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3,59

sur 642 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Joli titre... mais dans le genre évaporation là c'est mon attention qui s'est fait la malle. Comme l'impression d'avoir de la fuite dans les idées moi aussi.

Sans conviction j'ai tenté de suivre le fil d'une enquête trop survolée, et paradoxalement saturée de détails (toutefois instructifs) sur la civilisation nippone contemporaine, comme si l'auteur s'était saisi de l'intrigue dans le seul but d'y étaler sa culture quant au Pays du Soleil-Levant.

Au final un récit plutôt déséquilibré assorti d'une prose inégale, parfois poétique mais pas toujours très claire. Un petit glossaire des termes locaux maintes fois rencontrés dans le texte eut été bien utile d'ailleurs, sachant que pour ma part j'ai pas fait japonais deuxième langue, honte sur moi.

Déçue donc, car au vu du phénomène authentique et singulier qu'il était censé traiter, ce roman me tentait depuis longtemps.

Dewa shitsureishimasu* ( では失礼します ) par conséquent.



* Traduction : " Désolée pour le dérangement, sur ce je me retire "
(tout compte fait, je gère grave en japonais)



Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Dans ce roman au résumé alléchant Thomas B. Reverdy nous emmène au Japon. En compagnie de Richard, ancien détective privé et de Yukiko, son ex-compagne qu'il aime toujours on part à la recherche du père disparu de la jeune japonaise. C'est un Japon moins connu qui est décrit, celui des yakuzas (mafieux japonais), des travailleurs pauvres et des paysages ravagés par le tsunami et la catastrophe de Fukushima.

Le début était prometteur mais au fil des pages mon intérêt pour ce roman a commencé à faiblir et je l'ai terminé en diagonale. Dans l'ensemble j'ai trouvé ce livre assez inégal. Si certains chapitres sur le Japon et ses coutumes sont assez intéressants, d'autres un peu plus descriptifs et poétiques m'ont plutôt ennuyée. Quant à ses personnages j'ai ressenti un brin de sympathie pour Kaze, le père de Yukiko, et son jeune protégé mais le couple mal assorti et la passion de Richard pour Yukiko m'ont laissée de marbre. Cette enquête qui s'annonçait bien finalement ne m'a pas beaucoup passionnée et la vision du Japon qu'a l'auteur ne m'a pas vraiment enthousiasmée.
Lien : http://edytalectures.blogspo..
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Me voilà bien gênée pour parler de ce roman que j'ai lu jusqu'au bout mais de manière totalement extérieure sans réellement accrocher à l'histoire ni sans en comprendre vraiment l'intérêt. Certes il y a de belles descriptions, l'écriture est douce et sympathique et ce roman se lit facilement. Mais les chapitres très courts qui passent très rapidement (trop à mon goût) d'un personnage à un autre m'ont empêchée d'apprécier pleinement cette lecture. C'est un roman que j'ai finalement trouvé superficiel que ce soit dans l'histoire ou dans les personnages qui sont assez peu décrits et auxquels je ne me suis pas attachée du tout. J'aurai aimé en savoir plus sur bien des choses et suis restée sur ma faim. Dommage car le résumé laissait envisager une histoire passionnante !!!
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Roman largement encensé, finaliste de certains prix …. Sans doute avait-il quelque chose qui valait la peine… J'ai donc attendu patiemment mon tour à la médiathèque.
Et puis, j'en ai fait ma première lecture 2014….. et bien…..j'espère que mon année de lecture ne sera pas à l'image de cet avis…car amenez moi immédiatement « Suicide mode d'emploi »…….

Bon, d'accord ; ça n'est pas une daube….mais franchement, pas de quoi se priver de sommeil, ni d'une balade au grand air, ce que j'aurais dû faire plutôt et que de persévérer.

D'accord, l'auteur s''est bien documenté
D'accord, c'est bien écrit.

Mais, bon…. Quand je lis « une façon poétique de parler du Japon », excusez du peu, mais lisez plutôt le peintre d'éventail…et là vous aurez une prose poétique sur le Japon.

La première moitié du livre ne passe pas trop mal, mais la suite devient vite un embrouillamini. Et puis on s'emmerde assez vite là -dedans ; on a bien du mal à savoir ce que l'auteur veut nous dire .

Bref, je n'ai pas aimé, cela ne m‘a pas touché ; j'ai lu ça de loin, la tête ailleurs, et l'oeil rivé sur la montre, où le rayon de soleil qui me narguait dehors.

C'était mon premier roman de l'auteur ; hélas, ce dernier ne m'a guère encouragé à lui donner une seconde chance.

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Bof : ça ne pique pas les yeux en le lisant mais le livre est oublié la dernière page tournée. C'est le genre de livre qui n'éveille en vous qu'une excitation vague ou un demi bâillement. La faute d'abord à un manque d'épaisseur des personnages auxquels on a bien du mal à s'attacher. Un peu plus de stimuli quand l'auteur évoque Fukushima mais c'est le sujet qui fait l'essentiel du boulot, pas l'écrivain. Enfin, c'est l'impression que ça me donne.

Par contre, Reverdy croque assez bien quelques scènes obligées de l'occidental au Japon. Insuffisant néanmoins pour recommander cette lecture.
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Belle histoire traitant de la disparition inexpliquée d'un homme ... il vaut mieux parfois laisser les choses se faire et ne se poser aucune question.

Même si j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, le livre est bien écris et nous fais réfléchir sur les raisons que l'on peut avoir à seulement tout effacer et s'en aller...
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Yukiko est une jeune japonaise qui vit aux Etats-Unis. Lorsque sa mère l'appelle du Japon pour lui dire que son père a disparu, elle prend l'avion avec son ami Richard, dans l'espoir de le retrouver. Même si, là-bas, ceux qu'on appelle les « évaporés » ne reviennent jamais chez eux.

Nous suivons Yukiko et Richard dans leur voyage au Japon pour retrouver le disparu. En parallèle, nous suivons Kaze, le père disparu, dans sa nouvelle vie. Choc des cultures, quotidien entre Japon traditionnel et Japon moderne, ambiance post-apocalyptique quand l'auteur nous emmène sur les lieux du tsunami et de la catastrophe de Fukushima, mais aussi nostalgie et espoirs des protagonistes, voilà les thèmes abordés dans ce roman.

Le style est très poétique, très fluide, et nous plonge dans une ambiance très particulière qui n'est pas dépourvue d'un certain fatalisme. Je découvrais l'auteur avec ce livre et j'ai été charmée par sa plume très agréable.

L'intrigue est très lente et ne débouche sur rien. J'avoue qu'arrivée à la moitié du livre, je trouvais déjà le temps long. Quelques informations nous sont données au fil des pages, mais rien n'est jamais résolu, à une exception près, et on n'est pas plus avancés à la fin qu'au début du roman.

On apprend beaucoup de choses sur le Japon et le style est très agréable, en dehors de ça je me suis beaucoup ennuyée et la fin m'a frustrée. A lire si vous aimez les livres basés sur l'ambiance et les belles plumes. Si vous espérez des réponses à la fin, passez votre chemin.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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D'un fait de société troublant au Japon, Thomas Reverdy tire un récit - la disparition sans traces d'un père dans l'après-coup du Grand Séisme du Tôhôku - qui m'a dérangée à de multiples égards.

Oscillant entre le roman policier, le reportage et la poésie, Les évaporés égrène les clichés du genre, les lieux communs et les fétichismes d'un homme français sur le Japon. Détective moustachu noyant sa solitude dans le bourbon. Femme pur objet de désir réduite à sa nation et à ses cheveux de laque. Gaijin perdu dans la ville japonaise comme une énième référence à Lost In Translation. Incompréhensions. Les Japonais et le reste du monde. Monde flottant. Yakuzas respectant par nature le code d'honneur des samuraï. Paroles de sagesse dans un temple zen. Récits mythologiques entre tasse de thé et kimonos. Tradition. Modernité. Japon éternel. Quand Thomas Reverdy écrit sur la France contemporaine, fait-il de même des références systématiques aux reines de Bretagne et aux ducs de Savoie, ou bien plaque-t-il ses connaissances de l'histoire japonaise comme des déterminismes exotisants que n'auraient pas reniés les orientalistes ?
Le roman aborde pourtant des thématiques peu connues comme celles des travailleurs pauvres du Japon et de la misère, à travers des chapitres parfois touchants et des images d'une grande beauté. Mais l'auteur trop souvent disgresse de cette intention humaniste pour disserter sur un Japon qu'il essentialise. L'enquête policière, précipitée et réduite à l'os, n'est alors plus qu'un prétexte pour des fantasmes fétichistes et réducteurs, tant des femmes que d'un pays entier. Une tentative qui paraît naïve et présomptueuse d'un auteur français qui - corrigez-moi si je me trompe puisque je manque d'information à ce sujet - je crois n'a vécu au Japon que brièvement le temps de l'écriture de ce roman. En dépit des maisons de bois et de papier et des robes de soies, de la France au Japon et face au deuil, les gens restent des gens.
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Les évaporés sont ces Japonais qui, comme Kaze le principal personnage du roman, décident un beau jour de tout quitter, sans laisser ni traces, ni explications derrière eux. Pourquoi disparaitre ? Comment vivre une nouvelle existence ailleurs ? Est-il simplement possible de le faire ? Voilà bien des questions auxquelles est confronté Kaze, un salarié comme il en existe tant, alors que sa fille Yukiko revient dans son archipel natal pour le retrouver avec l'aide de Richard B., son ex-amant et enquêteur américain. le fil de cette histoire sert surtout de socle pour évoquer un Japon post-Fukushima englué dans des mensonges d'Etat et la corruption, pendant que les yakuzas confortent leur pouvoir et qu'à proximité de la centrale nucléaire éventrée, des ouvriers fantômes s'acharnent à nettoyer le site maudit presque à mains nues. On découvre ainsi l'autre face du Japon, celle des travailleurs pauvres de San'ya à Tokyo des camps de réfugiés de Sendai, ou encore, à travers Richard (une sorte d'incarnation de l'écrivain Brautigan) les difficultés de compréhension des Occidentaux envers cette civilisation. « Les évaporés » regorgent de sujets passionnants, qui plus est d'actualité brûlante. Pourtant, le procédé littéraire n'est pas totalement à la hauteur. D'une manière assez classique, chaque personnage incarne une facette particulière du puzzle. Les procédés stylistiques sont certes très variés (récit, poésie, témoignage, rêve), mais l'effet escompté n'est pas véritablement atteint. Il laisse surtout une impression désagréable de construction de bric et de broc, déconcertante, agaçante par moments. Ces ruptures constantes de rythmes finissent par affaiblir l'intérêt initial du roman qui pour le coup reste à la surface des événements et des protagonistes.
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Kaze a disparu. Sans dire un mot, sans laisser d'adresse, il s'est évanoui dans la nature.
Au Japon, les disparus sont surnommés les évaporés.
Il est rare qu'on retrouve quelqu'un qui a pris la fuite volontairement.
Mais sa fille Yukiko, qui vit aux États-Unis, est alertée par sa mère, et elle met tout en oeuvre pour le retrouver avec l'aide d'un ancien amant, Richard B, encore fou d'elle.
Ce dernier sait bien qu'il va mettre son coeur à rude épreuve en acceptant, pourtant, il ne voit dans ce voyage que l'idée merveilleuse d'être de nouveau près d'elle.
En parallèle, après un tsunami dévastateur, un adolescent de 14 ans, Akainu, a fui le nord du Japon. Il a fui pour ne pas savoir. Il a fui la vérité. Où sont ses parents? Ont-ils survécu ? Il préfère l'ignorance à la possible et terrible souffrance, pour l'instant, et erre tel un fantôme sans faire de bruit.
Ces trois personnages, dont les chapitres se lisent en alternance, ont tous un passé qui explique leur fuite en avant, à un moment donné de leur vie. Si l'écriture se veut plutôt poétique, l'émotion qui en ressort finalement est moindre, et de longues descriptions viennent appesantir le récit. On sent venir une pleine immersion dans la vie japonaise, dans ses cultures et ses pratiques - pourtant intéressantes - mais les informations sont distillées de façon trop explicatives au fil des chapitres, me laissant comme sur le bas-côté, me sentant étrangère jusqu'au bout. On débute par une fuite puis on se retrouve à mi-chemin entre une enquête et une histoire d'amour, puis se rajoute les catastrophes, les Yakusas, et tout ce cocktail fait que l'on perd le fil, l'envie, on se demande si le tout ne manque pas de profondeur, de puissance, de rythme, et on finit par refermer le livre sans avoir été touchée une seule fois, ou si peu.
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