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4,05

sur 453 notes
Un coup de coeur absolu pour cette trilogie que j'ai lue d'affilée, (ce qui ne m'arrive jamais) pour son mélange de folklore, de mythologie mêlant les croyances ancestrales du Pays Basque à une enquête policière. La maltraitance et l'enfance sont les thématiques principales et sociétales abordées, attention ça remue les tripes et remet en cause l'instinct maternel... L'ambiance humide et pluvieuse de la forêt de Baztán, la touche surnaturelle font de cette trilogie atmosphérique, fascinante par sa simplicité, l'une des plus puissantes que j'ai pu lire, il m'est difficile d'en dire plus ! Pour les fans de la série Zone Blanche, je recommande ! 
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Dans l'église d'Elizondo (Navarre), des vandales ont en partie détruit les bancs et essayé de bouter le feu à l'autel. Rien d'affolant, sauf que "la torche" utilisée par les pyromanes est un bras humain décharné...

L'inspectrice Amaïa Salazar, originaire du village, est immédiatement appelée sur place. La sinistre mise en scène lui remémore le premier tome de cette trilogie: la dernière victime du sadique avait été retrouvée sans son bras droit. Dès lors, s'agit-il d'une simple coïncidence ? Les études ADN devraient permettre d'en avoir rapidement le coeur net.

Ce deuxième volume de la trilogie du Baztan, constitue en quelque sorte un approfondissement du "Gardien invisible". Amaia va être contrainte d'y affronter son douloureux passé tout en luttant pour conserver sa famille à l'abri d'un improbable psychopathe.

Pourtant, ça n'est pas l'intrigue que je retiendrai de ce polar, mais plutôt l'habileté avec laquelle Dolores Redondo se met dans la tête de son héroïne. En effet, on plonge sans filet dans les doutes existentiels et l'inévitable dilemme auquel se heurte une mère surinvestie dans son métier : comment sauver son couple sans respecter les horaires de travail normaux ? Est-il envisageable d'être une bonne mère tout en voyant son enfant une demi-heure par jour ? Quel comportement adopter face à un supérieur séduisant et célibataire qui entreprend votre conquête avec beaucoup de finesse ?

Des questions auxquelles Amaïa tente de répondre, tout en laissant au lecteur la possibilité de se faire sa propre opinion.

Au final, un roman bien ficelé, certes, mais avant tout un éclairage encore trop rare sur les défis qui se posent à une femme forte, attirante et brillante qui s'investit à 120% dans sa carrière.
Lien : https://fr.wikipedia.org/wik..
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Quel plaisir de retrouver l'inspectrice Salazar et son pays basque natal.
Pour ce deuxième tome de la trilogie de Batzan, on embarque dans une enquête de profanation d'église, une série de meurtres de femmes suivie par le suicides de leurs assassins, avec toujours en toile de fond le lourd passé d'Amaia avec sa mère. D'autant plus importante, qu'Amaia vient d'être maman elle même et qu'elle est confrontée dans son enquête à la mort de nouveaux nés.
Et on rajoute à cette intrigue les légendes de cette région avec le Tartallo, les cagots et surtout la force de la rivière et de la foret.
Voilà tout ce que j'aime et que je recherche dans un roman policier : bien sûr une intrigue qui tient la route mais aussi et surtout du fond c'est à dire, dans ce cas ci, une part historique et la découverte d'une région inconnue de moi.
Vous l'aurez compris, j'ai vraiment aimé ce livre et c'est avec impatience que j'attends d'entamer le troisième opus, une offrande à la tempête.
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J'ai présenté il y a quelques jours -Le gardien invisible- premier volet de - La trilogie du Baztan - écrit(e) par celle que l'on surnomme la reine du polar espagnol, titre que je lui reconnais bien volontiers tant son oeuvre est riche, originale, intelligente(un savant dosage entre une intrigue toujours excellemment ficelée, des personnages travaillés, un lieu envoûtant (Elizondo), la présence parfaitement intriquée de l'Histoire locale, d'un savant dosage de mythologie, contes et légendes, le tout tournant autour de la vie -extra-ordinaire de son héroïne, l'inspectrice en chef Amaia Salazar et de sa famille tout aussi -extra-ordinaire et, cerise sur le gâteau, c'est très très bien écrit.
- de chair et d'os -, le deuxième opus de cette trilogie est encore meilleur que le premier … en espérant donc que le troisième confirmera cette progression.
Je recommande cette écrivaine et ses bouquins, sachant que pour une trilogie, il vaut mieux lire dans un ordre chronologique.
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« La trilogie du Baztán », livre II
L'inspectrice Salazar a résolu une première enquête tout en découvrant qu'elle fut une petite fille haïe par sa propre mère. Un accouchement plus tard, la voilà devenue une vraie dure à cuire, traumatisée (et très chiante) de ne pas être une mère parfaite. Mais bon, ayant enfin admis les vertus du biberon administré par le père, elle peut à nouveau se concentrer sur son travail, une épidémie de cadavres sans bras nécessitant toute son attention.
Les cadavres sont ceux de femmes tuées par leur mari obéissant au Tarttalo (qui est bien plus beau mais plus difficile que le Tarttaluile), cyclope anthropophage échappé du Tartare.
Mais qu'ils sont malins les thrillers de madame Redondo ! Comme elles sont bien cousues, ses intrigues intrigantes qui nouent modernité et folklore, inconscient et mythologie, enquête policière et failles intimes. Quand on a une mère prête à vous manger, rendre justice à des femmes démembrées s'impose.
En réalité, si Salazar venge ces malheureuses, c'est surtout par ce qu'elle est: une vraie caricature de flic macho qui casse la gueule à ses collègues (« Plein le cul de ce mec. Une part d'elle-même, qu'elle ne connaissait pas, voulait se battre avec lui, lui flanquer une bonne raclée. Elle sourit un peu : Montes pesait au moins quarante kilos de plus qu'elle. Mais à ce moment-là, ça lui était égal. Elle allait se prendre quelques beignes, c'était certain, mais lui aussi »), soupire contre bobon qui ne se satisfait pas de garder le petit entre deux parties de jambes en l'air (« James la regarda, envisagea de dire quelque chose mais se retint ; il savait qu'il devait se taire, elle détestait qu'il lui demande de faire plus attention à elle, de se reposer, de dormir davantage. »), et rentre du boulot à pas d'heure (« James la réveilla à seize heures trente, en l'embrassant doucement, une douzaine de fois, sur la tête. Elle sourit en reconnaissant l'arôme du café qu'il lui apportait toujours au lit. »)
Et tandis que James jongle entre le décorateur d'intérieur de leur future maison et les biberons du petit, Amaia la badass attrape les criminels et mène son équipe à la baguette. Pas de bras, pas de chocolat.
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un régal de polar.. Une ballade sordide dans la Navarre pluvieuse et mystérieuse..Super
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Bon, sentiment partagé sur ce livre... D'un côté, j'ai adoré l'histoire, l'enquête, les légendes du Pays Basque (étant du coin, ça m'intéresse beaucoup) que Dolores Redondo raconte extrêmement bien...Mais alors Amaïa Salazar!!!!! Est-ce qu'on peut dire qu'elle a quand même un côté assez imbuvable parfois???
Bref, on retrouve l'équipe de la Forale avec plaisir après l'épisode du Basajaun et on est embarqué rapidement dans cette folle histoire de meurtres et d'amputations étranges... A cela s'ajoute la profanation d'une église que l'éminent grise du Vatican prend en charge de suite. Se mêlent alors légendes, manipulations et meurtres.
L'univers est prenant, sombre et bien mené. Cependant, comme je l'ai fait sentir au début de ma critique, le personnage principale est très souvent agaçante sur ses réactions face à son nouveau rôle de maman, avec des idées que je trouve presque réacs qui plus est, face à son attitude envers son mari, certains de ses collègues, bref, ça m'a un peu gâché le plaisir de lecture...
Je vais tout de même lire le 3ème volet afin de clôturer la trilogie mais avec une certaine appréhension...
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L'inspectrice Amaia vient d'être maman et a réussi à arrêter le meurtrier du Batzan (cf. le Gardien invisible), mais l'horreur est de retour.
Des femmes, toutes originaires de la vallée du Batzan sont retrouvées mortes, avec en cause leur maris ou leurs compagnons. Ces derniers, après avoir avoué leur crime, se suicident en laissant un message, rappelant la mythologie basque. L'inspectrice Amaia doit une nouvelle fois quitter Pamplun pour Elizondo, village de son enfance, pour résoudre l'enquête.
Mais un malheur n'arrive jamais seul. Non loin de là, une église vient d'être profanée. Des ossements humains sont retrouvés sur l'autel et les fonds baptismaux ont été détruits. Et puis les démons de son enfance se réveillent ... Sa mère internée dans une clinique psychiatrique (cf. le Gardien invisible) vient d'agresser sauvagement un infirmier. Et puis il y a les problèmes au sein de son équipe avec le retour de Montès et l'arrivée du beau mais mystérieux juge, Markina...

C'est le IIeme volet de la trilogie du Batzan où on plonge une nouvelle fois en plein pays basque espagnol. Au milieu des traditions, de la mythologie et des croyances locales. Un policier bien rythmé avec des rebondissements même si ces derniers mettent du temps à arriver. Pavés de 549 pages, des passages sont à mon goût beaucoup trop longs. Surtout les moments où Amaia décrit sa marmité et son nouveau rôle de maman.
Je suis également frustrée car il y a toujours le suspens qui plane sur sa plus grande soeur Flora. On sait qu'elle est louche mais, l'auteure nous tient encore en haleine. de ce fait, je suis bien contrainte de lire le tome III.
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De chair et d'os est le deuxième volet d'un triptyque se passant dans la vallée de Baztan dans le Pays basque espagnol , en Navarre aux confins de la France.
Cette vallée de Baztan est le pretexte à 3 histoires policières .
De chair et d'os reprend les personnages du 1er tome le gardien invisible.
Amaia Salazar inspectrice à la police Forale de Navarre et en poste à Pampelune se voir chargée d'enquêter sur d'atroce crimes sexuels . Les victimes sont toutes des femmes. Les assassins sont des hommes qui se suicident suite à leurs actes et qui inscrivent invariablement le nom d'une figure mythologique du Pays Basque pour revendiquer leur acte.
En même temps dans les villages de la vallée de Baztan se déroulent des faits proches de la sorcellerie et des traditions enfouies au coeur de chaque famille de cette vallée
Bien évidemment ces deux situations vont se télescoper et vont entrainer Amaia Salazar dans une enquête où sa famille sera malmenée.
Le plaisir de lecture de ce livre est évident car nous sommes plongés au milieu des mythologies basques et dans la beauté naturelle de ces vallées basques.
Le suspens est bien tenu. Assez de fausses pistes ou de pistes justes énoncées en vu du troisième tome sûrement.
Juste ce qu'il faut d'ésotérisme et de surnaturel pour nous faire comprendre cette mythologie basque
Et puis ce livre est aussi le livre d'une famille au travers de plusieurs générations . Une famille vu au travers de ces femmes
C'est un regard original et juste pour nous dire les traditions.
Au delà de ce livre , il faut se rappeler qu'au bout de cette vallée à deux pas de la France il existe le village de Zugaramurdi qui ,il y a deux siècles était partie prenante de cette vallée de Baztan.
Ce village est connu pour ces sorcières qui au 17ème siecle se réunissait dans les grottes alentour
C'est aussi le lieu de la plus grande inquisition contre la sorcellerie . Plus de 60 femmes ont été brûlées au bucher . Tout autant sont mortes dans les prisons du royaume.
Un musée à Zugaramurdi relate cet épisode.
Cela donne une résonance à ce livre policier.

Lien : https://auventdesmots.wordpr..
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Crimes, mythes, légendes, sorcellerie. Les pays Basques Espagnols nous offrent toute cette gamme d'intrigues sur un fond de violence silencieuse.
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