Quand j'ai acheté cet ouvrage de 1966 publié dans la célèbre collection à la couverture jaune moutarde, le titre m'a évoqué aussitôt
Agatha Christie.
Sans le savoir j'étais tombé juste car Jean André Rey a été le traducteur de quelques livres de la reine anglaise du roman policier.
La similitude ne s'arrête pas là. Ce mimétisme que l'on retrouve au fil des pages nous fait vivre l'enquête du commissaire Robert, épaulé par l'inspecteur Broutefigue, après qu'une femme dans un bistrot de province succombe en buvant sa camomille. Ce n'est pas banal. Empoisonnement ?
Parmi un petit cercle de suspects observés à la loupe se cache le coupable qui sera identifié en fin d'ouvrage après moult explications au cas où le lecteur se serait parfois assoupi...
Mais c'est bien sûr !! se serait exclamé le commissaire Bourrel.
Cette tisane n'a rien d'un alcool fort. Même si elle n'est pas totalement soporifique je me garderai bien d'en souhaiter une réédition.