuse « sobriété heureuse » ?
Au-delà des nombreux désaccords que je peux avoir en toute modestie avec certaines de ses prises de position, ce livre a le mérite extraordinaire de nous montrer un chemin qui pourrait nous éviter le mur vers lequel nos sociétés de surabondance sont en train de foncer allègrement.
Des choses m'ont gêné dans ce livre, notamment quand Pierre Rabhi magnifie le passé, cet Eden à jamais perdu, et voit la modernité comme une véritable imposture (vade retro, satanas !). C'est faire peu de cas de cette espérance de vie qui, grâce à la modernité, a bondi de plusieurs décennies en quelques générations. Et cette agriculture autosuffisante dans de petites exploitations familiales dont il rêve sera-t-elle capable de nourrir 10 milliards de femmes et d'hommes ? Je ne sais pas. Au risque d'offusquer Pierre Rabhi, je vois là une préoccupation de nantis.
En revanche, le livre est captivant quand l'auteur évoque ce que nous pouvons faire dans nos sphères privées, loin des politiques et des vieilles idéologies, pour revenir à un esprit de modération, unique moyen pour freiner cette société de consommation débridée qui fait tant de mal à notre environnement et à nos âmes. C'est ce qu'il appelle de manière très poétique « la part du colibri ».
Un livre passionnant, humaniste et généreux, qui nous fait réfléchir sur le sens de nos vies et de nos valeurs.



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Pierre Rabhi est un septuagénaire pressé. Il est sorti de son champ en Ardèche, il y a quelques décennies pour former les gens à l'agriculture biologique et expliquer à ceux qui veulent l'entendre que le progrès, tel que la société de consommation le présente, nous mène droit dans le mur. de plus, il soutient un nombre important d'associations non seulement écologiques mais aussi et entre autres la pédagogie Montessori. A-t-il encore du temps pour écrire?

Oui, le temps semble lui manquer de re-développer et de ré-expliquer. Peut-être de là vient son propos que j'ai trouvé trop concis. Une centaine de pages.

Pourtant la partie où il parle de sa vie est particulièrement intéressante et aurait mérité un développement plus important. Car sa vie est un exemple de sobriété heureuse. Et il me semble que c'est assez rare les personnalités influentes qui font ce qu'elles disent.

En dehors du récit de sa vie, sa vision du progrès pourrait sembler caricaturale et l'alternative qu'il propose, sans doute utopiste.
Par exemple, concernant l'éducation, il met tout le monde dans le même panier libéral comme responsable des échecs scolaires. Seule la pédagogie Montessori basée sur le sensoriel et puis tout ce qui est l'apprentissage manuel trouvent grâce à ses yeux. Mais cette partie est trop succincte.

Cela dit, on pourrait me répondre que PR renvoie souvent le lecteur à ses précédents livres où il y développe ces différents points.

Pour finir, j'ai le sentiment que pour réfléchir sur l'avenir de notre société, l'avis d'un autodidacte, tel que Pierre Rabhi, compte!


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Pierre Rabhi ne se risque pas à proposer une destination et un kilométrage pour préciser l'horizon du trajet qu'il nous incite à accomplir. D'ailleurs, malgré quelques références exactes à des faits sociétaires, économiques et écologiques actuels, Pierre Rabhi se présente moins comme un maître faisant profession d'enseigner à des élèves ignorants les principes rationnels qui devraient nous engager vers une sobriété heureuse, que conteur habile à éveiller chez ses lecteurs des sentiments troublants, héritages d'un regret ancien, tristesse d'une solitude aux origines incernables. Perd-on seulement la qualité de vie liée à l'entretien d'un environnement riche et frémissant, ou perd-on encore davantage ?


Pierre Rabhi exprime simplement son espoir : « Je rêve souvent à l'avènement d'un nouveau paysan gouvernant sa petite ferme comme un souverain libre en son petit royaume ». On peut très souvent relier les réflexions de Pierre Rabhi à celles de Simone Weil dans l'Enracinement. Il évoque le souvenir de son père forgeron qui a dû se soumettre au rythme de travail imposé des mineurs. le forgeron fier qu'était son père est alors devenu un esclave -muet, inconsistant, lointain. le monde du travail avait séparé l'enfant de son père. le travail avait provoqué l'arrachement du fils à son père. Et cela me rappelle cette proposition de Weil, qui souhaitait que l'enfant puisse redonner du sens au travail de son père en faisant du travail un art de vivre total en créant de petits ateliers : « coopératifs ou non, ces petits ateliers ne seraient pas des casernes. Un ouvrier pourrait parfois montrer à sa femme le lieu où il travaille, sa machine, comme ils ont été si heureux de le faire en juin 1936, à la faveur de l'occupation. Les enfants viendraient après la classe y retrouver leur père et apprendre à travailler, à l'âge où le travail est de bien loin le plus passionnant des jeux ».


L'originalité de Pierre Rabhi est de souligner l'importance cruciale du maintien de liens sociaux purs, c'est-à-dire non corrompus par des intérêts financiers directs ou indirects (le divertissement égoïste et consumériste fait ainsi partie de cette dernière catégorie). Serions-nous à la fin d'une ère qui a été jusqu'au bout de sa conception hégémonique d'une certaine rationalité ?


« C'est sous l'inspiration d'une rationalité sans âme que s'est construit le monde actuel. Il est comme dépoétisé, propice à l'ennui et au désabusement. »


On pourrait à la limite s'amuser de cette rationalité-divine si elle n'avait pas la tendance malfaisante à nier les tendances irrationnelles de l'esprit humain et, partant, des institutions qu'il met parfois en place :


« Il sera toujours impossible de comprendre la marche du monde sans tenir compte de l'irrationalité humaine. Les pires violences, telles les guerres, ont pour mobile les croyances, les nationalismes, les idéologies, des mythes et des symboles plus que des enjeux tangibles, comme les territoires souvent évoqués, qui ne sont que des alibis. »


Les propositions de Pierre Rabhi sont utopiques s'il s'agit de les appliquer telles quelles à notre monde. Ce qu'il faudrait ? Un renversement de toutes les structures actuelles. Mais cela ne se ferait pas sans violence, et Pierre Rabhi ne veut pas déborder dans l'imaginaire révolutionnaire. Tout ce qu'il propose en attendant la résolution de l'antagonisme, c'est de se mettre en cohérence à chaque fois qu'il est possible de le faire.


« La sobriété […] devient facteur de justice et d'équité, mais cela nécessite obligatoirement de renoncer au modèle actuel, fondé sur la toute-puissance du lucre et à lui dévoué. »


Pierre Rabhi ne tarit pas d'initiatives et on trouvera à la fin de son ouvrage la liste de toutes les associations et projets qu'il a mis en place depuis de longues années. Ces alternatives tournent autour de l'idée de créer des structures à taille humaine. On ne se situerait plus dans l'immensité du monde, d'un continent ou même d'un pays, mais dans la proximité des relations d'échange et de connaissance. de plus en plus de réseaux de cette nature se développent récemment: AMAP, commerces de proximité, services d'échange local... et il semblerait que dans un premier temps, Pierre Rabhi souhaite surtout développer cet aspect-là.Il n'est pas qu'un intellectuel spéculant, il est aussi un homme de terrain et cette situation est déjà, à elle seule, un premier remède au désenchantement. Vers la sobriété heureuse n'est pas un livre de greenwashing de plus, dans la déferlante actuelle parfois cynique qui semble vouloir faire son beurre de la famine de l'humanité.
Lien : http://colimasson.blogspot.f..
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Pierre Rabhy, cet homme au regard malicieux, nous assène quelques vérités sur l'état de notre petite planète et sur les débordements d'une humanité au bord de l'implosion. À l'image d'un vieux sage, il nous conte un avenir bien morose et nous invite à retrouver un mode de vie en adéquation avec la nature. Lorsqu'on parcourt son ouvrage, on ne peut qu'adhérer à son mode de pensée. Il nous incite, par des phrases bien senties et des idées qui touchent le plus profond de notre être, à la réflexion. À chaque page une citation nous parle, nous émeut, on ne peut qu'approuver son raisonnement mais, car oui, il y a un mais, même si l'on partage ses idées, ce n'est que pure utopie que de vouloir changer une civilisation aussi formatée que la nôtre où l'avenir ne s'annonce, il faut se l'avouer, guère radieux. Lancée à vive allure sur une voie sans issue, notre civilisation basée sur le virtuel ne s'arrêtera, à l'image de ces grands et puissants empires qui nous ont précédé, que face à sa propre destruction,s'effondrant sur elle-même. C'est alors qu'à l'avènement de cette nouvelle et peut-être ultime épreuve, que les théories de ce visionnaire qu'est Pierre Rabhy prendront tout leur sens. En attendant, otages au coeur d'un système qui tente désespérément de nous faire croire en ses valeurs de consommation, nous continuons notre politique de l'autruche en espérant que tous ceux qui nous mentent, de mandat en mandat, puissent un jour avoir le courage d'éveiller une conscience collective qui pourrait susciter une indignation suffisamment puissante pour éviter une immense catastrophe planétaire. Je terminerai cette critique par la phrase d'un ami qui, à sa manière, résiste à la société de consommation en disant à ses enfants : " Si vous n'êtes pas sages je vous emmène au Mac Do".
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Ce bouquin m'a été conseillé par une amie dont son fils a fait un stage chez Pierre Rabhi. Un essai qui conseille comment modifier notre manière de vivre pour un mieux-être. Il nous parle de sa jeunesse en Algérie et son arrivée en île de France, puis dans les Cévennes. Montre, par du vécu, la stupidité de l'homme avide d'argent quitte à y perdre sa sobriété. Les récits sur ce sujet qui se passent en Afrique m'ont touchée. de bonnes idées. Ah si les politiques essayaient de mettre en pratique certains préceptes de ces sages ?
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Vers la sobriété heureuse, cet opus de Pierre Rabhi se lit rapidement, le temps d'un après-midi pluvieux, à l'ombre d'un arbre dans un parc ou un jardin. Sa réflexion est émaillée de souvenirs personnels, qui illustrent ce que fut son chemin de vie vers la sobriété heureuse, même s'il reconnait qu'en fin de parcours, il jouissait du confort minimum occidental. Dans la période que nous traversons où chaque évènement climatique anormalement exacerbé nous rappelle que le modèle de croissance perpétuelle, qui prélève des ressources en quantités limitées dans un espace contraint : la planète, ne peut que nous conduire au désastre. Et l'auteur de conclure que les pythies les plus funestes ou les plus matérialistes les plus confiants en un avenir sous le contrôle du progrès sont soumis à la volonté humaine. le futur sera ce que nous en ferons…
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A la fois manifeste contre le système financier qui met en échec la modernité au détriment de l'environnement et profession de foi d'un homme qui a voué son existence à la terre nourricière, "Vers la sobriété heureuse" est un très beau texte aux allures combinées de conte philosophique, d'essai philosophique et de doctrine philosophique.

Pierre Rabhi s'est imposé au fil des décennies comme la voix et la voie vers une économie basée sur la décroissance. Mettant l'écologie au coeur de son discours, ayant lui-même fait avec sa famille l'expérience d'une vie de sobriété heureuse, cet enfant du désert né en Algérie a à coeur l'analyse des différentes cultures et des économies qui y sont reliées. Prônant un retour à la terre engendrant le respect universel et la satiété du confort, Pierre Rabhi dénonce les faits, explique et démontre ses théories avec des mots simples, des arguments percutants, un bon sens à toute épreuve et un style accessible à tous.

"Quelle planète laisserons-nous à nos enfants ? Quels enfants laisserons-nous à la planète?"

"Travaillons-nous pour vivre, ou vivons-nous pour travailler ?"

"En choisissant le modèle de développement responsable du désastre, les pays émergents contribuent à accélérer un processus qui ne peut qu'être fatal à l'espèce humaine. Faut-il encore et encore le redire ? on ne peut appliquer à une planète naturellement limitée un principe artificiel illimité."

"La terre ne nous appartient pas, nous appartenons à la terre."

"La vie n'est une belle aventure que lorsqu'elle est jalonnée de petits ou grands défis à surmonter, qui entretiennent la vigilance, suscitent la créativité, stimulent l'imagination et, pour tout dire, déclenchent l'enthousiasme, à savoir le divin en nous. La joie de vivre est une valeur suprême à laquelle nous aspirons tous, mais que des milliards de dollars ne peuvent offrir."

Cri d'alarme résonnant plus haut et plus fort qu'une morale de bonne conscience, "Vers la sobriété heureuse" pose le dogme du respect de l'homme concomitant au respect de la terre et de ses ressources. Fermement érigé contre la société de consommation et ses dangers de tous ordres, Pierre Rabhi appelle à la prise de conscience et, à l'instar de l'économiste Nicholas Roegen, à une "décroissance soutenable".

Réduire l'idéologie de Pierre Rabhi a une simple problématique écolo serait réducteur car il s'agit d'une réaction en chaîne partant de la préservation de la terre et du bon usage de ses ressources jusqu'à la dignité sociale de chaque individu. Pierre Rabhi n'a rien de l'activiste agressif, il dégage au contraire la sagesse paisible et ancestrale du sage et ses analyses sont pétries non seulement d'expériences concrètes mais encore de sociologie, d'économie, de philosophie, d'une forme de spiritualité et d'anthropologie. Et s'il n'a aucune confiance en les Etats dit "développés" pour apporter les solutions qui s'imposent, il garde foi en l'homme qui rejette l'aveuglement ; son appel à la sobriété heureuse peut ainsi résonner dans le coeur de chaque humain ayant des yeux et des oreilles pour voir et entendre.

Clamons-le haut et fort : il est urgent de ralentir !


Challenge MULTI-DÉFIS 2020
Challenge des 50 objets
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Pierre Rabhi est un humaniste amoureux de la vie et de la nature.
Il met le doigt sur notre société de consommation basée sur l'index de l'argent. Il propose des solutions, un retour à la terre, un retour aux valeurs vraies.
Pourquoi dépenser tant, pour gagner du temps, pour avoir toujours plus, tout de suite...
La vie vaut plus que ce que notre société actuelle nous propose. Il faut se poser les vraies questions, il faut nous recentrer sur l'indispensable et prendre plaisir dans l'essentiel.
Un livre à lire. Des solutions sont possibles, à grande ou à petite échelle...
La part du Colibri !
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Un livre conscience, appel à l'éveil, rappel de nos devoirs, signal d'alarme, livre mise en garde, désillusion, doute devant une « civilisation qui a fait de la cravate le noeud coulant symbolique de la strangulation quotidienne », en quelques mots un grand message d'amour. Pierre Rabhi ne fait pas l'éloge de notre modernité, mais une « critique radicale. »p.35
C'est notre histoire, sans les embellis publicitaires, ni les notes trop sonores des clairons de la victoire, c'est un froncement de sourcils, un regard attentif, une expression sans masque et très inquiète de notre réalité et de nos agissements. La Terre crie au secours, depuis longtemps maintenant, et « quelle qu'elle soit la manière dont on aborde la modération en tant que nécessité incontournable, une certitude demeure : les limites qu'impose – par sa constitution même – la planète Terre rendent irréaliste et absurde le principe de croissance économique infinie. »p.9
Le ressenti c'est la chair de poule avec un tout petit grain d'espoir, la colère aussi grande qu'impuissante de mon statut de colibri.
Vers la sobriété heureuse est un livre à citer « pour une indignation constructive »p.129
« Il est difficile de ne pas être indigné par la marche et l'état du monde. On a le sentiment d'un immense gâchis, qui aurait pu être évité si l'on avait adopté un modèle de société alliant intelligence et générosité. »p.129
Et Pierre Rabhi de continuer pour dire que « L'humanité est versatile, imprévisible, mue par des mécanismes subjectifs incontrôlables... »p.129
« Le temps est venu de savoir où nous voulons aller et quelle vie nous voulons vivre pour que notre passage sur terre ait un sens ; car il faut bien reconnaître que pour l'instant, au vu de ce que notre présence au monde a provoqué sur la sphère vivante, cette présence évoquerait plutôt un regrettable accident. »p.131
L'homme est angoissé, la société est anxiogène, on interroge la science, on appelle un dieu, on donne la paroles aux philosophes pour finalement mélanger un optimisme d'un « imbécile heureux » avec un pessimisme d'un « imbécile triste »p.131
« Tout cela ne nous éclairera jamais tant que nous ne comprendrons pas que toute crise humaine est issue de l'humain et que, mis à part les facteurs que nous ne pouvons maîtriser, l'avenir sera ce que les humains feront. Rien d'autre. »p.132
S'indigner, comme une force qui nous garde en vie et nous tient debout, qui fait travailler notre conscience et l'attise vers l'insurrection contre la pensée qui a « livré la beauté, la majesté de la vie et l'être humain lui-même à la vulgarité de la finance »p.39
L'homme, en s'autoproclamant roi « la subordination de la nature fut déclarée »p.37, la terre est devenue des ressources à exploiter, sans modération. La nature, n'aurait-elle pas « fait advenir l'humain à seule fin d'en être meurtrie » ?, et cela par des civilisations « dites élaborées »p.38
Le triste paradoxe de notre époque est la claustration qui touche la psyché humaine. L'écrit cède la place à l'écran, les espaces ouverts aux petits espaces, les ouvertures au cloisonnement, la confiance à l'insécurité et la suspicion, la personne est devenue dépendante des outils qui ont été créés pour la libérer !
La sobriété, le chemin à parcourir pour éviter les excès tentants et dangereux des images et discours qui cachent la vérité, le nouveau pouvoir de « l'indiscrétion légalisée » p.44, l'argent roi tout puissant.
« Le temps ne serait-il pas venu d'instaurer graduellement une existence où les rythmes et le cadences, les outils et les moyens seraient maîtrisés par une conscience individuelle et collective enfin libérée des illusions ? A cela aussi, la sobriété peut contribuer. »p.45
Un livre à lire, relire et faire connaître aux jeunes générations en train de se former, un livre qui redit avec force « qu'il est absolument évident que c'est par le changement positif des individus que le monde changera positivement. Il n'y a pas d'autre voie. »p.61 La Terre nous le demande pour notre avenir.
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Attention Pépite !

Un jour j'ai eu une idée : une école de BON SENS ! Pierre Rabbhi en serait le Directeur à vie! Une voix et un phare depuis plus de 60 dans le domaine de l'agriculture et en matière "du savoir vivre écologique" ... ce philosophe averti en permaculture prône une agriculture raisonnée et écoresponsable...un sage avant l'heure, il faudrait que les politiques l'entendent !

...Un Homme à l'écoute de la Terre et des Hommes

A lire en intraveineuse ... URGENT !!! Précipitez -vous !
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