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Citations sur Amours (185)

De la vie, on ne garde que quelques étreintes fugaces et la lumière d'un paysage.

(P275)
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Il la serre une fois encore, puis remet sa casquette, et repart rapidement. De la vie, on ne garde que quelques étreintes fugaces et la lumière d'un paysage.
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Quand on a vécu dans sa chair ce qu'il y a de plus obscur, on comprend combien il faut choyer la lumière, aussi éphémère soit-elle.
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Cette vacuité lui convient parfaitement. [Victoire] se plaît à croire qu'ainsi elle laisse de la place pour tout un monde. Il lui reste encore à déterminer lequel, mais cela viendra certainement un jour.
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De la vie, on ne garde que quelques étreintes fugaces et la lumière d'un paysage.
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"Notre amour c'est l'amour de la vie, le mépris de la mort."
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Pierre passe souvent des nuits sans dormir, à courir, désespéré, après le sommeil et à ne récolter que la lumière éblouissante, fracassante de l'obus. Il ne comprend pas pourquoi il n'a pas perdu plutôt la vue. Il se souvient des minutes juste avant la détonation. L'agitation des soldats, leur nervosité, et puis les secondes précédant l'explosion, l'attente qui s'installe, un instinct animal qui les prévient. Ils ne savent pas de quoi. Quelque chose va se passer. Trop tard pour bouger, trop tard pour se cacher. Alors, se figer et faire le mort.
Pierre a de la chance, il n'a pas été touché, mais, quand il ouvre les yeux après la déflagration, et qu'il comprend que le poids qui écrase sa poitrine n'est pas celui de son propre cadavre mais celui du soldat Dumoulin, il crie. Quand il voit qu'il tient dans sa main des bouts de cervelle, ainsi que des débris de crâne éclaté. Pierre hurle pour se dégager, pour ne plus voir. Il hurle à la morte, une dernière fois.
Depuis, il n'entend rien, ne dit rien. Un silence intérieur s'est fait dans son corps, à l'image du cratère. Et la nuit, quand il n'est pas attablé à boire de l'eau-de-vie, il serre Huguette contre lui en se maudissant d'être encore vivant.
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Cette nuit, sur le seuil du miracle, la fulgurance dure, et elles osent croire qu'elle ne cessera jamais.
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Victoire, ton visage est tout près du mien, je sens ton souffle. Il est frais, presque froid. Je ne comprends pas tes mots, mais ils sont doux, tellement. Je plonge dans tes yeux et me noie dans ton regard. Tu m'accueilles, et par ta grâce, le ciel s'ouvre pour nous seules, et nous dansons, dansons, si étroitement enlacées que nos corps ne font qu'un.
Notre peau dans le ciel si clair.
Nos yeux. Je les ferme.
Je suis le ciel.
Je suis toi.
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Page 218
Sous les tuiles en ardoise de la maison bourgeoise, quatre personnes sont couchées, seul l’enfant dort. Les autres gardent les yeux grands ouverts. Chacun dans sa pièce, chacun dans sa solitude profonde, hanté par des rêves, des désirs, des espoirs qui ne se rencontrent pas, qui se cognent au murs tapissés, aux taffetas noués d’embrasses – métrages de tissu qui absorbent les soupirs, pour n’en restituer qu’un écho ouaté.
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