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4,05

sur 447 notes
Je viens de terminer le tome 2 de cette trilogie qui se passe dans le pays basque espagnol, la vallée du Baztan.
J'ai commis l'erreur de le lire trop longtemps après le premier (un an) et c'est dommage car il y a des connaissances à retenir et des personnages qui ont de l'importance dans le déroulement de cette fantastique histoire.
J'ai trouvé le tomme 2 encore meilleur, plus approfondi, plus terrifiant.
Ici les crimes se succèdent chez des femmes, toutes originaires d'Elizondo, ce bourg où tout le monde se connait et où il existe beaucoup de secrets bien gardés.
Le problème est que la brillante inspectrice Amaia Salazar est impliquée personnellement avec ces meurtres et que cette belle trentenaire et excellente professionnelle est déchirée entre mener sa vie de mère modèle d'un bébé de 4 mois et mener cette vie de dingue qui exige son métier de responsable des homicides perpétrés à Elizondo.
Il y a un intéressant contraste entre le monde ouaté de sa vie familiale et le monde bestial dans lequel elle exerce une profession très éprouvante.
Cette fois, côté mythologie basque, nous avons le tarttalo ou colosse malfaisant qui se nourrit de bergers, de moutons et de jeunes filles.
J'ai été très intéressée d'apprendre sur les cagots, une population migrante du Moyen Age qui vivait en autarcie et endogamie car ils étaient ostracisés par les non-cagots. Ils étaient artisans du bois, de la pierre et plus tard, du fer.
Aussi, j'ai appris sur un nouveau profil de criminels remarqués par le FBI, le profil d'assassins "inducteurs" qui dominent et asservissent des sujets prédisposés afin de commettre leurs crimes. Ceci a été individualisé depuis relativement peu de temps et la brillante Amaia Salazar a été formée à Quantico...
Dans ce polar très réussi il y a une bonne dose de suspense, de vie privée des personnages qui sont remarquablement dépeints et des descriptions fabuleuses de cette région isolée et très belle, aux conditions climatiques extrêmes qui conditionnent beaucoup de choses: taux de suicides élevé, taux de dépressions nerveuses élevé, dysfonctionnements divers.
Je suis désolée de fournir un billet en espagnol sur cette lecture, mais je lis la trilogie dans la langue cervantine. le tome 3 est disponible seulement en espagnol pour le moment et j'ai compris qu' il ne faut pas laisser passer trop de temps avant d'entamer la suite.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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J'ai adoré me retrouver à nouveau dans les pas de l'enquêtrice au passé douloureux qu'est Amaia 🤩

Dolores Redondo réussit avec brio le tour de force d'intégrer dans les deux premiers tomes de sa trilogie des descriptions des paysages de la région du Baztan qui ne peuvent qu'envoûter le lecteur 🏞️

J'aime beaucoup aimé le fait que l'autrice inclut au récit des croyances oubliées de cette région espagnole qui font partie intégrante du folklore du pays car cela ajoute une teinte mystique aux affaires que l'enquêtrice doit élucider 🌕 Cela donne un charme très singulier aux romans de Dolores Redondo 🧡

Ici d'ailleurs, on en apprend plus sur les croyances liées au mythe du Tartalo 🌀

De plus, comme c'est le cas dans le premier tome, la poursuite et la résolution des deux enquêtes de ce roman vont entraîner des révélations sordides sur le passé et la famille d'Amaia et c'est un choix lucide de l'autrice que d'impliquer personnellement l'enquêtrice dans les enquêtes qu'elle dirige ce que je trouve vraiment plaisant pour le lecteur qui entre en empathie avec Amaia 🕵️‍♀️

S'agissant de la vie familiale présente d'Amaia, l'autrice a mis le thème de la maternité au centre du roman et alors que j'étais un peu décontenancée au début j'ai trouvé par la suite que c'était une idée géniale 🤰 En effet cela permet à la fois de revenir sur la relation mère-fille plus que dysfonctionnelle entre Amaia et sa mère ainsi que sur les propres insécurités et angoisses de l'enquêtrice sur son rôle de mère.

En fait c'est le personnage d'Amaia qui est l'essence même de cette trilogie et qui touche autant qu'elle blesse le lecteur en rêvant constamment de certains moments passés 👥.

Comme d'habitude avec cette autrice, je me suis faite avoir en beauté en pensant deviner qui était l'instigateur des différents suicides et des profanations dans l'église🤯
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Note : 8/10
Second tome de la saga du Baztan avec l'inspectrice Amaia Salazar qui revient au sein de son équipe après son congé de maternité.
Elle va devoir enquêter sur des crimes sexuels atroces et selon les indices, il semblerait que ce soit les maris ou compagnons des victimes, les coupables.
De plus chaque victime a un bras emputé, bras qui est à chaque fois introuvable et encore plus improbable les meurtriers finissent tous par se suicider.

Plus l'enquête avance et plus des éléments plus troublants les uns que les autres apparaissent. Éléments qui aboutissent tous à l'histoire personnelle d'Amaia et remontent du temps de ses ancêtres.
Amaia va devoir gérer en faisant face aux secrets de famille qui explosent et à sa nouvelle vie de maman qui a fait d'elle une femme différente.

Si j'ai aimé ce second tome, j'avoue avoir été un peu agacée par le comportement d'Amaia qui se lamente perpétuellement sur son manque de temps pour être maman tout en exerçant son métier d'enquêtrice. Elle s'en prend à son mari qui fait pourtant des pieds et des mains pour lui faciliter la tâche et être un père exemplaire.
J'espère que dans le troisième tome que j'ai déjà en ma possession elle redeviendra un peu plus calme et censée.
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Je m'étais récemment régalée avec 'Le gardien invisible', et j'ai donc été ravie d'emprunter les deux tomes suivants juste avant la fermeture pour rénovation de ma médiathèque !

J'ai été ravie de retrouver, dans ce deuxième tome, les personnages découverts précédemment autour de l'inspectrice Amaia Salazar. Ses terreurs d'enfance resurgissent quand une entité qui semble paranormale rôde autour d'elle, signant les suicides de tueurs de femmes et approchant sa propre mère.

Sur fond de secrets de famille qui refont surface trente ans après, avec les esprits des lieux qui, dans ses rêves, orientent son enquête, on sent le poids des croyances ancestrales sur ces forêts profondes des Pyrénées basques. 

Une écriture toujours sèche et rapide, des seconds rôles attachants et bien campés, j'ai beaucoup apprécié la lecture de ce roman ... mais je vais attendre un peu avant de me plonger histoire de rester un peu plus longtemps avec eux avant de découvrir l'adaptation cinématographique de cette trilogie, récemment diffusée par Arte
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Chronique : Nous revoilà en pays Basque espagnol avec l'inspectrice Amaia Salazar pour le deuxième volet de ses enquêtes entre légendes ancestrales, liens de famille complexes et folie meurtrière.

Le livre brasse plusieurs thèmes et légendes Basque, notamment le tarttalo, qui prête son nom au monstre sanguinaire qui hante la vallée de Baztán. Mais aussi les cagots, dont l'histoire et le mystère qui entoure ce peuple pestiféré auraient mérité un livre à part entière. Tout l'arrière-plan légendaire est très bien amené et donne de la consistance au récit même si la multitude de sujets abordés à tendance à disperser le récit. Les légendes mises en avant par l'auteure sont moins diffuses et mystiques que dans le premier volet de la trilogie. Elles se font plus organiques, si l'on peut dire, et se rapproche de la sorcellerie et des rites païens. L'onirisme n'a cependant pas complètement disparu, Amaia est victime de vision terrifiante qu'elle redoute autant qu'elle désire et sa tante Engransi est toujours prompte à tirer les cartes. Ces scènes n'ont pas grande utilité, à part apporter une atmosphère onirique au récit, et plombent un récit déjà assez dense.

L'enquête en elle-même souffre de quelques longueurs dues en partie à ces scènes oniriques. Ce n'est que lorsqu'elle prend un tournant plus personnelle que le récit se dynamise à nouveau pour un dernier tiers haletant. L'intrigue aurait gagné à être plus resserré mais reste une fois de plus solide et plutôt bien mené.

La seule chose qui m'a vraiment gêné lors de ma lecture et le manque de subtilité dans l'écriture des personnages secondaires. Les hommes sont souvent des clichés de machisme détestables tandis qu'un personnage féminin passe trop rapidement du statut de victime à celui de femme forte qui ne s'en laisse pas compter. Toute cette partie de l'intrigue aurait mérité un traitement plus élaboré, les violences domestiques sont infiniment complexes et le portrait psychologique des bourreaux est trop succinct pour être crédible. En l'état ils ne sont rien d'autres que des amas d'arrogance haineuse sans aucune consistance.

Entre la touche d'onirisme qui alourdit le récit et le manque de subtilité dont fais parfois preuve l'auteur on pourrait croire que j'ai passé un mauvais moment de lecture, il n'en est rien. L'auteure possède un style évocateur et parvient toujours à nous emporter vers les forêts de Navarre remplis de légendes et d'histoire
Lien : https://culturevsnews.com/
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Voici le deuxième volet de la « Trilogie de Baztan ».
Je suis tombée dessus un peu par hasard. Nous partons à Pampelune, rencontrer l'inspectrice Amaia Salazar. Elle travaille au commissariat et est chargée d'enquêtes sur des crimes sexuels. Il semble que les bourreaux soient les maris ou compagnons des victimes, mais des rituels laissent à penser que quelqu'un est derrière tout cela.
Difficile d'en dire plus sans tout dévoiler. L'inspectrice vient d'avoir un enfant, et c'est difficile pour elle de mener une telle enquête et d'être mère et épouse. Il faut juste savoir que des pratiques de sorcellerie refont surface, ainsi que des références à sa propre histoire et à sa mère.
Voilà une excellente trilogie, un sujet original, et un lieu pas commun. A découvrir.
J'ai commencé par celui-ci, mais il vaut mieux démarrer par le tome 1.
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Plaisir à retrouver le beau personnage d'Amaia et sa tante Engrasi. Des choses très fortes sur les femmes, la maternité, les relations humaines...et la relation à la nature, à une dimension surnaturelle - plus précisément que nous ne sommes pas près à percevoir -
L'intrigue policière est très prenante jusqu'à la fin qui malheureusement me semble être une fin d'opportunité...pas vraiment intéressante.
Mais pour le reste un vrai bonheur...plein de choses à découvrir sur les cagots, cette population du Sud Ouest totalement exclue et discriminée jusqu'au 18e siècle et même pour quelque coins vraiment perdus jusqu'au début du 20e. Incroyable de découvrir ça et les raisons...toujours ce besoin de "bouc émissaire" depuis la nuit des temps, terrifiante humanité. Un excellent livre pas forcément un bon polar.
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L'inspectrice Salazar se voit confier une enquête pour le moins difficile : une profanation a eu lieu dans une Eglise et tout laisse à penser qu'il s'agit de l'oeuvre d'un fou. Parallèlement, des assassins se suicident en laissant un mot derrière eux « Tartallo ».

Jeune maman, il n'est pas facile pour elle de tout mener de front.

J'ai trouvé le roman très intéressant notamment sur le contexte : le pays basque, les us et coutumes de cette région... mais je n'ai pas pu m'attacher aux personnages. le personnage d'Amaia est très intéressant mais comme il s'agit du deuxième volet de la trilogie et que je n'ai pas lu le premier je pense qu'il m'a manqué certains éléments pour bien comprendre la psychologie de ce personnage.

J'ai trouvé l'enquête bien menée et bien construite. Je pense que je lirais la première partie histoire de combler les manques dans le passé d'Amaia et sa famille.

J'ai découvert un nouvel auteur et un nouvel univers et je ne vais pas m'arrêter en si bon chemin.
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L'inspectrice Salazar vient à peine d'accoucher qu'elle doit reprendre le boulot avec deux nouvelles enquêtes : la première concerne la profanation de plusieurs églises et la deuxième implique une série de crimes conjugaux dont le point commun est l'amputation du bras des victimes. A chaque fois, le meurtrier a laissé un mot bien en évidence : Tarttalo. Qu'est ce que cela peut bien signifier ? C'est ce que l'inspectrice Salazar veut comprendre, d'autant plus qu'elle semble être involontairement impliqué dans tout ça...

Encore une fois, j'ai lu un tome 2 avant de lire le premier... En effet, "De chair et d'os" est le deuxième tome de "La trilogie de Baztan". Même si quelques passages font référence au tome 1 (Le gardien invisible), j'ai tout de même réussit à rentrer dans l'histoire assez facilement. Certes, cela aurait été plus enrichissant de découvrir l'histoire personnelle de Salazar dans l'ordre, mais cela reste tout de même compréhensible, ouf !

J'ai aimé l'atmosphère étrange et tendue de ces petits villages du Pays Basque espagnol. Nous sommes tout de suite plongé dans un univers de légende, notamment celle de la sorcellerie. C'est ce qui me permet de dire que ce roman a un petit côté ésotérique. J'ai appris pas mal de choses comme par exemple l'existence des "cagots".

L'histoire m'a tenu en haleine avec d'un côté l'enquête (ou plutôt les deux enquêtes) et de l'autre côté la vie personnelle d'Amaia Salazar avec son mari James, son bébé, ses soeurs, sa mère,... le côté surnaturel, lié aux légendes, ne m'a pas dérangé outre mesure. Je me suis laissé bercer par l'histoire ce qui a rendu cette lecture agréable, bien qu'un peu longue.

Au niveau des hypothèses (rappelons qu'il s'agit d'un roman policier), j'ai tout de même eu quelques doutes qui se sont révélés plus ou moins exacts. Malgré tout, l'auteur est parvenu à garder mon intérêt intact tout au long de ce petit pavé de 600 pages environ. Ce qui m'a donné envie de continuer à découvrir les autres enquêtes de l'inspectrice Salazar !

Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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un très bon T2.
c'est très riche,très dense. toutes les facettes de l'histoire (l'enquête,la famille de Salazar,le folklore basque) sont aussi prenantes l'une que l'autre.
Dolores Redondo mélange parfaitement les thèmes,ce qui n'est donné pas à tout le monde.
vivement la suite qui arrive rapidement!!!!
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