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3,44

sur 154 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je ne sais pas si c'est parce que j'ai lu Evangile pour un gueux avant La madone de Notre Dame, mais j'ai été un peu déçue par ce premier volet des aventures du père Kern alors que j'avais beaucoup aimé le second et que j'en attendais forcément beaucoup.
Cela reste un bon roman policier, mais je l'ai trouvé moins original.
J'ai également trouvé que le personnage du père Kern était un peu moins fouillé et que l'auteur insistait un peu trop sur ses souffrances physiques.
Ceci dit, c'est plutôt bon signe quand une série s'améliore à chaque tome, et j'attends donc avec impatience le prochain ouvrage d'Alexis Ragougneau.
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Au lendemain de l'Assomption, une jeune femme est retrouvée morte dans la cathédrale Notre-Dame.

Au moment d'ouvrir ses portes aux visiteurs, le sacristain ne s'est aperçu de rien. La victime était assise sur un banc, le regard dirigé vers la statue de la vierge Notre-Dame des Sept Douleurs. Rien ne laisser présager qu'elle était morte. Elle avait simplement l'air de se recueillir, comme de nombreux fidèles chaque jour.

Notre homme se demanda toutefois comment elle avait bien pu entrer… alors que le sanctuaire était fermé au public. Ce n'est que lorsqu'il entendit des cris, qu'il comprit que quelque chose ne tournait pas rond... ( lire plus sur www.exquimots.fr)

« La Madone de Notre-Dame » est le premier roman d'Alexis Ragougneau. Il a reçu le prix des lecteurs 2014. Un bon petit roman policier à découvrir.

Lien : http://www.exquimots.fr
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[4ème de couverture : La police et Claire Kauffmann, la procureur, s'interrogent. Qui est cette morte à la robe blanche ? Au nom de quelle abomination lui a-t-on scellé le vagin à la cire de cierge ? Sa présence lors de la procession du 15 août tenait-elle de la provocation ou de la ferveur religieuse ? le Père Kern, le prêtre de Notre-Dame, est persuadé que l'enquête fait fausse route. Pour élucider le mystère de la Madonne, l'homme de foi remontera jusqu'au racine du mal...]

Lecture parfaite pour un après-midi pluvieux ou sur une chaise longue à paresser au soleil ou encore un voyage en train, avion. La Madone de Notre Dame n'est pas, pour moi, un roman mais un scénario de film. Ecrit avec beaucoup de dialogues, peu de descriptions et une écriture très nerveuse, l'ouvrage d'Alexis Ragougneau se lit d'une traite.
J'ai bien aimé les passages dans la cathédrale, quelques répétitions toutefois, le nombre de visiteurs par jour est répété au moins trois fois sur trois pages successives. Qui n'a pas retenu ?
Le personnage du prêtre Kern est très bien vu. Petit homme en prise avec ses propres démons c'est le seul personnage à la psychologie fouillée.
Des incohérences toutefois attention risque de spoiler
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Avouons-le directement, si je ne devais pas lire ce roman dans le cadre du Prix du Polar Points, je l'aurais abandonné dès les premières pages. Cela tient principalement au caractère du Commandant Landard, chargé de l'enquête sur la mort de Luna : il est macho, raciste, légèrement poivrot sur les bords et peu concerné par son travail… Vous imaginez le tableau ! Dès lors, je ne me voyais pas supporter le bonhomme tout au long du roman. Heureusement pour moi, il cesse d'être à l'avant-plan dès le milieu de l'histoire. Ouf !

La Madone de Notre-Dame est un très court roman, premier tome d'une série policière. Ce statut de premier tome se ressent énormément dans le traitement des personnages : l'auteur nous présente quelques éléments de leur histoire passée et nous laisse avec de nombreux questionnements dont nous devons espérer avoir les réponses par la suite. Tout cela manque quelque peu de profondeur et ne permet pas vraiment de s'attacher aux personnages.

Quant à l'intrigue, je l'ai trouvée relativement originale et bien ficelée. J'ai aimé l'importance donnée à certains personnages marginaux qui détiennent les clés du mystère. Elle relève donc le niveau de ce roman que, sans elle, j'aurais qualifié de très moyen.
Lien : http://www.maghily.be/2016/0..
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Une femme trouvée morte dans une des chapelles de Notre-Dame au soir de la procession du 15 août

Des fausses pistes en nombre impressionnant

Un suspect trop évident

Une enquête reprise par l'un des prêtres de l'église ...

et un dénouement évident mais inattendu

Un bon polar d'été caniculaire parisien ...

Une belle découverte,

Je vais attendre les prochaines productions de cet auteur ...

Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Le 16 août matin, une jeune femme courte vêtue est découverte morte dans la cathédrale Notre-Dame à Paris. La veille, une jeune homme illuminé l'avait prise à partie, il est rapidement appréhendé, l'affaire est classée. Une jeune procureur, Claire Kauffman, est en charge de l'affaire, une affaire qui s'avère plus compliquée qu'au premier abord. le père Kern, prêtre à la cathédrale, s'aperçoit très vite que le coupable idéal n'est pas le bon coupable. Soutenu par la procureur il mène sa propre enquête. le père Kern est un personnage particulier, petit, maigre, il est atteint d'une maladie des os extrêmement douloureuse. Quant à la jeune procureur elle traîne avec elle un passé traumatisant. Les personnages sont bien vus, l'intrigue, quoique plutôt classique, est bien menée. le dénouement est assez prévisible mais c'est un premier roman prometteur et agréable à lire.
Auteur à suivre...
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Tout ça pour ça ? Comme souvent quand je n'aime pas, je ne ferai pas long.

La madone de Notre Dame est l'archétype du polar (?) marketté, empruntant ci-et-là les tendances du genre qui feront son succès. Mais au final, ça ne fonctionne pas. En tout cas, pas pour moi.

Les clichés s'accumulent un à un, notamment au niveau des personnages : la jeune substitut zélée qui débute ; les deux flics, un peu couillons tout de même, non ? ; l'archevêque et les pontes du clergé unis avec quelques politiciens dans une théorie du complot permettant d'étouffer les affaires embarrassantes ; le flash-back datant de la guerre d'Algérie qui a dû forger autrefois la destinée de l'un des personnages sans que l'on imagine encore lequel... Et, cerise sur le gâteau, ce prêtre, le père Kern, sorte de Quasimodo des temps modernes, torturé, forcément torturé, qui s'improvise détective, décode le polonais par fulgurances divines, est le seul à "ne pas lâcher l'affaire", s'aventure aux portes de la luxure (ah !!! quel fabuleux mais grotesque passage chez la prostituée...) et enfin, finit par tout comprendre et s'en trouve par là même, immédiatement guéri de tous ses tracas de santé. Dites, Monsieur Ragougneau, ça ne fait pas un peu beaucoup pour un seul livre ?

Tout cela, au service d'une intrigue peu crédible dans laquelle je ne suis jamais entré.

Il reste néanmoins au crédit de cette lecture le charme de Notre-Dame de Paris, ses coulisses, son atmosphère changeante, selon que la foule des touristes l'envahit ou que le silence de la nuit s'en empare.

Un cadre qui mérite davantage d'originalité et d'authenticité.
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Au matin du 16 août une jeune femme est trouvée morte dans les travées de la cathédrale Notre-Dame de Paris. La veille, lors de la procession mariale, cette jolie fille court vêtue s'était fait remarquée et un incident avait éclaté. Pour les enquêteurs du Quai des Orfèvres voisin comme pour le père Kern, le voile de mystère qui semble recouvrir la victime va être difficile à soulever et réserve quelques mauvaises surprises.

Le premier roman d'Alexis Ragougneau commence comme un polar « whodunit » tout ce qu'il y a de plus classique associé à une description gentiment impertinente de l'envers du décor de l'usine à touristes mais encore lieu de culte qu'est Notre-Dame. Abordée avec humour cette première partie exposant les faits lance agréablement le roman. L'arrivée de personnages obéissant aux stéréotypes du genre – le prêtre portant le poids d'une culpabilité ancienne, le flic désabusé et carrément salaud, la jeune procureur traumatisée par un drame personnel – ne vient pas briser le charme et, même, concourt à installer une ambiance qui, pour n'être pas foncièrement originale à tout de même pour elle d'être bien maitrisée et, partant, plutôt séduisante.
Le reste du roman, jusqu'au dénouement final, pas vraiment surprenant et assez prévisible pour les habitués du genre, est sans doute un ton en dessous, Alexis Ragougneau se concentrant sur le personnage du père Kern et délaissant plus ou moins ceux de Claire Kauffman, la procureur, et Landard le flic sans états d'âmes dont le côté abject pouvait laisser espérer des développements intéressants et sortant un peu plus des sentiers battus.

On l'aura compris, La madone de Notre-Dame n'est certainement pas le grand polar de l'année, mais il n'en demeure pas moins qu'il s'agit d'une première incursion dans le genre plutôt réussie par un auteur qui, comme beaucoup ont sans doute trop tendance à vouloir le faire, n'a pas cherché à en chambouler, retourner ou « faire exploser » les codes, mais en use avec ce qui semble être un plaisir communicatif. Vite lu (200 petites pages), divertissant, le roman d'Alexis Ragougneau est une agréable petit découverte.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Ce livre traînait dans ma PAL depuis un bout de temps et j'ai trouvé une technique pour sortir les livres qui prennent la poussière : faire sélectionner au hasard des livres par mon conjoint. C'est une très bonne technique donc, parce que je ne pense pas que je l'aurais sorti de moi-même avant longtemps et j'ai été agréablement surprise.

De quoi parle ce roman ? d'un meurtre commis dans la cathédrale Notre-Dame de Paris et c'est loin d'être commun. C'est une bien étrange lecture après l'incendie désastreuse que l'on a connu depuis la sortie de ce livre. Il pourrait même être un livre de mémoire sur ce qu'était Notre Dame. En tout cas, c'est l'occasion idéale pour s'immerger au sein de Notre-Dame et je suis sortie de cette lecture avec l'envie d'y retourner quand ce sera de nouveau possible.

Sur une période assez courte, un prêtre de la cathédrale va enquêter sur ce meurtre et les conditions dans lesquelles il a été commis. La police a été défaillante lors de l'enquête officielle à plus d'un titre : flic raciste, préjugés, misogynie, …. Certes, cela peut paraître déstabilisant au départ qu'un prêtre s'immerge dans une enquête mais très vite, on comprend que seul un membre interne à la cathédrale peut être à même d'aller au bout de l'énigme.

L'auteur utilise à dessein un vocabulaire à la fois religieux mais également sur les termes portant sur l'architecture de la cathédrale, ce qui peut paraître difficile au départ, mais ce n'est que pour mieux nous immerger dans l'histoire.

Un peu comme dans les enquêtes de Simenon, le lecteur ne fait que suivre le prêtre dans son enquête sans réellement comprendre son cheminement de pensée. Cela n'enlève rien au suspense, car l'intrigue est prenante, le lecteur cherche à comprendre sa stratégie. le lecteur est récompensé par une fin surprenante à la fin.

Lien : https://letempsdelalecture.w..
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Les polars, souvent, en dehors de nous rapporter un fait divers plus ou moins sanglant, brossent le tableau d'un milieu, lequel nous est quelquefois totalement inconnu. En ce qui me concerne, je ne connais Notre-Dame de Paris que comme les millions de touristes qui la visitent chaque année, c'est-à-dire très superficiellement. L'un des mérites de ce livre est de nous dévoiler l'"entreprise" Notre-Dame et en particulier ses ouvriers : ecclésiastiques diversement placés dans la hiérarchie, surveillants et autres laïcs chargés de canaliser et de rentabiliser au mieux le flux touristique.
Le point de départ de l'intrigue est classique : le matin du 16 août, on découvre près d'un pilier une jeune fille morte, vêtue d'une minirobe que certains, prêtres ou paroissiens, qualifient ostensiblement d'impudique mais qui a attiré bien des regards sur elle lors de la procession de la veille, jour de l'Assomption. Elle a été étranglée et a subi un outrage sexuel assez singulier. La police mène l'enquête, bien entendu, et appréhende très vite un coupable idéal, mais ce dénouement expéditif ne satisfait pas un des prêtres de la cathédrale qui va poursuivre l'investigation et débusquer le véritable meurtrier (j'en dirais moins si le suspense était haletant mais ce n'est pas vraiment le cas...).
Outre ce prêtre, qui joue en quelque sorte le rôle du héros et qui présente des spécificités inhabituelles, des personnages secondaires bien typés eux aussi, au passé éclairant, enrichissent avantageusement l'histoire : une "substitute" un peu coincée, un détenu, un SDF polonais, le meurtrier lui-même.
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