AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,08

sur 60 notes
5
12 avis
4
11 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'avais découvert Yves et Ada Rémy sur les conseils avisés d'un libraire qui m'avait incité à lire « le prophète et le vizir », un recueil contenant 2 merveilleux contes orientaux qui m'avaient complètement séduite. Il n'y a pas si longtemps, une opération masse critique m'avait permis de confirmer cette bonne impression en me permettant de lire le très bon conte philosophique « la maison du cygne ». Autant dire que j'étais ravie quand j'ai su que j'allais recevoir « les soldats de la mer » dans le cadre d'une opération masse critique. Mais si je me lançais confiante dans cette lecture, m'attendant à aimer le livre, je ne m'attendais pas à ce que ce soit à ce point. « Les soldats de la mer » est un coup de coeur absolu. Je remercie chaleureusement Babelio et les formidables éditions Dystopia pour m'avoir offert ces quelques heures d'enchantement.

« Les soldats de la mer » se compose de plusieurs nouvelles formant un tout cohérant étant liées par un fil conducteur. Les récits oscillent entre fantastique, fantasy et merveilleux tout en se situant dans un monde qui se rapproche du nôtre, plutôt époque Empire, mais qui n'est clairement pas le nôtre. J'ai d'ailleurs adoré la peinture de cet univers cousin avec ces 2 lunes et sa Fédération de l'Hydre. Les histoires proposées par le duo d'auteurs sont un alliage parfait entre le meilleur du surnaturel et le meilleur du classique. le tout avec une tonalité pleine de charme et de magie. C'est une lecture qui fait briller les yeux. Chez les Rémy de fringants officiers aux fines moustaches font tournoyer les jolies demoiselles dans les bals, des soldats se perdent mystérieusement dans une forêt magique, un autre est poursuivi par une terrible malédiction, des oupires sèment la terreur dans les villages… Chaque récit se lit avec délectation, les époux Rémy s'y entendant parfaitement pour mener une intrigue et étant dotés d'un talent de conteur exceptionnel. Ces formidables histoires sont sublimées par l'écriture enchanteresse du duo. « Les soldats de la mer » est encore plus réussi que « le prophète et le vizir » et « la maison du cygne ». Leur écriture est vraiment merveilleuse, gracieuse, élégante, poétique tout en étant vive et pétillante. Chaque mot, chaque nom, les noms ont beaucoup d'importance dans les histoires, est parfaitement choisi, le texte est finement ciselé et pourtant les mots glissent tout seul, le livre est d'une fluidité extraordinaire, tout parait simple et naturel.

« Les soldats de la mer » m'ont offert un merveilleux moment de lecture. Ce recueil est vraiment magnifique. Ces histoires entraînantes servies par une écriture d'une beauté chavirante m'ont comblée et je suis persuadée que la plupart d'entre vous qui se lanceront dans cette lecture en ressortiront enchantés. Alors, n'attendez pas plus longtemps pour découvrir cette perle de la littérature SFFF française.
Commenter  J’apprécie          524
"Les Soldats de la mer" sont l'oeuvre la plus connue de Yves et Ada Rémy, des auteurs qui s'inscrivent dans la lignée de Borges, Buzzati, Perutz et de quelques autres grands écrivains fantastiques.
Ils ont été maintes fois réédités depuis leur première parution en 1968 chez Julliard, d'abord par Seghers (c'est l'édition dont je dispose), puis par Pocket et le Fleuve Noir, et enfin par Dystopia.
L'écrivain Michel Jeury a d'ailleurs écrit à propos de ce recueil de nouvelles qu'il s'agit d'« une des plus fortes histoires rêvées qui existe dans la littérature » (Fiction n°309).
"Les Soldats de la mer" racontent en effet l'histoire d'une Fédération de trois cités (Ozmüde, Laërne et Lauterbronn) dans une contrée qui évoque l'Europe centrale du XIXème siècle, sur une Terre imaginaire autour de laquelle tournent deux lunes.
Cette fédération fait la guerre à ses voisins et conquiert de nouveaux territoires, mais elle se développe également en associant d‘autres cités à son noyau initial ; son évolution est évoquée en dix-sept étapes illustrées par dix-sept nouvelles fantastiques qui mettent en scène certains de ses soldats.
La plupart des thèmes traditionnels du genre fantastique sont traités dans ces histoires, histoires de doubles (« Suicide par imprudence »), de vampires (« Mort pitoyable d'un oupire »), de malédictions (« Les Dogues de Tchangoon »), de morts inexplicables (« Chut ! Mon lieutenant »), de passage dans un autre univers (« « Enfants perdus, perdus ») ...
Mais le thème dominant est assurément celui qui concerne les fantômes, des fantômes qui prennent l'apparence d'êtres vivants (« Celui qui se faisait appeler Schaeffer), qui reviennent chez eux auprès de leurs proches (« Mon lieutenant, ne prendrez-vous jamais vos quartiers d(hiver ? ») ou qui poursuivent les soldats responsables de leur mort (« Les Rogandins d'Argos ») …
Yves et Ada Rémy sont non seulement les auteurs d'une « histoire rêvée », mais ils sont aussi et surtout les créateurs d'un univers singulier qui ne suit pas les mêmes règles que le nôtre et où les phénomènes fantastiques sont récurrents.
En ce qui concerne leur écriture, la plupart de ces récits sont tout à fait remarquables, tant par leur construction dramatique que par la qualité du style de leurs auteurs.
La dernière nouvelle (« Fondation ») constitue en quelque sorte l'apothéose du recueil : non seulement elle en justifie le titre, mais elle assure l'unité de la totalité des trente-quatre textes en indiquant l'origine de la Terre étrange où évoluent les personnages et en fournissant des explications sur l'évolution de cette Fédération imaginaire.
Lecture tout à fait recommandée.

P.-S. : il faut d'ailleurs remercier les éditions Dystopia qui, dans le cadre de l'opération Bol d'air, ont permis à de nombreux lecteurs de télécharger gratuitement cette très belle oeuvre.


Commenter  J’apprécie          520
Cycle de nouvelles se déroulant dans un univers parallèle au nôtre, dans lequel deux lunes tournent autour de la Terre, à une époque et en un continent qui évoquent le 18° ou le 19° siècle européens. de courtes introductions à chaque histoire donnent des aperçus sur l'histoire politique et militaire de ce monde. Tous les récits mettent en scène des militaires, sur un arrière-plan de guerres interminables. Mais ils ne racontent guère les batailles et les intrigues ; ils sont tous basés sur un épisode fantastique, un fantastique qu'on pourrait dire onirique, un peu à la manière de Pieyre de Mandiargues ou de Béalu, ou encore de Brion, voire Schwob. Les Rémy ont un talent comparable à ces illustres cousins en littérature. Chaque nouvelle est une jolie perle qui s'enfile à la suite des autres dans le recueil, l'écriture est raffinée sans tomber dans la préciosité. Délicieux !
Commenter  J’apprécie          80
Les Rémy ont une approche assurément ludique de l'écriture. Chaque nouvelle de ce recueil est une occasion d'expérimenter un autre mode de narration. L'humour n'est jamais loin. Même si les chutes sont parfois prévisibles, ils revisitent avec plaisir tous les thèmes classiques du fantastique dans un style plus qu'agréable. Et ils y ajoutent un certain réalisme, leur connaissance profonde de l'armée, des récits de soldats, sans doute issue de leur métier de cinéastes.
Commenter  J’apprécie          51
«Les soldats de la mer» sont les traces de la construction d'un empire - La fédération -, chroniques anciennes longtemps interdites, maintenant devenues un objet d'étude pour les historiens, un véritable trésor sur lequel, heureux lecteur, vous aurez une chance inouïe de tomber si vous réussissez à vous procurer cet ouvrage (heureusement disponible dans les très bonnes librairies).

On suit dix-sept histoires, destins individuels ou d'un groupe de soldats devenus légendaires, au fur et à mesure de l'extension de la Fédération au prix en général de conflits militaires, en suivant l'avancée des troupes de dragons, grenadiers, fusiliers, chevau-légers …

Les consonances des noms, les tenues des soldats, nous suggèrent l'Europe de l'époque des conquêtes napoléoniennes, mais quand la nuit se lève, deux lunes éclairent le ciel, fantômes et vampires surgissent de l'ombre, le silence se rebelle, la magie noire devient réalité, et la chronique militaire devient conte fantastique.

D'une très grande habileté, la révélation du dernier récit vient cimenter l'ensemble de livre magnifique, qui porte en lui l'héritage de Borges, Buzzati, Perutz et de tous les grands du romantisme noir.
Je ne veux pas ici commenter les dix-sept récits (et je vous invite pour cela à lire la très belle chronique de Nébal : http://nebalestuncon.over-blog.com/article-les-soldats-de-la-mer-d-yves-et-ada-remy-56913078.html) mais dire que, dans ce chef d'oeuvre, certains récits vous transportent tellement loin qu'il faudrait changer de langage, et sans doute de monde, pour pouvoir en parler avec des mots justes (et en particulier pour moi : "Enfants perdus, perdus", et "Chut ! Mon lieutenant").

En refermant « Les soldats de la mer », j'ai rêvé que j'étais une enfant ; devant la fenêtre de ma chambre éclairée par deux lunes, Yves et Ada Rémy venaient au pied de mon lit me conter des histoires, pour me faire peur et pour me faire rêver.

Commenter  J’apprécie          40
Un authentique chef d'oeuvre du récit fantastique, trop méconnu...

Ce livre de 1968, dix ans avant "La maison du Cygne", installait avec brio ce couple d'auteurs trop méconnus dans le paysage français.
Dans un univers proche du nôtre, mais pourtant dissemblable, la Fédération s'étend peu à peu, au prix de guerres fréquentes. Entre 1800 et 1850 "de notre calendrier", environ, les "Soldats de la Mer" nous content, en 17 chapitres comme autant de nouvelles, l'histoire des combattants de cette expansion, de colonels comme de simples recrues, en autant d'anecdotes où se mêlent inextricablement grande histoire, récit de guerre, de garnison et d'avant-poste et confrontation subtile à des phénomènes "inexplicables". On pensera bien entendu à E.T.A. Hoffmann (d'ailleurs expressément référencé dans l'une des nouvelles "hors cycle" qui complètent ce volume), à Jan Potocki, voire au Leo Perutz du "Cavalier Suédois". L'équilibre réussi par les auteurs, servis par un style d'une grande finesse, entre conte, récit de guerre "au plus près" et fable fantastique, est exceptionnel, et le dénouement surprenant, avec sa mise en abîme finale, ne gâche rien.

Comme dit lors d'un dialogue entre un bien curieux général et son non moins bizarre aide de camp :
« - Qu'est-ce que vous avez aujourd'hui , mon garçon ? Je ne vous ai jamais connu si agressif.
- Je suis las, général. Trop de batailles. Trop de shakos dans les fossés, trop de talpacks sur les eaux des marais, trop de casques dans les champs, trop de bonnets ensanglantés, et des toques et des casquettes et des képis et des chevaux morts et des équipages ruinés. La guerre est triste.
- La guerre est belle.
- La guerre est triste.
- Silence, mon garçon ! Je suis un petit bonhomme graisseux et probablement assez dégoûtant. Je suis habillé comme un paltoquet et vous qui avez l'élégance d'un épouvantail, n'en manquez certes pas à mes côtés, mais je connais la beauté des bataillons en marche, la grandeur d'un escadron qui charge, l'incomparable, le vertigineux décor de la guerre.
- Je connais aussi les quatre armées qu'elle laisse sur ses champs de bataille, une armée de morts, une armée de pleureuses, une armée de bandits et une armée de pauvres. »

Et comme le concluraient les historiens "du futur" :
« ... On aurait pu craindre que des troupes engagées sur des champs de bataille éloignés de leur pays d'origine et se battant pour la cause d'une nouvelle ville alliée, ne se sentent finalement l'âme veule des mercenaires. Comment un régiment de Laërne, d'Ozmüde, de Lauterbronn ou de Libemoth pouvait-il mourir pour que triomphe une Durango ? Ce fut pourtant une des plus émouvantes réussites de la Fédération. Car ces craintes ne furent jamais fondées. Beaucoup de maîtres à penser ont cherché une raison à ce dévouement. »

Deux nouvelles "hors cycle" au sein du volume ("Le Roi d'arbres" et "Coups de pistolet dans la forêt") sont également à recommander tout particulièrement.
Commenter  J’apprécie          40
17 nouvelles différentes, qui sont aussi la trame d'un récit unique, autant qu'un poème déguisé, une histoire de monde parallèle, de fantômes, de vampires et de soldats de plomb : les Chroniques illégitimes sous la Fédération.

Magnifique et étrange roman / recueil de nouvelles fantastiques.

« Suicide par imprudence », « le joueur de dames », « La seconde carrière du général des Fosses », « Olga mensonge » : quelques titres de ces 17 nouvelles qui racontent les histoires étranges arrivées à des soldats, des lieutenants, un général… Schaeffer, qui hante un fort sordide ; Laban, dont la troupe subit les assauts d'un vampire ; Rozzo, qui a découvert un passage vers un autre monde ; Niccolo Pasani, dont les chevaux de plombs semblent avoir disparu pour livrer une vraie bataille…

Les Soldats de la mer se présente comme une boule à facettes : chaque histoire est indépendante des autres, mais elles sont reliées de 3 manières entre elle.

Par un fil historique d'abord, la création et l'évolution de la Fédération. Fédération pour regroupement politique de grandes villes : 3, puis 4, 5, etc. La Fédération se construit de conquête militaire en conquête militaire. Ses héros, ses personnages sont des militaires. Ses fantômes, ses étrangetés, ses ensorcelés, ses maudits, ses endiablés sont des militaires. Les noms, les lieux évoquent l'Europe : l'histoire de la Fédération constitue une doublure étrange de l'Europe, un développement qui aurait pu avoir lieu si les Villes-État avaient supplanté les États-Nation. Une « géographie heurtée », dit la préfacière. Et s'il y avait deux lunes dans le ciel au lieu d'une. Mais pas de politique dans ce livre, seulement des chroniques morcelées.

Prenez le joueur de dames, qui a gagné toutes ses grandes batailles grâce à un personnage mystérieux qui, la veille de la bataille, apparaît soudainement et lui propose de disputer une partie. L'homme étrange joue cette partie comme le général adverse mènera la bataille le lendemain. Et le joueur de dames, préparé, gagne les batailles. Jusqu'à la dernière bataille…

Par un fil narratif ensuite, ou plutôt une atmosphère : comme si les deux belles grandes lunes pleines de la couverture du livre diffusaient une lumière pale et fantomatique sur toutes les nouvelles, les personnages, les lieux, les dessaisissant de leur substance pour en faire un théâtre d'ombre plutôt que des nouvelles ancrées dans leur réalité.

Et par un dernier fil dont je tairai tout car il appartient au lecteur qui lit la dernière des 17 nouvelles… Et qui réécrit toutes les nouvelles précédentes dans votre mémoire en leur donnant un autre sens.

Les Soldats de la mer est envoûtant, la succession des nouvelles est très agréable : on ne perd pas le fil, on n'a pas non plus le temps de se lasser d'une situation. Ce livre a été publié une première fois en 1968 ; cette édition est la 5e. Je vous conseille fortement cette lecture. Pour ceux qui ont envie de quelque chose d'un peu plus court, le prophète et le vizir, chez le même (ré-)éditeur (2012), tient également toutes ses promesses.
Lien : https://lesmecaniquesimagina..
Commenter  J’apprécie          30
Ce livre n'est pas d'une constitution classique. Il présente des chroniques sur les soldats de la Fédération (alliance de pays imaginaires), entre chaque récit, il y a un cours texte de l'histoire de la Fédération, qui crée un fil directeur historique. Les histoires étant toute liées j'ai décidé de chroniquer ce livre comme un roman et non comme un recueil de nouvelles. Il m'a fallu deux textes avant de rentrer complètement dans ces récits fantastiques. Je pense que le premier m'a déstabilisée, car je ne savais pas à quoi m'attendre et son histoire est perturbante. Il faut accepter de ne pas tout comprendre. Peu à peu l'atmosphère si étrange des textes m'a entourée, tout était calme, les paysages un peu boueux étaient éclairés par deux lunes, ou alors il y avait de beaux salons et toujours des soldats de la Fédération dans leur costumes. Chaque histoire est unique, mais elle traite souvent de fantômes, d'apparition, de revenants... Je ne vais pas les décrire il y aurait trop de risques, que je donne des informations sur leur dénouement ou ce qui les unit. Au fur et à mesure de la lecture du texte je me suis justement demandée où voulait nous amener les Rémy, qu'est-ce que cachaient ces récits. J'ai imaginé que je resterais sur ma faim, mais le dernier texte a répondu à toute mes questions et à dépasser mes espoirs. (...)
Lien : http://www.leslecturesdemari..
Commenter  J’apprécie          30
Je pourrais vous parler de la structure de l'ouvrage qui se voit scindée par les cinq générations successives de la Fédération, elles-mêmes constituées de différentes nouvelles. Structure qui vient amener à penser qu'on tient entre les mains le récit historique d'un monde parallèle.

J'essayerai de ne pas oublier de parler de la facilité avec laquelle les deux auteurs nous entraînent dans cet univers, qu'ils abordent par le regard militaire. Mais par le regard des hommes qui composent la milice de la Fédération, ce qui laisse une large place au regard humain sur le monde.

Je pourrais vous parler de l'odeur de soufre et de sang qui se glisse entre chaque page. de ces successions de généraux, de lieutenants et de simples soldats qui se font suite à une cadence bien mesurée. de ces bataillons menés par des fous. de ces serviteurs dont les maîtres n'ont de cesse de les tourmenter.

J'aborderai peut-être, les femmes et jeunes filles qui attendent impatiemment le retour de leur mari ou de l'élu, petites perles d'espoir. Les personnages fantomatiques, en proie à un passif qui vient les hanter après leur mort. Ou à l'inverse des vivants qui souhaitent voir disparaître définitivement leurs morts. de la Mort, elle-même. Ou bien de son incarnation vampirique, les oupires.

Ou bien j'aborderai la poésie qui imprègne les pages écrites à quatre mains par le couple Rémy. La façon dont leurs mots fait sans cesse écho à d'autres événements.

Puis viendra le moment indispensable de vous parler de la fin. de la dernière nouvelle. de Fondation. Je bafouillerai un peu, je chercherai mes mots, finalement je me limiterai à l'idée que cette nouvelle clos le recueil de manière magistrale, que la surprise qu'elle apporte est totale. Que cette histoire permet un lien surprenant avec notre propre univers, et que finalement le tout a été « manoeuvré » de mains de maîtres.

Mais à quoi bon parler de tout ça ?

Ne passez pas à côté : LISEZ-LE !
Lien : http://amarueltribulation.we..
Commenter  J’apprécie          20
Je ne suis pas férue d'histoires militaires, mais je me suis laissée bercer par l'ambiance onirique des nouvelles. C'est, en grande partie, du Fantastique de haute volée, élégant, revisitant des thèmes classiques avec brio et originalité. Fantômes, vampires et revenants de tout poil raviront les amateurs du genre. Aucun de ces récits n'est convenu et la conclusion se révèle époustouflante.

Chronique complète sur le blog.
Lien : http://livropathe.blogspot.f..
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (125) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4872 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}