Le récit alterne entre le moment présent Saïgon 1961 - le départ et la longue route du bateau vers la France - et ce qui s'est passé avant.
Hoai, vietnamienne élevée selon la tradition, et
Césaire, d'origine martiniquaise, militaire et musicien, se rencontrent et tombent amoureux. Ils vont se battre, faisant fi de tout, pour que la famille de Hoai accepte la situation. Dans les difficultés, ils vont fonder une famille.
Remarqué lors d'une prestation avec son régiment,
Césaire démissionne de l'armée pour tenter sa chance dans le civil. C'est un excellent batteur.
Tout un parcours, un chemin suivi vaille que vaille par les deux jeunes gens, avec le poids des traditions, la guerre qui gronde, les attentats qui se multiplient.
J'ai aimé les descriptions des traditions, les odeurs d'épice du marché, les plats typiques, la curiosité de Hoai pour un univers nouveau pour elle, sa volonté de connaître la religion chrétienne, d'apprendre à lire et à écrire.
Même si à mon sens, le roman aurait mérité d'être plus travaillé, j'aurais aimé connaître la suite. Quel accueil ont-ils eu à leur arrivée à Marseille ? Comment ont-ils évolué ensuite ?
Martin Ravi est décédé avant que le livre soit achevé et Hoai est décédée il y a quelques mois seulement.