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3,67

sur 87 notes
Lorenzo, né d'un père professeur d'histoire-géo et d'une mère madrilène qui enseigne l'espagnol, habite dans un lotissement résidentiel. Alors qu'il a 7 ans, son voisin, un écrivain assez connu dans les années 50, décède. le petit garçon s'imagine déjà qu'une famille avec, pourquoi pas, un enfant de son âge, viendra s'installer tout à côté. Collé à la vitre, le gamin observe la voiture qui se gare juste devant la maison. Deux personnes en descendent... Cela remonte à loin tout ça et Lorenzo ne se rappelle plus s'il faisait beau ou s'il pleuvait ce jour-là...

Mais que ce serait-il passé s'il y avait eu de l'orage ? Car selon la météo, le destin de Lorenzo prend une tournure différente. Et c'est bien là tout le génie de Pierre Raufast qui nous fait croire, évidemment, que nous, lecteurs, sommes maîtres de la vie de Lorenzo. Pour autant, quel que soit notre choix à la fin d'un chapitre, l'auteur, en petit malin, réussit à nous faire lire son roman dans son entièreté, jusqu'à parfois nous faire revenir sur notre décision. Des conditions météo, un oui ou un non, un pile ou face, une interprétation différente de l'expression d'un visage, un jour de la semaine qui diffère, le goût de la confiture.... Autant d'éléments qui, de prime abord, semblent anodins mais qui, pour Lorenzo, détermineront sa vie, aussi bien professionnelle, amicale ou amoureuse. La forme de ce roman ne manque ainsi pas d'originalité et de sophistication, rendant "notre" personnage d'autant plus attachant. Sur le fond, là aussi, l'auteur nous fait vivre des moments inoubliables et inventifs, avec des personnages hauts en couleurs.
Un roman parfaitement maîtrisé et un brin ludique...
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Je me maudis, que dis-je, je me blâme ! Et pourquoi ? Oui, pourquoi ? Pour avoir douté de vous Monsieur RAUFAST, moi qui suis une adepte de vos romans depuis la première heure ! Si, si j'ai tout lu de Pierre RAUFAST et il le sait !

Sauf que là ! J'ai douté ! et oui douté ! Et pourquoi ? oui, pourquoi ? Déjà la couverture que je ne trouve pas du tout avenante, mais qui suis-je pour critiquer une couverture ? Qui niera ne pas être attiré ou reculer devant une couverture ? Alors, ne venez pas me jeter la 1ère pierre.

Ensuite, j'ai douté ! et oui douté ! Et pourquoi ? Oui, pourquoi ? La 4ème de couverture ne m'attirait pas, au contraire, je n'avais pas envie d'être déçue par l'histoire à tiroir, moi qui aime avoir un début, un milieu et surtout, surtout, une fin.

Avouez, que là, c'était mal parti.

Mais voilà, je ne pouvais décemment pas reculer, moi qui attends toujours avec impatience les nouveaux romans de Pierre RAUFAST, que je déguste à chaque fois, comme une friandise.

A force de me dire « il faut que tu le lises, laisse-toi une chance d'être encore une fois conquise », alors je me suis lancée.

Et bien, je ne le regrette pas une seconde. Atypique, c'est certain. Je retrouve tous les ingrédients des romans de Pierre RAUFAST. Je commence par un tiroir, et ensuite je suis mon instinct, j'ouvre tel ou tel tiroir. Tiens, pourquoi pas celui-ci ? ou plutôt celui-là. Oh et puis non, plutôt cet autre… Quels embrouillaminis ! (Hahahaha).

Vous l'aurez compris, ce roman a plusieurs destins possibles et c'est au lecteur de choisir le sien, à ses risques et périls. Une vie bien rangée (?) ou un destin plus exotique ? Mais que vous choisissiez l'une ou l'autre, vous serez de toute façon surpris, car le train-train quotidien, Pierre RAUFAST ne connait pas ! Il y a toujours une petite pierre qui vient déranger et modifier l'édifice et l'ordre établi des choses.

Sans compter que je retrouve l'humour et la folie qui fait le charme de ses romans, et son écriture toujours aussi ciselée et précise.

Merci Pierre, pour ce délicieux, que dis-je ! ces délicieux moments de lecture. Je suis toujours dedans, pour mon plus grand plaisir.

Et ensuite, il faudra que je le relise comme un simple roman, en suivant tout simplement les chapitres, rien que pour voir ce que cela donne. Cela est une autre histoire, et je vous en toucherai deux mots une fois le moment venu.

A tiens, et pourquoi pas ce tiroir-ci ? Quel dilemme ! Bon, je vous laisse...
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Avec Les Embrouillaminis, Pierre Raufast signe son sixième roman, celui-ci Aux Forges de Vulcain en 2021, et renouvelle le « roman dont vous êtes le héros ».

Autobiographie confuse
Lorenzo est un jeune homme sympathique, mais un peu désemparé. Ses souvenirs sont confus et chaque choix est un dilemme qui s'impose à lui, menant parfois à des imbroglios étranges. Pleuvait-il ce jour-là ou faisait-il beau temps ? Était-il fan de sciences ou d'économie au lycée ? A-t-il quitté sa première petite amie ou ont-ils coulé des jours heureux toute leur vie ? Autant de choix qui lui sont offerts ou imposés et qui mettent l'intellect de Lorenzo à rude épreuve : de la fameuse vallée de Chantebrie à Verdun, en passant par le Mexique ou la cathédrale de Chartres, le narrateur-héros enchaîne moments épiques et cruels retournements de situation. Toute la question en suspens est de savoir s'il est vraiment le héros de sa vie ou bien s'il a complètement raté ses vocations et l'amour de son existence.

Livre-jeu interactif
Pierre Raufast a l'idée à la fois lumineuse et nostalgique de miser sur le concept du livre interactif en utilisant la forme du « roman dont vous êtes le héros », comme ces collections dédiées il y a une trentaine d'années. D'une certaine façon, c'est une nouvelle manière d'enchâsser différents récits comme dans La Fractale des raviolis. le déroulement de l'histoire de Lorenzo dépend ainsi de quelques choix du lecteur, pouvant se rendre à tel ou tel chapitre (il est alors déconseillé de lire le roman de façon linéaire, au pire vous pourrez à la toute fin retrouver les chapitres qui n'auront pas été lus cette fois-là…). La quatrième de couverture s'amuse du fait que l'auteur ne savait pas ou ne voulait pas choisir la destinée de ses personnages, mais de fait il nous en propose plusieurs. le jeu réside évidemment dans les allers-retours que le lecteur peut faire au sein de la vie de Lorenzo, mais aussi et surtout dans les allusions et les croisements entre différents réalités parallèles. L'auteur en profite aussi pour multiplier les clins d'oeil à ses cinq autres ouvrages, comme s'il rédigeait là le méta-roman qui les reliait tous ; au besoin, il utilise quelques chapitres « sans porte d'accès » pour prendre du recul sur son écriture, brisant ainsi le quatrième mur.

Simplicité et authenticité
Dans le cas de Pierre Raufast, on comprend ce que certains éditeurs appellent, en désignant des auteurs particuliers, « une voix », puisque lire un de ces romans se reconnaît assez vite. Depuis La Fractale des raviolis en 2014 chez Alma Éditeur, Pierre Raufast a multiplié les récits « gigognes », tant dans La Variante chilienne (Alma Éditeur, 2015), que dans La Baleine thébaïde (Alma Éditeur, 2017), dans Habemus piratam (Alma Éditeur, 2018) et le Cerbère blanc (Stock, 2020). Cette manière de construire ses récits lui permet de placer quantité de micro-intrigues reliées les unes aux autres parfois par des fils assez minces. C'est l'occasion de partager une partie de sa vaste culture, notamment en matière de poésie, de peinture ou de géographie intime. Comme à chaque fois, l'ensemble se lit de façon simple et fluide, avec le plaisir de découvrir la vie riche en rebondissements d'un personnage attachant.

Lu d'une traite, Les Embrouillaminis est un roman frais et convaincant : même s'il tourne plusieurs fois à l'autoréférencement, Pierre Raufast reste encore et toujours un très bon conteur.

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"Pourquoi ce chemin plutôt que cet autre ? Où mène-t-il pour nous solliciter si fort ?" questionnait le poète René Char en son temps.

Pourquoi, en effet, décide-t-on un beau matin de prendre le prochain métro, de changer de parfum ou de voter Untel ? Autant de chemins, autant de destins. Parfois, des voies sans issue; parfois, la route fleurie qui conduit vers le bonheur. Bien malin qui saurait prédire l'issue de l'histoire.
Et d'ailleurs, savoir comment elle s'achève - même si c'est en happy end - nous priverait de bien des plaisirs, bien des flâneries, bien des détours. Imagine-t-on Ulysse rentrer chez lui sans encombre ? Anna Karénine faire la nouba en se riant des convenances ? Rodrigue et Chimène dansant la gigue sur le cadavre encore tiède de Don Gomès ?
Eh bien .... Yes, we can . Et c'est précisément ce que Pierre Raufast nous propose, à travers l'histoire de Lorenzo. Ou plutôt, LES histoires de Lorenzo. Il suffira que je vous parle des "livres dont vous êtes le héros" pour que vous saisissiez aussitôt: à la fin de chaque chapitre, c'est au lecteur de choisir comment le personnage va se comporter. Quelles études va-t-il suivre, que fera-t-il une fois son diplôme en poche, son amour pour "Princesse" sera-t-il plus fort que son besoin d'évasion ?...
Dans ces conditions, vous comprendrez fort bien que proposer un résumé du livre soit impossible. Impossiblement oulipien. A moins de faire un schéma (ce que l'auteur fait bien mieux que moi, calé qu'il est en maths) .
Et même dans ces conditions, encore faudrait-il rajouter une autre dimension à l'univers de Lorenzo. Car le hasard pousse le héros à rencontrer, au carrefour des possibles, les personnages des autres romans de Pierre Raufast (dont on n'est plus très sûr qu'il existe, d'ailleurs, mais ceci est une autre histoire).

Bref, on se plaît à se perdre dans les méandres de ce livre. Même lorsqu'on s'égare, on est bien accueilli par l'auteur qui nous propose alors une réflexion sur la littérature en général, et la combinatoire en particulier. Oui, on est en bonne compagnie avec Pierre Raufast, qui nous invite à voir plus loin que la page, que la phrase; qui nous convie à être libres, à faire de nos vies des romans fabuleux, à savoir tourner la page, à caviarder les passages mal écrits de nos histoires personnelles, à rajouter des péripéties quand le style de nos existences est trop plat.

Quelque part dans l'immensité des possibles, Italo Calvino et Luke Rhinehart parlent de Pierre Raufast. Et Borges les écoute avec un sourire de vieux matou.



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Le livre de l'indécision

On dit souvent d'un livre qu'il est fou mais là je peux attester de la dinguerie totale de celui-ci.
Si tu veux savoir pourquoi ce roman va te surprendre, rendez-vous au deuxième paragraphe.
Si tu as autre chose à faire, like cette chronique et continue à fureter sur Babelio.
(et là, normalement, tu vois déjà où je veux en venir)

Si je vous parle de LDVELH, est-ce que votre cerveau tilte ?
Mais si souvenez-vous…. le Livre Dont Vous Etes le Héros… On a tous dans notre jeunesse gouté aux joies de ces livres dont l'intrigue progresse en fonction des choix du lecteur.
Pierre Raufast reprend ce principe pour raconter la vie de Lorenzo. Un narrateur qui a bien du mal à choisir comment mener sa vie.
Ce sera donc à toi, lecteur, de prendre les décisions. Des choix importants pour l'avenir de Lorenzo mais aussi des choix a priori plus futiles (météo, gout de la confiture….).
Comme nous ne sommes pas dans un livre pour enfant, Lorenzo pourrait bien emprunter des chemins dangereux, illégaux… ou pas.

Au départ, la construction du livre semble totalement coller à un LDVELH, donc simple. Mais le plan va se complexifier et vous faire perdre la tête.
Un labyrinthe dans lequel on se perd avec plaisir. Manipuler la vie du narrateur est totalement jouissif. Et vas-y que je reviens en arrière et vas-y que je change d'avis. Et que se passe-t-il si page 45 au lieu de choisir de lire Libération je choisis de lire le journal local ?
La légende raconte qu'il y aurait plus de 1000 combinaisons possibles.
Tu pourrais même tomber sur des chapitres qui n'existent pas dans la vie de Lorenzo. C'est le risque quand comme moi « vous n'avez pas respecté les consignes de fin de chapitre ou que vous vous vous êtes volontairement égaré, le nez au vent, la démarche badine, comme l'on flâne dans les rues piétonnes un premier samedi de mai ».
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Être le héros d'un livre oui ou non ?
Je commence ce roman et plonge dans l'enfance du héros Lorenzo puis un choix s'opère à moi : que faisait il comme temps ce jour là ?
Suite à mon nouveau choix de destiné, je suis projeté au Mexique, puis après de nombreux va et vient de chapitres me retrouve accusé de meurtre, je prend une nouvelle décision et poursuit mon premier choix de vie active en France …
J'aime une nouvelle femme et m'abandonne à ses caprices, sa passion pour l'art, Marie !
Devient un voleur par amour et continu ainsi sur diverses fins …

Écrit avec beaucoup de justesse, de jeu mot, on croit s'y perdre et on retrouve ses héros, j'ai adoré m'y abandonner et je serais prêt à relire le livre avec un autre jugement … que vais je lire maintenant une Bd allez au chapitre 12, un roman d'amour allez au chapitre 18 ou un polar allez au chapitre 66 !
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Il faudrait que Babelio instaure un moyen de mettre plus de cinq étoiles à un livre. Les Embrouillaminis pourrait largement en profiter.

Quel auteur facétieux que ce Pierre Raufast ! Depuis La fractale des raviolis, avec ces récits gigognes que n'aurait pas renié Borges, il ne cesse de nous régaler et de nous emmener dans des structures narratives des plus originales (à part peut-être dans le cerbère blanc, seul roman auquel je n'ai pas accroché). Mais avec Les Embrouillaminis, le maître se dépasse et devient démiurge. Car non seulement il nous fait jouer, nous, les lecteurs, avec le destin du personnage, alors que c'est en fait lui qui tire les ficelles. Ou le fil... d'Ariane..., nécessaire pour embarquer dans ce roman à la sauce "Livres dont vous êtes les héros". Mais ici, point de Minotaure pour présider à ce fatum. Embarquons dans la vie de Lorenzo, petit garçon d'un père prof d'histoire-géo contestataire et d'une mère espagnole. Et dès la fin du premier chapitre, nous devons décider de la suite. Fera-t-il beau ? Pleuvra-t-il ? Puis, école de commerce ou d'ingénieur ? Stage dans la douce vallée de Chantebrie ou service civil dans un Mexique sauvage ? Toutes ces aventures vont parfois très loin... ou pas. A nous (et à Pierre Raufast) de décider. Tout cela sous une plume drolatique, dont les fervents lecteurs de Raufast, malgré l'habitude qu'ils en ont, se délecteront (les non-initiés aussi). D'ailleurs, nombreuses sont les références à ses romans précédents, toujours savoureuses (sans oublier même une dédicace au livre d'une autrice publiée chez le même éditeur). Et ces petites incursions qui plaisent tant aux lecteurs (le club des happy few "nous saVons") sont pardonnées tant ce roman est jouissif : je vais et je viens entre tes chapitres. En effet, comme je suis maniaque et que je ne voulais rien rater, j'ai déployé mon armée de marque-pages et de post-it pour affronter les nombreux allers-retours. Mais vous pouvez aussi vous armer d'une délicieuse patience et entrer dans le Labyrinthe. Sans risque, si ce n'est celui d'une lecture formidable, ni péril.
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J'ai vraiment bien aimé cette histoire assez étonnante au niveau de sa construction. La « première lecture » est linéaire du coup puisque que l'on fait des choix et l'histoire avance avec une certaine logique. Comme nos choix nous emmènent vers les derniers chapitres et que le contenu est riche, on a l'impression d'avoir lu le roman dans sa totalité lorsque l'on arrive à ce que l'on peut appeler une « fin ». Mais s'ouvre alors d'autres choix et j'ai eu cette sensation très agréable de regarder des miroirs qui se font face et renvoient l'image à l'infini, sauf que là, il y a des variations à ces infinis.
En regardant ce roman devant moi, je me dis que c'est en fait un bien bel objet qui ressemble à une boîte dans laquelle on peut puiser une infinité d'histoire. Sous son allure finie et son nombre de pages définis, il est assez intriguant et continue à questionner même une fois reposé sur un coin de table. Joli tour de force que d'avoir transformé un objet papier en ressource de scenarii.
J'ai bien aimé les clins d'oeil que j'ai cru voir aux précédents romans et aussi le style pour les scènes autour du sexe-de l'amour-de la luxure. Il n'est pas toujours facile d'aborder ces thèmes sans tomber dans la littérature érotique ou dans un texte trop mièvre qui n'appelle pas un chat ou chat (je n'ose pas écrire « qui n'appelle pas une chatte une chatte »). Et comme c'est un thème sous-jacent, j'ai apprécié ce juste équilibre. On y sent aussi une quête du héros qui est au-delà de l'amour physique et c'est beau et intéressant.

Les protagonistes ont une personnalité attachante qui donne envie de les suivre. Et chose qui ne gâte rien, la couverture est tout simplement très belle et colle bien au contenu.
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Le premier atout de ce livre c'est sa construction : à la fin de certains chapitres, c'est le lecteur qui décide de ce que va faire le héros.
On suit la vie de Lorenzo et surtout les choix qu'il doit faire mais pour lesquels il a du mal. Heureusement que le lecteur est là pour les faire à sa place.
Mais à la fin de tout, est-ce que nos choix influencent vraiment notre vie ou notre destin est-il déjà écrit ? Vous le saurez, peut-être, à la fin de votre version de l'histoire. Car le deuxième atout de ce livre c'est qu'il y a plusieurs histoires possibles.
La lecture commence comme un amusement, on décide de la suite du chapitre, puis doucement une réflexion s'installe lorsque que l'on constate certains enchainements.
Un livre étonnant pour sa construction, intéressant pour le sujet.
Quand j'ai lu le mot "fin", j'ai été curieuse et j'ai vérifié si j'avais lu tous les chapitres...
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Une expérience littéraire !
Un côté LDVH (Livre dont vous êtes le héros) avec une pointe de philosophie sur le choix ou non de notre destinée.
Je ne me suis pas contentée de lire une seule histoire, non. Je les ai toutes lues.
Alors parfois j'ai retrouvé des chapitres déjà lu. Oui, parfois les choix peuvent paraître différents mais finalement aboutissent au même résultat...
Mes 2 vies préférées étaient celles où Lorenzo rencontre Marie pour vivre une belle histoire d'amour.
Un petit bémol toutefois : je crois qu'un chapitre (58) n'a pas été intégré.... Et pourtant j'ai fait l'arborescence pour être sûre d'avoir tout lu.
Je ne vous dis rien de plus, je vous laisse découvrir et apprécier cette expérience.
Personnellement, c'était intéressant à faire, mais je préfère me laisser porter par une histoire de bout en bout...
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