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sur 425 notes
On vit rarement sa vie comme on l'avait rêvée quand on était jeune, on se retrouve bien souvent à s'enfoncer dans une routine bien éloignée de nos plans initiaux. Alors comment résister, le jour où la femme de nos rêves se matérialise devant nos yeux, répond à nos regards explicites, nous ouvre les portes d'un paradis auparavant inaccessible? C'est ce qui arrive à David dans ce roman: il se retrouve propulsé dans une histoire qu'il n'avait pas prévu, qu'il a plusieurs fois essayé d'enrayer et pourtant, il a été incapable de tourner le dos à sa belle et puissante maîtresse. Si leur jeu de séduction reste au début plutôt "innocent", qu'il se contente de rendez-vous secrets et d'étreintes enflammées, il s'envenime peu à peu, s'engluant dans la dépendance physique et intellectuelle, dans une passion refoulée, dans une volonté toujours plus impérieuse d'aller au bout de ses fantasmes.

Entre amour et haine, entre passion et déchirement, entre pouvoir et soumission, entre volatilité et fidélité, entre travail et séduction, Eric Reinhardt nous livre ici un roman d'une puissance inouïe, où le tourbillon de cette relation malsaine nous emporte irrémédiablement.
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Pas de doute pour Eric Reinhardt : l'érotisme a changé d'opinion politique.

L'affirmation pourrait passer pour un artifice d'écrivain qui veut réinventer une histoire d'adultère assez classique au fond : une envie d'évasion libertine au détour d'une galerie commerciale entre une femme de pouvoir élégante et sensuelle, DRH monde d'une multinationale et un beau gosse, architecte contrarié, reconverti comme directeur de travaux sur le chantier de la plus grande tour de la Défense.
Qu'elle soit de droite et lui de gauche pourrait n'être qu'anecdotique.

Ne vous méprenez pas : le roman d'Eric Reinhardt est formidablement subversif et dénonce notre société libérale avec une vraie pertinence.

Le système Victoria, c'est celui des élites mondialisées qui se meuvent avec aisance dans cette société avec deux credos : "c'est la vitesse qui est la vérité de notre monde" et "être moderne, c'est n'avoir aucun pays".
David, lui, est d'un bloc; sa vie est régie par une unité de lieu (sa Tour) et de temps (des journées de travail interminables, au détriment de sa famille et de toute autre forme de vie) et il se heurte très vite aux remparts érigés par sa maîtresse, qui "frôle la réalité sans jamais s'y attarder, segmente sa vie, n'est jamais à la même place, ne se laisse jamais enfermer dans aucune vérité".

Il comprend "qu'on me ment pas, d'une certaine manière, quand on n'est jamais à la même place. [...] En bougeant, on peut biaiser, on est dans l'oubli, on efface dans son esprit le mal ou les promesses que l'on peut faire".

A mesure que leur incompréhension grandit, que leurs systèmes deviennent incompatibles jusqu'à conduire à la fin de l'aventure passionnelle qui semble inéluctable, Victoria et David cherchent à repousser les limites, à explorer de nouvelles frontières du désir et d'une sexualité débridée.

En refermant le roman, on reste hanté par cette mécanique infernale qui conduit au drame, incapable de saisir ce qui aurait pu la faire dérailler et révéler ce qui était finalement une très belle histoire d'amour.
C'est notre destin, à en croire l'auteur : "Peut-être que le nombre de situations où il sera absurde de vouloir déterminer qui a raison ou qui a tort va aller en augmentant. C'est peut-être ça la définition de notre monde libéral".

Si "Le système Victoria" est un grand roman politique, c'est aussi une histoire épique, échevelée, portée par un souffle : celui du grand roman d'aventures des années BlackBerry selon Jérôme Garcin.

Le parallèle avec Dumas n'est pas usurpé !

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Eric REINHARDT. le système Victoria.

David Kolski, architecte, achète une très grande peluche pour offrir à sa fille : elle fête son anniversaire ce soir. Mais David croise une jeune femme, Victoria de Vinter, dans la galerie marchande  : il oublie la soirée promise à son épouse et à leur s filles. Cette femme l'attire, par sa beauté, son allure, sa démarche. Son sang ne fait qu'un tour, il aborde cette personne et ensemble ils vont s'asseoir dans un bar. C'est le début d'une liaison destructrice. Ces deux êtres vont vivre une grande passion, non une passion amoureuse mais une frénésie sexuelle.

Victoria est une responsable DRH dans une société multinationale, internationale qui n'hésite pas à licencier des employés, à scier des branches de ses succursales, à fermer des fonderies qu'elle juge inutiles car peu productives. David va tromper son épouse, c'est assez fréquent mais cette relation va se poursuivre dans le temps. Jusqu'à présent c'était une relation d'un soir ou d'une nuit. Mais il est tombé sous le charme de Victoria. Pour parvenir à satisfaire ses fantasmes sexuels, cette dernière va lui mentir en lui proposant la réhabilitation du siège de sa société à Londres. Elle semble avoir trouver le partenaire idéal. Elle est une grande amoureuse, plaquant un amant afin d'en accueillir un autre le jour même. Pas de temps mort. Elle est l'épouse d'un violoniste et a deux filles de cette union. Qu'importe, son plaisir est sa priorité !

Nos deux amants vont aller d'escalade en escalade pour se satisfaire sexuellement. Ils fréquentent des cinémas offrant des films érotiques et n'hésitent pas à se dévêtir dans la salle et à faire l'amour. La présence de public les excitent fortement. Ils envisagent de pratiquer l'échangisme, de copuler avec d'autres partenaires. Exhibitionniste, triolisme, tout les attire : il n'y a plus de limites à leurs séances érotiques. Pris au piège, David, au dernier moment, refusera de suivre sa compagne et les deux partenaires sur lesquels la jeune femme a jeté son dévolu. C'est la catastrophe : le corps de Victoria sera découvert dans un forêt près de Paris. Arrêté, David ignore cette mort. C'est la douche froide, il pense être inculpé pour des pots de vin reçus pour son travail. le commissaire Christophe Keller va lui révéler la cause de son arrestation à son domicile. David va tout perdre et va se réfugier dans un petit hôtel en Creuse !

le récit de Eric REINHARDT, nous plonge dans la psychologie d'un couple déviationniste, en quête de fruits défendus. Oui, il s'agit de personnes consentantes. Mais il y a une frontière qui fait que David hésite et, sans doute par lâcheté ne franchit pas. le décor est bien planté et les personnages bien décrits avec toutes leurs turpitudes. Les psychologies de l'une, volontaire et de l'autre, plus timoré, sont bien exprimées C'est la triste fin d'une liaison, de vies de famille détruites. Comment une personne ou plus exactement deux personnes peuvent-elles sombrer dans un tel vertige. Pris au piège de leurs amour, de leurs pratiques sexuelles débridées, ils foncent et n'ouvrent que les yeux trop tardivement. Pourquoi David n'a-t-il pas suivi Victoria ? Nous avons deux victimes de leur passions destructrices au premier plan. Mais au second plan, combien de vies brisées derrière cette tragédie ? Deux familles, pourront-elles faire leur deuil?
( 10/09/2022).
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Lorsqu'un livre me plait, j'en ouvre les portes, y pénètre et le visite comme une maison créée par son auteur. Décor,ambiance, paysages, alentours, personnages principaux et annexes. J'en détaille le moindre recoin.
Les mots d' Eric Reinhardt ont une telle puissance évocatrice que je n'ai pas encore quitté le système Victoria.
La trame psychologique est habilement montée et on y croit à son histoire d'adultère qui tourne mal.
Lui,David est architecte, enfin, directeur de chantiers,de grands chantiers, il a eu un prix jadis pour du plus artistique, là, en quelque sorte "il solutionne les problèmes où ils surgissent".Marié à Sylvie,père de deux fillettes,sa vie familiale lui convient.Une petite incartade par ci par là,mais rien de compromettant ni d'assidu, il a "la discrétion d'un chat".
Elle,Victoria, au "rayonnement de reine",dégage "une autorité" du haut de son mètre quatre-vingt et possède un visage qui à son contact,"presqu'à son insu produit un éclair d'approbation"(lorsque leurs regards se croisent pour la première fois).
Subjugué par son charme, dans une galerie marchande,alors qu'il achète une peluche pour l'anniversaire de Vivienne,cinq ans(qu'il va zapper complètement),il suit cette femme mystérieuse dont tout lui plait, jusqu'aux lectures bilingues et intellectuelles laissant présager des échanges bien plus que physiques.
De galerie marchande en boowling, d'inconnue en guerrière, il l'aborde et une liaison torride entre Londres où son travail l'appelle, elle, et Paris, où ils habitent tous deux, s'en suivra.
Souvenirs,passé, il revit sa vie amoureuse.
Confidences.Il vit son présent.
Alors que Sylvie, "hussard espiègle"(c'est un doux ce David à tous les coups! qui a besoin de peps) déambule sur les "tomettes de sa mansarde", Victoria est vécue "comme une profonde forêt nocturne".
Tout s'enclenche en une spirale.Addiction.Ivresse.Energie.Il a besoin d'elle pour mener à bien son projet de tour au top niveau.Mais la connait-il bien?
Question désir,on pense à La vie est brêve et le désir sans fin de Patrick Lapeyre, mais Victoria n'a rien d'une infantile Nora!
Est-elle une "salope" facilement abordable?Une célibataire, la quarantaine, désirant un enfant?Une femme mariée avec enfants? Un "paysage qu'il essaye de conquérir lisse et sans encoche"?
Une dirigeante qui lui envoie ses "comptes rendus de réunion" par internet?
Conclusion:sait-on jamais qui l'on fréquente et ce qu'il adviendra d'une rencontre au départ sans lendemain?
Le système Victoria d' Eric Reinhardt, auteur contemporain français de quatre autres romans antérieurs, a été sélectionné pour le prix Goncourt 2011.
De forts bons crus pour l'instant, celui ci en est un!
Le sujet choisi fera-t-il la différence? L'amour plaira-t-il aux jurés?
A moins que ce ne soit un système infaillible dont la faille intérieure s'avère fatale face à l'imprévisible!!!!
A suivre!
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Illisible !
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Je ne comprends pas!
Ai-je bien lu le même livre que les critiques "professionnels" ( l'ont-ils lu d'ailleurs?) ou que les amateurs avertis de Babelio ?
Comment a-t-on pu encenser un tel livre ?
Car même s'il n'est pas désagréable à lire, il n'a vraiment rien de transcendant, ni dans l'histoire à la fin invraisemblable (qui n'a pas l'élégance d'être originale), ni dans le style assez convenu ( à peine meilleur qu'un bon roman de gare), ni dans la psychologie des personnages ( qui sonne aussi faux qu'une corne de brume ensablée au fin fond du Sahara).
Alors, oui, c'est un livre à lire sur la plage en regardant de beaux muscles de mâles ou de jolies formes féminines...
Mais non, ce n'est pas un livre à mettre en avant dans sa bibliothèque.
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Au début, cela commence comme un (énième ?) récit d'adultère, mais très vite, on apprend que Victoria, la maîtresse, est non seulement quelqu'un de complexe et mystérieux, mais également qu'elle est décédée depuis les faits. Et son amant de narrateur de revenir sur les mois qu'ils vécurent ensemble... le roman prend, sans qu'il y paraisse, une pente vers le glauque qui correspond en fait brillamment à la relation entre Victoria et David. Entre eux il y aussi une certaine "lutte des classes", puisque Victoria est une femme puissante, alors que David se sent "enfermé" dans son travail. Conducteur de travaux pour la construction d'une très haute tour parisienne, il raconte également avec minutie ses mois de travail. le parallèle avec sa relation extra-conjugale est, là encore, très fin et brillant.

Il se dégage de ce livre, au final, une force hypnotique presque malsaine, car les protagonistes semblent concentrer tous leurs travers dans l'évolution de cette étrange relation. L'écriture est brillante, alambiquée à souhait quand il le faut, elle souligne parfaitement le raffinement mais aussi la complexité de Victoria. Et j'ai aimé plonger, un peu comme dans "L'adversaire", auquel ce roman m'a parfois fait penser, dans les affres psychologiques de cet homme.
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C'est au départ une rencontre provoquée par le croisement de regards un peu trop éloquents ou expressifs pour laisser les protagonistes de cet échange indifférents. David Kolski, conducteur de travaux dans le secteur du BTP rencontre Victoria de Winter, DRH d'une multinationale, dans une galerie marchande. La disparité des situations et des statuts sociaux des deux personnages est immédiatement soulignée dès les premiers épisodes de ce que l'on ose appeler par commodité une liaison.

L'intérêt du roman déclinerait rapidement si l'auteur s'était limité à la description des phases successives de cette relation entre deux individus appartenant à des mondes si éloignés.
Au-delà de cette exposition d'un tel événement, le roman souligne par exemple la puissance de l'imaginaire dans la vie amoureuse, qui est omniprésente dans le vécu de David et de Victoria. Après que Victoria a qualifié « d'étincelle » le premier contact, David se livre à une analyse de ses premières sensations : « Comme dans le cas d'un rêve, ce n'est pas ma mémoire qui se rappelle les détails de cette histoire mais mon imaginaire(…), sur un plan plus essentiel que celui du souvenir, plus intime et plus universel, avec le rayonnement d'un mythe. »
Cette puissance donne à David un supplément de dynamisme et d'énergie pour accomplir sa mission, la construction d'une tour gigantesque à La Défense : « j'ai accompagné l'achèvement du gros oeuvre comme on se représente que les compositeurs terminent leurs symphonies , en transe, emporté par un jaillissement insensé d'énergie, d'inspiration, de confiance, de puissance physique et de ferveur créatrice. »

La description de leurs rapports amoureux, de plus en plus torrides, de plus en plus addictifs, n'efface pas la mise à nu du « système Victoria » , que David croit pouvoir résumer à l'issue de l'un de leurs rapports sexuels , toujours dévoreurs d'énergie : « Telle était le système qui fondait l'existence de Victoria :ne jamais être à la même place, se segmenter dans un grand nombre d'activités et de projets, pour ne jamais se laisser enfermer dans aucune vérité-mais être à soi-même , dans le mouvement, sa propre vérité. »

Victoria est cependant loin d'être un personnage caricatural : elle n'épouse pas le profil classique des gestionnaires, elle a suivi des études de philosophie dans sa jeunesse, marquée par le cosmopolitisme culturel, née à Barcelone d'une mère anglaise et d'un père allemand.
Le roman est plein d'observations sur le mode de vie des « happy few » de la mondialisation heureuse, celui des cercles dirigeants au périmètre très circonscrit, sur la liberté de mouvement que donne l'argent, sur les compensations dont jouissent les milieux dirigeants aux contraintes de leurs fonctions.

C'est aussi l'illustration de la toute puissance du désir comme moteur de conduite lorsque l'on dispose des moyens de le concrétiser .Ainsi David décrit-il cette porosité entre la femme de pouvoir et la femme privée : « ( …) il était à ce point difficile pour elle-même de distinguer la femme intime de la femme de pouvoir ;l'exercice de son métier nécessitait à ce point de mêler le mental au technique, la sincérité au calcul, la vérité de l'être au mensonge de l'entreprise que ces deux pôles qu'elle fusionnait ne formaient plus qu'une seule et même entité :l'entité Victoria de Winter ».
Livre dérangeant, fascinant, complexe dans la restitution de la puissance de la séduction, de l'imaginaire, et du pouvoir. Cette mixture est peu fréquente en littérature.



Lien : http://bretstephan.over-blog..
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Livre terriblement bavard et tourmenté, le système Victoria propose la très longue chronique de l'adultère entre David Kolski, sosie de Joaquin Phoenix et maître-d'oeuvre de la construction la plus haute tour de France à Paris, et Victoria de Winter, brune sculpturale DRH d'une multi-nationale franco-britannique. Un adultère qui s'enclenche dès les premières pages, quand David, lesté d'une énorme peluche achetée pour l'anniversaire de sa cadette, décide de suivre et aborder Victoria, croisée dans le centre commercial où il fait ses achats, subjuguée par ce que dégage cette femme belle et sûre d'elle. C'est le début d'une passion érotique qui va aboutir à un désastre et une destruction.

Si ce roman avait été amputé d'un bon tiers, son propos aurait eu l'impact souhaité. Reinhardt se noie dans des pages interminables, des dialogues artificiels (qui peut imaginer que des gens se parlent de manière aussi ampoulée?) et des scènes de sexe pour le moins explicites, mais pompeuses dans leur volonté de filer des métaphores poétiques qui tombent à plat (ce livre a d'ailleurs valu à son auteur de figurer dans la liste des Bad Sex in Fiction Award en 2011). Il y a pourtant des points saillants qui font mouche : le mariage de raison de David avec une femme maniaco-dépressive, sa volonté de se penser comme un homme de gauche face au libéralisme féroce de Victoria, la pression subie dans leurs métiers respectifs, et la multiplicité de détails qui trace le portrait de l'un et l'autre. Mais David étant un personnage éminemment féminin (cela lui est répété de nombreuses fois), il passe tout son temps à s'interroger, gamberger, sur-interpréter sur ce qui lui arrive, quand Victoria (personnage masculin donc?) est l'hédoniste/jouisseuse par excellence qui compartimente sa vie pour ne perdre aucune opportunité et ne semble que rarement encombrée d'états d'âme. David est évidemment trop timoré/faible pour tenir jusqu'au bout un pur-sang de son niveau, et s'y obstiner en pensant qu'il a les épaules pour causera leur perte. Mais avant d'en arriver là, le lecteur aura été épuisé par des dizaines de pages d'atermoiements, d'hésitations, de digressions (le journal intime de Victoria dont elle transfère des pages entières à David) ce qui le détache presque du final terrible imaginé par Reinhardt.
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Ce roman parle avant tout d'une passion amoureuse dévorante. Mais s'agit-il vraiment d'amour ? Rien n'est moins sûr. David et Victoria sont deux êtres que tout oppose. Milieu social, opinions politiques, leurs désaccords sont nombreux et pourtant une véritable addiction lie ses deux êtres. C'est fort et parfois extrême et L'auteur joue habilement de l'opposition entre ces deux visions de la société et n'hésite pas à critiquer le libéralisme sauvage qui privilégie les profits à l'humain. Une autre chose qui m'a bien plu, Éric Reinhardt s'est visiblement très bien documenté sur les grands chantiers de construction car pour avoir une certaine expérience de ce milieu, j'ai apprécié la justesse de ton. Un roman captivant et très bien écrit mêlant assez étrangement sensualité et étude sociale. Une belle lecture.
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