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2,97

sur 522 notes

Je me suis laissé embarquer dans un pseudo suspense. Les Hammett, un couple en pleine crise, tentent de se rabibocher durant des vacances en Sicile qui tournent rapidement au cauchemar. Entre atermoiements et lâchetés, un séjour au goût amer d'un profond ennui.
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J'apprécie beaucoup les Edts de Minuit, j'apprécie beaucoup Y.Ravey, j'aime donc les romans courts ou tout est dit. Sauf qu'ici je n'ai pas trouvé le plaisir de lecture escompté.
Louisa et Melvil Hammett ( comme Dashiell ..)un couple qui s'étiole s'offre un dernier voyage en Sicile ; la semaine initiée par Louisa toute dédiée à la visite des sites antiques démarre mal, la voiture de location heurte « quelque chose » . Ce sont les moments qui s'ensuivent qui font ce roman basé sur la bêtise , la lâcheté, voire l'imbecillité des personnages. de Taormine, pas grand-chose.
S'y ajoute une caricature (quoique) de mafia sicilienne de village.
Seule la fin assez rapide m'a rappelée que c'était une fable ; à méditer donc.
Ce livre est sur la première liste des Goncourt.
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Première prise de contact avec l'oeuvre d'Yves Ravey dont on m'a souvent parlé. Et c'est plutôt positif.

"Taormine" nous emmène sur la belle île de Sicile où un couple au bord de la rupture, Melvil et Luisa Hammet, a décidé de recoller les morceaux en s'offrant une semaine de vacances. Malheureusement, le voyage touristique va virer au cauchemar. Dès leur arrivée, ils percutent un objet - une personne ? - inconnu avec leur voiture de location. C'est le début des ennuis.

Ce très court roman nous plonge d'emblée dans une atmosphère inquiétante. Melvil, le personnage masculin, une espèce de loser qui a sûrement tendance à se surestimer et à ne faire confiance à personne, est un homme très anxieux. L'accident - on va l'appeler ainsi - ne va rien arranger. Luisa, sa femme, c'est plutôt tout le contraire. Directrice de recherche au CNRS, fille du professeur Gozzoli dont le compte en banque est régulièrement mentionné, Luisa est belle, sûre d'elle et collectionne les amants. Si elle est perturbée au début par le fameux "choc", elle retourne vite à ses préoccupations premières comme suivre son programme de visites touristiques. On n'ira pas creuser plus loin pour la psychologie des personnages et je ne pense pas qu'Yves Ravey y voit autre chose que ce qu'il nous offre. Les personnages agissent et pensent sans que l'on puisse y trouver une raison profonde.
Tout au long de de cette brève histoire, le lecteur est plongé dans un quotidien familier. Les objets et les lieux sont minutieusement décrits. On roule notamment beaucoup dans ce livre, on s'arrête, on boit un café ou un soda, on va au garage plusieurs fois. Les personnages secondaires sont tous dignes d'un film noir et inquiétant, avec quelques éléments disséminés au fil du récit qui deviennent les pièces d'un engrenage fatal. le style lui-même participe à cette spirale infernale : pas de temps mort, pas de respiration avec des dialogues intégrés au récit. Avec pour terminer une fin à l'image de tout le reste.

Avec "Taormine", polar très contemporain, on est dans la maîtrise et le droit au but. J'aime beaucoup.


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J'adore cet auteur et le rythme de son écriture. On commence toujours par une situation banale, anodine qui va rencontrer des grains de sables et amener les personnages dans des situations rocambolesques.
Pourtant ce roman m'a déçu, je me suis ennuyée et j'ai l'impression d'avoir toujours la même rengaine avec Ravey.
Bon, ça se lit bien mais pas transcendant.
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Il ne faut sans doute pas trop faire de plan sur la comète en lisant le titre d'un livre. Ainsi ici plutôt qu'à Taormine (nom qui me fait rêver) dans la mystérieuse Sicile, j'ai eu l'impression d'embarquer pour la zone commerciale de Limoge-Sud.
En effet, point de couleur locale, une écriture particulièrement "plate" si l'on peut dire, une intrigue simple. On est bien aux éditions de Minuit, mais pas avec Echenoz.
Tout cela est froid, on suit l'action, et un tout petit peu les pensées du narrateur. le couple semble plongé dans une situation bien confuse dont on verra à la fin qu'elle recouvre une sorte d'habileté scénaristique que je n'avais pas vu venir.
En somme au lieu d'un séjour lumineux à Taormine on se retrouve plongé dans une histoire bien tristoune en compagnie de deux personnes aussi pénibles l'une que l'autre. Mention spéciale pour le narrateur dont je n'ose imaginer à quel point il serait pénible d'être son invité à une soirée diapo. Un cauchemar. "Peu primesautier au-delà du raisonnable" disait Desproges à propos de quelqu'un de redoutablement terne. On y est....
Compte tenu de la fin du livre, il y a quand même quelque chose d'intéressant, mais la lecture n'a pas été aussi agréable que je le projetais, il s'en faut et les critiques dithyrambiques que j'ai pu lire me laissent un peu perplexe.
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Une semaine de vacances en Sicile pour tenter de rabibocher un couple à la dérive. Elles se doivent d'être parfaites ces vacances afin de permettre à Melvil et Luisa de retrouver leur complicité et d'effacer les erreurs commises de part et d'autre.
Mais, dès l'arrivée, rien ne se passe comme prévu. Un détour pour voir la mer de près, un chemin défoncé, la pluie battante, .... et puis le choc ! que s'est-il passé ? qu'a donc heurté la voiture ? un engin de chantier ? un chien ? un enfant ? le lecteur n'en saura rien, pas plus que Melvil qui n'ira pas vérifier ce qu'il s'est passé !
Mais dès le lendemain, Melvil apprendra qu'un enfant est mort, victime d'un accident, justement sur le chemin qu'il a emprunté.
Alors qu'en est-il de tout cela ? que faut-il faire ?
Et voilà la valse des petits arrangements avec sa conscience pour ne pas se compliquer la vie, les ratiocinations de celui qui tente de se persuader qu'il ne s'est rien passé, que cela n'a aucune importance, les accommodements avec les faits !
Voyons, on est là pour voir l'île, non ? donc on va agir en touristes appliqués, visitant scrupuleusement les sites indiqués par le guide. On ne va tout de même pas se pourrir les vacances ... pour si peu ..... heu ... si peu vraiment ? de supputations en supputations Melvil va être amené à prendre certaines décisions.
Yves Ravey aurait pu rendre ce récit haletant, pointant d'un trait acerbe Melvil et son épouse, tous deux égoïstes, imprévisibles et indifférents, plus cette Sicile et ses habitants décidément montrés d'une manière peu amène - doux euphémisme -
Conté par Melvil en personne de façon sèche et très distanciée, mais beaucoup trop sèche, à mon sens, et beaucoup trop factuelle, ce périple en Sicile apparaît, grâce à cette écriture totalement désincarnée, comme un récit sans âme de journaliste pressé de terminer sa copie, et laisse le lecteur cruellement sur sa faim !
Dommage, tout cela aurait dû être passionnant !
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Un couple, qui passe par un moment difficile de son existence, débarque en Sicile pour une semaine de vacances. Mais, alors qu'ils ne sont pas encore arrivés à l'hôtel, un accident vient bouleverser leur programme.
C'est court et pourtant je me suis ennuyée.
En lisant d'autres chroniques de ce roman, j'ai appris que l'auteur a un univers qui lui est propre et en cohérence avec ce que j'ai pu constater à savoir notamment un style minimaliste. C'est sans doute la raison pour laquelle je suis restée hermétique au second degré voire au cocasse des situations que d'autres lecteurs semblent avoir savourés.
Je dois reconnaître que je suis complètement passée à côté.
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Cela ressemble à un épisode de série. Court léger sans rien de sérieux. J'ai été jusqu'au bout car je savais que ce serait court sinon j'aurais abandonné car l'intrigue n'est pas passionnante du tout. Une étoile pour l'écriture limpide. Voilà. Un petit moment de lecture pour découvrir l'auteur. Rien de plus.
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Des vacances tardives sous le soleil de la Sicile peuvent elles rabibocher un couple ? 

Luisa, fille du Professeur Razzoli (la référence au père revient tant de fois dans le roman qu'on l'imagine bien partant en vacances avec sa fille et son gendre !) et son mari Melvil Hammett arrivent à l'aéroport de Catane pour une semaine de vacances en Sicile, entre farniente et archéologie.

Premières anicroches autour de la sur-assurance à contracter auprès de la compagnie, et les voilà partis pour l'hôtel Via del Mare de Taormine.

Soucieux d'apaiser son épouse, Melvil, quitte l'autoroute pour satisfaire l'envie de baignade de Luisa. Mauvaise pioche, c'est un chemin de terre qui conduit à un snack bar. Elle profite de la mer, il l'attend, ils n'ont pas de serviette, il l'essuie avec une de ses chemises ...

La nuit tombe lorsqu'ils s'en vont, il oublie le prospectus de l'hôtel au snack-bar, la voiture heurte un obstacle, ils poursuivent leur route, se perdent, passent la nuit dans un village tout aussi perdu qu'eux ... 

Yves Ravey distille les mauvaises décisions, les irritations que tant Melvil que Luisa provoque chez l'autre, l'envie de reprendre les vacances, quand il faudrait faire réparer la voiture

Masi est-ce vraiment une bonne idée que de chercher un carrossier ? de se confier au barman de l'hôtel ? de ne pas contacter la police ? ... 

Bref, loin de se prélasser lors de vacances réparatrices, le couple expérimentera une descente dans l'indicible, dans l'horreur d'un retour migratoire ...

Dans un court roman de  144 pages, Yves Ravey fait la prouesse de nous entraîner du coeur d'un couple qui se délite à la tragédie des migrants en passant par les petits arrangements siciliens avec la loi.

Un auteur que je découvre et dont je vais essayer de trouver d'autres titres ... malgré le malaise généré par celui-ci ! 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Le mortel ennui aux éditions de minuit !
Qu'est-ce que je me suis embêtée durant cette lecture. Même un bon vieux Derrick parait palpitant à côté de ce bouquin.
Taormine, c'est une jolie ville de Sicile. Ici que dalle, au niveau du lieu rien ne respire l'atmosphère sicilienne. ca pourrait se passer en Bulgarie que ce serait la même chose.
Niveau histoire, on a un couple qui n'a plus l'air de s'entendre beaucoup. Arrive un accident, et bien entendu ils prennent les plus mauvaises décisions possibles... a un tel point que ça décrédibilise tout le roman.

Ca ne va pas révolutionner la littérature française, ça ne va pas rester dans les annales et je me demande qu'est-ce que ça fout dans la liste du Goncourt.


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