Ou et comment passer à côté d'un romancier encensé de toute part...
Tous les ingrédients étaient réunis pour que j'apprécie ce roman et puis : rien, je m'y suis ennuyée ...
Au départ, il y a la plume magnifique de Ron Rash, poétique...
Oui mais voilà, elle suggère plus qu'elle ne "dit"...
Les "présentations" entre lecteur et personnages ne sont pas faites correctement. On ne s'attache pas aux personnages.
Dés les premières pages, je m'embrouille , l'auteur passant brutalement d'un personnage à l'autre , ainsi, quelques participes passés conjugués au féminin , me font croire que le shérif et la garde forestière sont un couple lesbien....
Me rendant rapidement compte de mon erreur, je poursuis vaillamment l'histoire dans laquelle beaucoup de digressions sont faites, entre aller-retours passé/présent et en descriptions de la nature.
Le "nature writing", d'habitude , j'adore ça. Encore faut-il que cela serve l'histoire, qu'il soit en toile de fond, en décor..
J'ai eu le sentiment que le "genre policier" n'était qu'un prétexte, un prétexte à parler de nature, un prétexte à écrire des poèmes (que l'auteur attribue à un des personnages) .
Un silence brutal est un roman qui aurait dû me plaire, pourtant, je suis passée complètement à côté, une histoire de dosage ( poésie/ suspens) sûrement...
Challenge mauvais genres.
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Une intrigue sans relief (l'empoisonnement de truites, c'est moyen comme grand crime à résoudre, non ?), des personnages sans épaisseur (Tucker par exemple, le propriétaire des truites, n'est qu'une grosse caricature sans nuance du beauf prêt à tout pour s'enrichir) et des coups de théâtre tellement prévisibles qu'on les voit venir à des kilomètres. Bref, pas grand-chose à sauver dans ce roman tout sauf inoubliable.
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