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Michel Chandeigne (Traducteur)
EAN : 9782903721923
69 pages
Lettres vives (26/05/2000)
4.64/5   7 notes
Résumé :
La construction du poème c'est la construction du monde. Ni des symboles, ni des images, de simples créatures de l'air, des évidences obscures, des énigmes lumineuses, les formes du vent, les silences du sommeil. Les mots sont les battements d'un corps enseveli. Une source de joie dans le vide sensuel et concret qui se dessine dans la brume lente. Lettre à lettre, nous défibrons le cœur du soleil. Nous voyons dans une tour de vent un arbre ballant. Nous vivons dans ... >Voir plus
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Je voudrais dire, je voudrais dire la nudité de ta peau,
la caresse des vents et la pluie sur tes épaules,
je voudrais toucher, je voudrais te toucher, je voudrais
me trouver,
je voudrais étancher cette soif qui invente tant de noms,
je voudrais libérer la langue pour être ce monde
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La construction du poème c'est la construction du monde.
Ni des symboles, ni des images, de simples créatures
de l'air, des évidences obscures, des énigmes lumineuses,
les formes du vent, les silences du sommeil.
Les mots sont les battements d'un corps enseveli.
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J'écris là où la parole n'a pas encore été délivrée
entre l'eau et le désir, par la langue du vent
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Ecrire c'est poursuivre
ton vol invisible
qui prolonge le sépulcre de l'air
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La feuille même où j'écris serait-elle un pays de mains tendues ?
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Video de António Ramos Rosa (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de António Ramos Rosa
« […] « La poésie est parole dans le temps », Machado (1875-1939) n'a pas cessé de l'affirmer. Encore fallait-il que le temps ne se résumât pas à la pression immobile du passé sur la circonstance, ni la parole au simple ressassement de l'irrémédiable. Certes Machado […] a éprouvé une manière d'attirance étrange devant la négativité et la noirceur du destin de l'Espagne. Il ne s'y est point abandonné. Ou plutôt, avec une véhémence souvent proche du désespoir, une tendresse mêlée de répulsion et de haine, il a tenté, longuement, d'en sonder les abîmes. […] La poésie - Machado, seul de sa génération, s'en persuade - n'a plus pour tâche de répertorier pieusement les ruines ; elle se doit d'inventer le futur, cette dimension héroïque de la durée que les Espagnols ont désappris dans leur coeur, dans leur chair, dans leur langue depuis les siècles révolus de la Reconquête. […] […] Nostalgique de l'Inaltérable, à la poursuite du mouvant… Par son inachèvement même, dans son échec à s'identifier à l'Autre, la poésie d'Antonio Machado atteste, et plus fortement que certaines oeuvres mieux accomplies, la permanence et la précarité d'un chemin. Hantée par le néant, elle se refuse au constat de l'accord impossible. Prisonnière du doute et de la dispersion, elle prononce les mots d'une reconnaissance. Elle déclare la tâche indéfinie de l'homme, la même soif à partager. » (Claude Esteban.)
« […] “À combien estimez-vous ce que vous offrez en échange de notre sympathie et de nos éloges ? » Je répondrai brièvement. En valeur absolue, mon oeuvre doit en avoir bien peu, en admettant qu'elle en ait ; mais je crois - et c'est en cela que consiste sa valeur relative - avoir contribué avec elle, et en même temps que d'autres poètes de ma génération, à l'émondage de branches superflues dans l'arbre de la lyrique espagnole, et avoir travaillé avec un amour sincère pour de futurs et plus robustes printemps. » (Antonio Machado, Pour « Pages choisies », Baeza, 20 avril 1917.)
« Mystérieux, silencieux, sans cesse il allait et venait. Son regard était si profond qu'on le pouvait à peine voir. Quand il parlait, il avait un accent timide et hautain. Et l'on voyait presque toujours brûler le feu de ses pensées. Il était lumineux, profond, car il était de bonne foi. Il aurait pu être berger de mille lions et d'agneaux à la fois. Il eût gouverné les tempêtes ou porté un rayon de miel. Il chantait en des vers profonds, dont il possédait le secret, les merveilles de la vie ou de l'amour ou du plaisir. Monté sur un Pégase étrange il partit un jour en quête d'impossible. Je prie mes dieux pour Antonio, qu'ils le gardent toujours. Amen. » (Rubén Darío, Oraison pour Antonio Machado)
0:00 - Titre 0:06 - Solitudes, VI 3:52 - du chemin, XXII 4:38 - Chanson, XLI 5:39 - Humour, fantaisies, notes, LIX 7:06 - Galeries, LXXVIII 7:54 - Varia, XCV, Couplets mondains 9:38 - Champs de Castille, CXXXVI, Proverbes et chansons, XXIX 10:14 - Champs de Castille, idem, XLIII 10:29 - Prologues. Art poétique. Pour « Champs de Castille » 12:17 - Générique
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