Louis Raoul/5
1 notes
Résumé :
A l'heure
Où le soleil
Rappelle ses abeilles
La fatigue est grande
Et belle
Sous la peau
Nous allons retourner
Le temps d'un sommeil
A l'âge du lait
Quand nos yeux
En étaient encore
Au choix de la couleur.
Solstice d'hiver
Les grandes marées de l'ombre
Les noyés d'un très long sommeil
Et la nuit
Se mêle à la rivière
Adopte un chant
Et... >Voir plus
Où le soleil
Rappelle ses abeilles
La fatigue est grande
Et belle
Sous la peau
Nous allons retourner
Le temps d'un sommeil
A l'âge du lait
Quand nos yeux
En étaient encore
Au choix de la couleur.
Solstice d'hiver
Les grandes marées de l'ombre
Les noyés d'un très long sommeil
Et la nuit
Se mêle à la rivière
Adopte un chant
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Saison de la neige…
Saison de la neige
Qui change de nom
Du réveil de la rivière
Et de la puissance du clair
Retrouvé dans son lit
Sur les chemins
Nos pas
Font parler les feuilles
D’une autre année
Dans l’étonnement
D’un jour plus grand
Qui nous accompagne
Plus loin d’un soleil.
Saison de la neige
Qui change de nom
Du réveil de la rivière
Et de la puissance du clair
Retrouvé dans son lit
Sur les chemins
Nos pas
Font parler les feuilles
D’une autre année
Dans l’étonnement
D’un jour plus grand
Qui nous accompagne
Plus loin d’un soleil.
Avec ce qui est arrivé…
Avec ce qui est arrivé
On pourrait dire
Que c’est un nouveau chagrin
Ou bien est-ce le même
Celui d’il y a longtemps
Et dont on voudrait se départir
Mais qu’on arrange
Tout de même
Comme un bouquet
Près d’une fenêtre
Avec ce qui est arrivé
On pourrait dire
Que c’est un nouveau chagrin
Ou bien est-ce le même
Celui d’il y a longtemps
Et dont on voudrait se départir
Mais qu’on arrange
Tout de même
Comme un bouquet
Près d’une fenêtre
On s’endort…
On s’endort
Dans un Vendredi finissant
La nuit est douce
Sur les paupières
Des mots nous viennent
D’une grande solitude
Comme des traces de pas
Sur le sable
Il nous faut alors
Nous lever
Tirer le carnet
De ses rêves de forêt
Et noter
L’émergence d’une île.
On s’endort
Dans un Vendredi finissant
La nuit est douce
Sur les paupières
Des mots nous viennent
D’une grande solitude
Comme des traces de pas
Sur le sable
Il nous faut alors
Nous lever
Tirer le carnet
De ses rêves de forêt
Et noter
L’émergence d’une île.
La pluie…
La pluie
Commence à remplir
Doucement
Le silence de la chambre
Et c’est un baissé de paupières
Sur le monde
On va voyager léger
On a tout laissé en garde
Au jour qui finit
Demain
Avec tous ces chants d’arbres
On remettra en cause
La corde
Et le banc.
La pluie
Commence à remplir
Doucement
Le silence de la chambre
Et c’est un baissé de paupières
Sur le monde
On va voyager léger
On a tout laissé en garde
Au jour qui finit
Demain
Avec tous ces chants d’arbres
On remettra en cause
La corde
Et le banc.
À l’heure…
À l’heure
Où le soleil
Rappelle ses abeilles
La fatigue est grande
Et belle
Sous la peau
Nous allons retourner
Le temps d’un sommeil
A l’âge du lait
Quand nos yeux
En étaient encore
Au choix de la couleur.
À l’heure
Où le soleil
Rappelle ses abeilles
La fatigue est grande
Et belle
Sous la peau
Nous allons retourner
Le temps d’un sommeil
A l’âge du lait
Quand nos yeux
En étaient encore
Au choix de la couleur.
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