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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je poursuis ma découverte de la littérature suisse romande, poussée par mon professeur de français (suisse également, bien entendu)…Avec une déception de plus. Si Ramuz est applaudi par nombre de ses pairs, son oeuvre « la Beauté sur la Terre » m'a tout simplement barbée.
Le style utilisé se veut rapproché du langage parlé du Lavaux ; le narrateur fait parler les différents habitants du village selon leur extraction paysanne, et ne cache pas en faire partie lui aussi. Au-delà du scénario s'enchaînent les changements brusques de temps sans raison apparente, les expressions détestables du pays de Vaud ainsi que les tournures de phrase qui feraient grimper au plafond tout adepte de la grammaire.
Il est dit que Ramuz est un excellent écrivain, et qu'il sait d'ailleurs parfaitement se servir de cette dernière ; certaines personnes le louent pour avoir osé s'exprimer tel que ses personnages l'auraient fait…Original sans doute, mais très peu agréable comme lecture.
Les nombreuses descriptions du paysage du Lavaux et des environs du lac Léman accrochent toute personne ayant déjà vu ses lieux ; on s'y replonge instantanément. Mais quel dommage que ce style simple et délibérément mal tourné vienne gâcher ces courts passages !

Du côté de l'histoire, le scénario est plutôt simple : une jeune fille élevée aux Caraïbes, dont le père est originaire du Lavaux, revient au pays (ou plutôt découvre son pays d'origine) suite à la mort de ses parents, accueillie chez son oncle. Cette beauté timide et exotique fait chavirer la vie des pêcheurs, vignerons et autres paysans de la région, qui se pressent tous pour la voir quand elle n'aspire qu'à écouter l'Italien bossu et son accordéon. Telle une pierre lancée dans des eaux calmes, Juliette est décrite comme « la lumière au milieu de l'ombre », et les descriptions de sa beauté et de la manière dont elle percute parmi les Vaudois sont multiples et…trop longues. On se perd au cours de l'histoire qui s'allonge et n'en finit plus, bien que le livre ne fasse que 200 pages.
Une grosse déception donc, pour un récit qui détient de jolies idées, mais est définitivement trop lourd.
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