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3,9

sur 859 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je m'attendais à un essai un peu plus substantiel que ces pages qui m'ont semblées bien décousues.
Elles débordent il est vrai de candeur, de sagesse et aussi, en forte quantité, d'évidences.
Bref je me suis surtout senti un peu salaud de ne pas adhérer entièrement à cet essai !
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Livre qui nous interpelle sur notre mode de vie, à la fois du point de vue matériel, avec la menace sur l'environnement, mais aussi, et c'est plus original, sur notre relation intime avec le monde. J'apprécie beaucoup le fait que Pierre Rabhi dise clairement que le mode de vie qu'il a choisi est difficile, et qu'il y a eu des moments de doutes, pour lui et sa compagne. On reste néanmoins un peu sur sa faim : au-delà du constat, que peut-on faire ? Peut-on imaginer que 6 milliards d'humains puissent vivre comme P.Rabhi ?
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Pierre Rabhi propose une société idéale dans le partage, la communion des biens, des savoirs, avec un partage de la terre. A la fin, il donne des précisions sur les structures qui oeuvrent pour le développement de la terre. C'est un livre bien écrit, réaliste sur certains points (les bienfaits de ce qu'il dénonce : le capitalisme entre autres) mais totalement idéaliste sur d'autres (la société qu'il prône, difficile en ville).
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Dans cet essai, Pierre Rabhi apporte son témoignage sur ce qu'il nomme la « sobriété heureuse ». Il nous fait part de ses origines algériennes et de son arrivée en France. Il développe sur son choix d'un retour à la terre et donne son opinion sur la modernité et la machine économique qui pousse à la consommation.

J'ai apprécié de découvrir un peu plus l'homme et son passé. On sent dans ce livre, son attachement à ses racines, à la façon de vivre avec juste le nécessaire de l'époque d'avant la mondialisation.

Il explique en quoi la société actuelle est gangrenée par la surconsommation et Pierre Rabhi tient la place d'un sage prônant un retour à l'essentiel. Un discours somme toute utopique. Sa vision de l'éducation « classique » est réductrice puisqu'il la voit comme responsable de l'échec scolaire et que seules les pédagogies alternatives comme Montessori pourront changer les chose.

Beaucoup de sujets abordés mais de façon trop concise. Il fait référence à ses précédents ouvrages mais ne développe pas assez les points importants dans ce livre. Il parle peu de sa vie qui est pourtant un exemple de sobriété.

Un discours politique écologiste qui aurait mérité de proposer plus de solutions concrètes pour faire changer les choses. Il me faudra me plonger dans ces autres livres pour en savoir plus… Néanmoins, cet ouvrage a l'avantage de faire réfléchir sur l'avenir de notre société en espérant un jour, une prise de conscience générale.
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Impossible d'apporter une quelconque contribution aux propos d'un homme qui, à l'âge où nous rêvions d'utopisme, se rebellait et mettait en accord parfait ses paroles et ses actes. Parmi tous ceux qui discourent sur l'avenir de la planète combien acceptent de vivre ce qu'ils prophétisent ? Chapeau bas Mr Rabhi. Votre livre n'est pas un recueil d'idées mais bien le récit simple de votre vie. Il en est d'autant plus crédible. Et pourtant je suis resté sur ma faim. Vous l'avouez vous-même vous ne parvenez à décrire ce que vous qualifiez de sobriété. Vous essayez de nous en faire percevoir les parfums mais nous laissez en bordure de chemin, nous qui ne pouvons respirer sur vos terres. Quelle frustration ! Serait ce à croire que cette sobriété tient de la religion, d'une foi en la terre qui ne se révèle qu'aux initiés ou à ceux et celles qui peuvent en percevoir l'âme ?
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Manifeste, cri d'alerte, essai philosophique, autant de termes pouvant qualifier, Vers la sobriété heureuse de Pierre Rabhi.
Tant de questions fondamentales posées dans cet ouvrage, un mélange de fatalisme et d'espoir. Il a le mérite de nous interroger sur le vrai sens de la vie, sur le rôle de chacun dans la société et de nos relations avec l'autre.
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le parcours d'un homme pour donner une belle leçon de vie. Pierre Rabhi nous fait partager sa réflexion sur le monde et sa façon de le repenser en dehors des modèles établie. Il nous aide à nous poser la question du matérialisme et de ses conséquences sur notre planète. Ses choix de vie invite effectivement à la sobriété.....
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Un livre intéressant pour moi qui aime jardiner, en particulier le potager, il m'éclaire et m'ouvre des pistes pour jardiner plus en accord avec la nature.
Pour le côté plus politique, cela correspond pour moi, plus à un idéal difficile à mettre en oeuvre dans notre société telle qu'elle est devenue.
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J'ai bien aimé le début de ce livre, j'y ai trouvé bcp de réflexions pleines de bon sens et d'humanité, voire d'humour, concernant cette vie de dingue que nous menons. Mais c'est justement parce que nous sommes totalement névrosés que nous avons besoin de nous activer (même si c'est en polluant), chercher le plaisir (parfois jusqu'à l'excès), le sentiment de liberté (quitte à nuire à celle des autres), celui d'être vivant (jusqu'aux sensations fortes et aux prises de risque). Il y a aussi des réflexions intéressantes sur les enfants, les femmes et les retraités, leur place et leur importance dans la société, actuelle et future.

Alors on peut se dire que c'est bcp d'arbres coupés pour pas grand chose, mais faite le vous prêter ou offrez le après l'avoir lu et vous verrez que c'est un livre qui fait quand même du bien, plein de bons sentiments et de bonnes intentions, voire de bonne idées. Mais hélas pas assez développées. Et c'est donc un petit texte qui j'en ai peur ne marquera pas beaucoup les esprits. Il permettra simplement de prendre un peu de recul par rapport au monde hyperactif dans lequel on se débat. Tel une simple respiration, une pause avant de repartir dans l'heure de pointe, l'agenda surchargé... On peut même aller plus loin en pensant que Pierre Rabhi est devenu ce qu'il dénonce : un produit de consommation, à l'image de ce livre, petit, pas cher, vite acheté, vite lu, vite consommé, avant de passer à autre chose (la fin du livre ressemble à une compilation de tracts...) ; facilement glissé dans le caddie de la ménagère afin d'y mettre un peu de vert, un peu d'évasion et de poésie aussi, c'est toujours ça de pris...

Ce qui m'a le plus plu c'est que Pierre Rabhi n'idéalise pas des être humains soit-disant purs qui seraient pervertis par un système venu d'en haut. le système est fait par les gens et il faut donc changer les esprits pour changer le système. Si ce court essai peut changer les mentalités, alors Pierre Rabhi, tel le colibri aura « fait sa part ».
S'il n'idéalise pas les hommes, il idéalise déjà beaucoup plus la nature, l'autre pilier que Pierre Rabhi appelle à remettre au centre de nos préoccupations. Il a beau s'en défendre, il y a chez cet auteur un air d'authenticité rurale, un esprit passéiste et quelque peu rétrograde. Il est même dangereux à mon sens de vouloir faire « revenir à la Terre » des milliards d'être humains... La Terre ne s'en remettrait pas. Cela peut paraître paradoxal mais des villes peuvent être plus écolo que la campagne.

Pierre Rabhi insiste donc beaucoup sur la nécessité d'avoir des racines. Malheureusement il semble oublier que nous avons tout autant et peut-être même plus besoin d'ailes. Quand il dit que « La planète Terre est à ce jour la seule oasis de vie que nous connaissons au sein d'un immense désert sidéral » et qu'il reprend l'idée selon laquelle une croissance infinie dans un monde fini (La Terre donc) est une folie il semble oublier la conquête et bientôt la colonisation spatiale, toutes ces aventures qui font rêver les hommes depuis toujours. Et surtout depuis que la religion et autres croyances ont grandement perdu de leur influence. C'est la science qui dorénavant fait avancer le monde et il faut que ça continue. Car malgré tous les risques et excès c'est de là que viendra notre salut et pas d'un hypothétique retour en arrière. La modération est une belle idée, une sorte d'éco-philosophie que l'on peut essayer d'appliquer au quotidien. Mais je pense qu'elle n'est pas généralisable à l'humanité toute entière. Les hommes sont beaucoup trop excessifs pour cela. Et je ne crois pas qu'on pourra changer cela, je ne suis même pas sûr que cela soit souhaitable.
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On ne présente plus Pierre Rabhi. Véritable star du mouvement altermondialiste, il prône une décroissance bienfaitrice, une sobriété heureuse, l'autonomie alimentaire, une agro-écologie généralisée, la protection de la biodiversité, une insurrection des consciences. de son enfance dans le Sahara algérien, il garde cette notion de vie simple et rationnelle qui le satisfait davantage que les promesses de bonheur proférées par nos sociétés modernes de course au profit et aux consommations.

Ce livre est un essai court, facilement abordable, qui retrace le cheminement de Pierre Rabhi à travers ses réflexions, ses combats, pour conclure par la présentation des fondation / association / mouvement qu'il a fondés.

Si on connaît déjà le discours et la cause, on n'apprend pas grand-chose, le livre apparaît comme une présentation générale du discours sur la nécessité de la décroissance et du retour à la terre. Il n'est pas moins question dans ce livre de la personne de Pierre Rabhi que de la thèse qu'il prône. Cela peut paraître par moment assez égocentré, si l'on accepte pas qu'il souhaite uniquement (ou presque) se baser sur son propre vécu.

Ce qui m'a davantage intéressée, c'est lorsque Pierre Rabhi aborde, dans sa vision d'une société plus juste, la nécessité d'un rééquilibrage homme/femme véritable, et également lorsqu'il évoque le rôle indispensable d'une éducation tournée vers, justement, la sobriété heureuse, et non pas la surabondance et la sur-sollicitation.
Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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