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EAN : 9782954214900
125 pages
Ribierre Dubile (08/05/2012)
2.61/5   9 notes
Résumé :
Betty est la femme d'un ministre et passionnée de mode. Un soir elle croise un rappeur réputé et sa vie va en être à jamais bouleversée...
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Bon, je ne sais pas vraiment par où commencer avec ce roman ... J'ai du mal à mettre des mots sur mon ressenti. J'avoue que l'idée de la petite robe noire amenée par le titre m'avait séduite mais j'ai malheureusement eu l'impression que le contenu n'était pas à la hauteur de ce que la couverture laissait présager. Comme me l'a fait remarquer une copinaute, on a là la robe Chanel mais il manque définitivement l'esprit Coco qui m'aurait permis de réellement apprécier ce roman. Je m'explique.

Fut un temps, j'étais une grande adepte de la chick-lit, j'en dévorais sans arrêt de ces romans qui me paraissaient si pétillants à l'époque. Ici, j'ai retrouvé les codes de ce genre : la femme de Ministre, bon chic, bon genre, du moins en surface, engoncée dans son rôle de potiche et qui rêve d'échapper à l'ennui qui a peu à peu pris possession de son existence sans substance, sans saveurs. Tout y est : le pouvoir, l'argent, le luxe, le glamour mais surtout, l'envie de faire bouger les choses, de trouver le frisson qui va la faire revivre et redevenir une femme. Dans ce roman se succèdent les thématiques de bases du genre, les discussions avec la meilleure amie, les soirées un peu trop arrosées, les séances de shopping, les interrogations existentielles sur l'amour, la vie ... Oui, ce roman est pour moi estampillé chick-lit, clairement. Pourtant, je n'y ai pas retrouvé ce que j'aime tant dans ce genre : l'humour (les tentatives de l'auteur m'ont parues un peu vaseuses, notamment, le moment où Betty, l'héroïne, se demande si elle n'est pas une chienne ... sans commentaires) et cette sorte de positive attitude généralisée. Il m'a manqué cette sensation que, malgré tout, ça se finirait bien. Sans cette lueur d'espoir au bout du tunnel, j'ai eu le sentiment de me retrouver dans un roman triste au possible, un drame en fait, pathétique, dans son sens premier du terme "ce qui suscite la pitié". On s'engonce dans une sorte de mal-être permanent, limite oppressant. Ce qui se cache sous la surface est terne et déprimant. En même temps, j'ai trouvé que c'était un peu exagéré aussi, cette mise en exergue des émotions. On passe d'un extrême à l'autre sans préambule. Ça manque de crédibilité à mon sens. Mon problème, c'est que cette histoire m'a parue tellement cliché, tellement basique, que l'idée d'un déjà-vu ne m'a pas lâchée tout du long, alors que je sais pertinemment que ça peut très bien se produire ! Je suis désolée mais le cliché de la femme bourgeoise qui s'encanaille en sortant avec un banlieusard, ouais, faut arrêter. Y avait peut-être autre chose à faire là. Moi qui ai grandit dans une cité comme on dit, même si c'était pas dans le 9-3, ça me choque toujours autant ce genre de mise en scène limite avilissante. Les riches politiciens qui vont aider "les pauvres banlieusards" à s'en sortir et qui ensuite se servent de leur expérience pour en faire des bouquins ! Là, je dis stop. Et puis, sans rentrer dans les détails, Jesse se tape tous les défauts de la Terre et, une fois de plus, est un stéréotype, là où il y aurait justement eu matière à casser un peu les codes au lieu de s'y complaire ... Je suis déçue de ces facilités. du coup, le fait d'être au coeur d'un cliché géant ne m'a pas permis de m'impliquer d'une quelconque manière dans le roman. Cette petite touche de réalisme qui s'invite de temps à autre dans le récit et l'ancre dans la projection du lecteur s'évapore trop vite et est balayée par le côté extravagant du destin de Betty. Non pas que ça ne puisse pas arriver, mais, trop gros, trop vite pour qu'on y croit vraiment. C'est comme si j'avais survolé ce roman sans réussir à y trouver un point d'attache ... à part peut-être le personnage de Salomé qui m'a semblé avoir du potentiel. Pour le reste, je ne sais pas comment l'expliquer ... l'ensemble ne m'a pas touchée et je n'en garderais pas un souvenir impérissable. Et c'est dommage parce qu'on sent néanmoins que ce roman a la capacité d'être beaucoup plus que ça. Mais, j'ai plus ressenti ce livre comme une esquisse de départ, une sorte de brouillon, d'ossature pour un récit plus prenant, plus développé. Assurément, il y aurait sans doute eu pas mal de choses à approfondir ici. A commencer par Betty ...

Que dire sur Betty ? Figure de proue de ce roman, elle en est le coeur et l'âme ... ouais, je n'ai pas réussi du tout à m'y attacher. Elle a au début ce côté superficiel des héroïnes de chick-lit qui m'agace, faut dire que dans les premières lignes du livre on la retrouve à se lever après avoir pris une cuite, elle a perdu la mémoire, ne se souvient de rien ... Pour une première rencontre, on a fait mieux ! Ce côté-là, je n'aime pas. Passons. Ce que j'ai bien aimé par contre, c'est que l'auteur nous raconte son parcours antérieur à la situation actuelle, ça aide à la comprendre un peu, à voir comment elle en est arrivée là, à nous la rendre plus proche, plus attachante ... même si c'est trop court et que, c'est un peu "classique" comme parcours. Ça a l'avantage de poser les bases. Après, on découvre la Betty d'aujourd'hui, femme au foyer, femme de ministre, mère, meilleure amie, acheteuse compulsive de robes noires. Hum, classique là aussi. le coup de la robe noire, j'avoue, c'est tout de même une petite touche d'originalité à mettre au crédit de l'auteur. J'y ai surtout vu un costume, un uniforme, ma petite robe noire et moi contre le monde, je me cache derrière elle et ce qu'elle représente pour oublier qui je suis vraiment au fond. C'est un symbole. Sa couleur, sombre, se rapproche grandement de l'humeur du roman qui est loin d'être réjouissant. Mais, revenons-en à Betty. Je n'ai pas aimé ce personnage que j'ai trouvé un peu futile, un peu creux. Bien sûr, on arrive malgré tout à compatir à son sort, notamment à la fin dans sa nouvelle vie mais j'ai trouvé qu'elle était un peu too much dans certains de ses actes, dans sa façon de penser. Là encore, elle baisse les bras et choisit la facilité, je ne sais pas, elle me paraît une peu lâche, un peu trop "gamine" par moments, pour que ça soit cohérent avec ce qu'elle est censée être. Je n'ai pas adhéré ... elle se laisse porter par les évènements au lieu d'essayer d'agir. Les seuls fois où elle réagit, il est trop tard. Pourtant, là aussi, on sent qu'elle peut avoir des atouts, dans son projet, elle est déterminée, mais quelque part, on a tout de même l'impression qu'elle le dévalorise, qu'elle voit ça comme un passe-temps, elle est forte, pourtant, elle se laisse faire, elle est courageuse, mais elle se laisse aller, elle en gros une somme de contradictions qui m'ont perturbée. Je n'aime pas les personnages qui oscille d'un masque à un autre. Je comprends ce besoin de recherche, cette envie de se reconstruire, mais, comment dire, là c'est encore une fois un peu trop gros. J'ai trouvé en fait qu'on allait pas assez en profondeur avec ce personnage qui demeure pour moi comme une comédienne ayant endossé un rôle, à part peut-être à la toute fin du roman. Pour le reste, tout n'est qu'esquisse, on ne va pas vraiment au fond des choses et c'est dommage. Il y a toujours du potentiel dans le drame d'une rupture, dans l'exaltation d'un nouvel amour, je n'ai rien ressenti de tout ça. C'est resté plat pour moi, sans pouls, sans vie. Comme une suite de fait, froids, cliniques, qui nous sont exposés les uns à la suite des autres, sans êtres réellement traités, analysés, pour que des couleurs d'émotions viennent les pigmenter. C'est un peu ... creux tout ça à mon avis. Ce personnage pourrait révéler d'une belle manière la complexité de ses sentiments, mais ça reste à l'état de projet ici. du coup, impossible pour moi de m'y projeter, de m'y attacher. C'est un personnage un peu caricatural au fond, alors qu'on sent que l'auteur a tenté, par des touches d'humour notamment, d'en faire un personnage qui sort du lot. Au final, elle a des préjugés (le coup de la lesbienne trop masculine, on repassera, là aussi, on tombe dans le cliché ! Toutes les lesbiennes ne sont pas motardes et ne ressemblent pas à des hommes ! J'aurais d'ailleurs trouvé ça plus intéressant que l'auteur ne tombe pas dans ce piège de la facilité en faisant de l'amie lesbienne de Pauline la quintessence même de la féminité, mais, passons ...), aime son petit confort (argent et déco sont ses credo, ça ressort d'ailleurs à la fin du roman ... je n'ai pas aimé cette réaction-là on plus), est assez superficielle, choisit une autre voix presque par nécessité et non par choix. Je ne sais pas, je l'ai trouvé un peu trop indolente pour une héroïne de chick-lit, elle suit le mouvement au lieu de le provoquer (sauf à la fin, et encore ! il aura fallu l'y forcer).

Ensuite, je dois dire que j'ai trouvé pourtant intéressante cette opposition entre l'ennui de sa vie actuelle avec son mari Paul, Ministre de l'Intérieur, et la possibilité d'une toute nouvelle passion, dévorante, avec le rappeur Jesse. le triangle amoureux est tout en contraste, on passe d'un extrême à l'autre ... encore une fois, ces deux vies parallèles sont très "déjà-vu". C'est tout ou rien, blanc ou noir. Elle doit choisir, à croire qu'elle ne peut pas vivre seule ... pour le féminisme, on repassera. On a d'un côté l'argent, le pouvoir, les contraintes de la vie politique, une existence répétitive, sans surprises, de l'autre, la banlieue, la drogue, l'alcool, les fêtes, la promesse d'une vie intense. Hum, et je me suis dit dès le départ, il est où le troisième choix ? Ce que j'ai regretté avec ce personnage c'est que, alors qu'elle sait que son mariage périclite, elle n'en parle pas avec son mari, elle ne tente rien, elle accepte le fait sans chercher à le contredire, à changer les choses. Était-ce seulement possible me direz-vous ? Nous ne le saurons jamais, mais j'aurais voulu peut-être qu'elle montre qu'elle avait essayé ... Elle succombe à la tentation, c'était obligé. Là, je ne révèle rien, c'est une évidence dès le départ. Quand on nous dresse un tableau si terne et si morne de sa vie, il est clair qu'un élément perturbateur va débouler et chambouler sa vie. Rien de neuf sous le soleil. Donc, quand surgit Jesse, ça semble inéluctable. Mais, là encore, trop rapide à mon goût. Je n'y ai pas cru une minute. C'est dommage. Finalement, l'amour est peu présent dans ce texte, alors que c'est la base de la chick-lit, j'ai trouvé au contraire qu'on déprimait pas mal avec ce livre. Il me donnait plus envie de pleurer que de rire. Surtout que, je dois le lui reconnaître, il aborde, même si là aussi c'est trop rapide, trop "superficiel", des thèmes intéressants : la réhabilitation des banlieues, la violence conjugale, la séparation, etc. Là, il y avait des choses à dire, finalement, c'est écrit en surface mais on ne gratte pas assez pour aller en profondeur. C'est dommage parce que la deuxième partie du roman est quelque part la plus riche en évènements, en rebondissements. Il y avait matière à "donner des leçons" si je puis dire, mais ça reste effleuré. J'ai l'impression que l'auteur nous offre une sorte de retournement à 360° de la femme. On passe d'une femme guindée, limité coincée, bien sous tous rapports à une femme qui se laisse totalement aller, ne fait plus attention à elle ou à son apparence. On passe vraiment d'un extrême à l'autre. L'image de la femme que donne ce roman m'a un peu gênée. Il n'y a que le sursaut final qui sauve Betty dans mon esprit. Il faut dire que le parallèle de la cage dorée était bien trouvé, même si, là aussi, c'est tout de même un peu gros aussi ! A-t-on jamais vu ça ? Pas réaliste là non plus à mes yeux. Ce n'est pas parce qu'on fait simple que ce n'est pas intéressant, mais à vouloir trop en faire ça en devient décrédibilisant. Je ne sais pas comment le dire autrement, je n'y ai pas cru à cette histoire, du coup, impossible de m'y faire ... C'est comme si je m'étais retrouvé devant un de ces tableaux d'art contemporain auquel je ne comprends rien, tu cherches à savoir ce que l'artiste à voulu te transmettre comme message mais tu es tellement submergé par une impression de déjà-vu, par l'idée qu'un enfant de 4 ans peut faire pareil (là, je parle du fameux carré blanc sur fond blanc et de ses amis), que tu ne vois pas l'histoire qu'on a voulu te raconter. Ici, c'est pareil, où est la morale de cette histoire ? Quel était son but ? Je cherche encore.

Il me reste à vous parler du style de l'auteur. J'avoue que c'est un livre qui se lit très vite puisqu'il est très court, ce qui fait qu'il vous paraît entraînant. On ne s'attarde pas en fioritures, du coup, on avance vite dans l'action et les évènement s'enchaînent de manière cohérente. On suit le récit avec intérêt dans le sens où on attend tout de même de savoir ce qui va se passer ensuite et l'auteur arrive à nous surprendre quelquefois. L'imagination est là, elle est palpable, j'aurais aimé qu'elle soit peut-être un peu plus exploitée et qu'elle ne s'efface pas derrière des prétextes, des expédients. Je ne sais pas, ça n'est pas mal écrit, du tout, la plume est incisive, elle sait être douce aussi, dure quand il le faut, l'auteur cherche à nous toucher, c'est évident. Il y arrivera sans doute avec d'autres que moi. Quand on y regarde de plus près, c'est un roman qui peut vous donner envie de rire, de pleurer, de hurler, de frapper contre les murs, oui, l'idée est là, c'est la mise en forme qui a pêché pour moi. Je vois bien tous les atouts du texte, l'auteur utilise des codes connus et ses les approprie pour en sortir une histoire sympathique qui tend à permettre au lecteur de s'identifier au destin de cette femme qui, malgré le fait qu'elle soit femme de Ministre, est un peu une "madame tout le monde" quand il s'agit de la vie, tout simplement. Oui, c'est un roman sympathique, voilà, mais il ne m'a pas entraînée, il ne m'a pas enchantée, je l'ai lu d'une traite parce que ça se laissait lire, pas parce que j'étais scotchée, passionnée par l'histoire. Je me suis peut-être laissée aussi submerger par les impressions de déjà-vu et de "trop gros pour être vrai" que je ressentais, me focalisant là-dessus au lieu de profiter du texte en lui-même, je ne sais pas. Je n'ai pu su être réceptive à l'humour de l'auteur, à sa plume à la fois drôle et triste, je n'ai pas su y capter les émotions sous-jacentes. Il m'a manqué une étincelle, il m'a manqué la passion que Betty recherche tant dans sa vie. Néanmoins, je reconnais que l'auteur arrive à transcender par moments le côté "banal" de l'histoire par sa plume justement, elle arrive à atteindre son lecteur, à l'apostropher. Je me dis que, c'est écrit simplement sans pour autant être trop simpliste (il y a quand même quelques tournures de phrases et coquilles à revoir) et que, pour le coup, un peu de complexité ne m'aurait pas fait de mal. J'ai vraiment cette idée que ce roman n'est qu'une parcelle de quelque chose d'autre, qu'il lui manque des bouts, des explications. Je sais qu'il y a une suite, c'est peut-être pour ça aussi. Je lui reproche ce que je reproche souvent aux premiers tomes, le manque d'information. On nous présente des personnages qui sont censés nous marquer, on nous expose à des situations exceptionnelles, hors du commun, à des retournements de situation inattendus, mais il y a comme une absence. Je discerne cependant que ce roman est une bonne base pour un roman plus long, plus complet, peut-être moins stéréotypé, il faudrait sortir des sentiers battus et tenter d'y imprégner un peu plus de l'originalité que j'ai trouvé dans le style d'écriture. L'auteur a de bonnes idées pourtant ... J'ai du mal à décrire exactement ce qui a fait que je n'ai pas accroché ... J'aurais aimé, sincèrement, être envoûtée par ce livre, j'avais envie de passer un bon moment de lecture avec Betty et ses pérégrinations, vraiment, je suis passée totalement à côté ...

Pour conclure, je dirais que ce roman est ce qu'on appelle une lecture "sans prise de tête", on se laisse porter par les évènements, par le récit, à condition de ne pas être trop exigent. Pour le savourer, il faut garder l'esprit ouvert. Peut-être le mien était-il en pause au moment de ma lecture, je ne sais pas. Maintenant, je vous laisse voir par vous-même ce que vous en pensez, ce n'est pas parce que je n'ai pas accroché que ce ne sera pas votre cas !
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L'histoire : Betty est donc femme de ministre et a tout pour elle : un beau mari, certes très occupé, mais qui a choisit d'avoir un grand bureau dans leur maison pour pouvoir être plus présent, une grande maison donc, que son mari a choisit de conserver pour elle quand il est devenu ministre, une fille adorable et de surcroît surdouée, de l'argent, des amies, du temps pour faire les boutiques, de l'argent pour cela (ah, ça, je l'ai déjà dit). Malgré tout, elle s'ennuie, et quand l'occasion de travailler à une bonne cause se présente, elle saute dessus. C'est là que tout va basculer, après une simple rencontre à une soirée, et que sa vie va définitivement changer.

Le style : le roman de Nathalie Ribierre-Dubile est très court. de fait, les chapitres sont eux aussi très courts, concis, mais souvent trop. le style est simple et agréable à lire, mais la brièveté du récit fait que l'on a une impression de raccourci assez désagréable parfois. le vocabulaire de l'héroïne ne me semble pas toujours adapté, avec des expressions qui me laisse perplexe quand elles sont dites par quelqu'un censé s'habiller sur les Champs Elysées. Et quelques petites incohérences apparaissent, sans doute dues au manque de développement de l'histoire (le mari qui fait tout pour préserver sa femme et sa fille, mais qui finalement apparait comme un méchant, surchargé de travail, mais qui peut se libérer en pleine journée pour discuter de leur vie, ou pour l'aider, mais qui passe quand même pour le mauvais bougre.) Cela m'a laissé assez empêtrée dans des sentiments contradictoires.

Et la couverture alors ? Très simple et significative.

En conclusion ? le roman de Nathalie Ribierre-Dubile semble cumuler les défauts des premiers romans. L'auteur a voulu aller à l'essentiel mais en a perdu son fil logique, au moins en partie. Elle a semble-t-il voulu faire un roman vivant, au vocabulaire actuel, mais est (à mon sens) tombé dans certains écueils qui alourdissent le style plutôt que le dynamiser. Elle a misé sur la trame narrative de la Chik Litt (tout pour être heureuse jusqu'à ce que..., puis finalement, fin positive), mais conclut son roman quand l'action d'un classique de la Chik Litt va vraiment décoller. Et personnellement, je ne me suis pas du tout attachée à Betty. Elle n'a pas les bons côtés des héroïnes égocentriques du genre, cocasses et drôles, et me semble plutôt ennuyeuse, égoïste et injuste envers les autres. Les personnages secondaires ne sont pas assez poussés, les situations pour beaucoup juste effleurées. Bref, je pense que le roman m'aurait beaucoup plus accroché s'il avait eu peut-être une bonne centaine de pages de plus, des situations et des personnages plus approfondis, moins abrégés, et un personnage principal peut-être un peu plus nuancé. Maintenant, je n'écris pas moi-même et je sais que l'exercice n'est pas simple. Et je ne me fais pas juge derrière mon clavier. Je sais que la Petite Robe noire a plus accrochée d'autres lecteurs, et j'en suis heureuse.
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Une idée à la base de ce roman, imaginez le rôle et la vie de la femme du Ministre de l'Intérieur prénommé Paul, qui séduit, au niveau des premières pages, notre côté voyeur de ce "monde médiatico - politique" où nous ne sommes pas....

En 21 chapitres, nous allons suivre donc Betty, cette épouse très bon chic - bon genre, son quotidien plutôt doré, les coulisses de la rencontre avec Paul, son parcours professionnel très typé aussi en tant qu'avocate, ses relations avec sa fille Salomé, sa vie idéale et plutôt d'une grande vacuité entouré de copines avocates, pour certaine homosexuelles, bref un quotidien des plus argentés assez cliché.

Avocate de formation, mère de famille, écrivaine à ses heures perdues, Betty, personnage d'une grande pauvreté, tout semble se passer pour le mieux du monde jusqu'au jour où on lui propose de mettre à profit son temps libre, évidemment le carnet de relation de son mari ministre au service d'une fondation pour les personnes en difficulté. Un cliché à nouveau tant notre actualité s'en fait, maintes fois l'écho.
C'est donc sans surprise que Betty va rencontrer dans cette association l'antithèse de son mari en la personne d'un rappeur, Jesse, à la mode et céder, sans grosse résistance par ailleurs à sa première avance.
La gestion de cette relation adultère va donc constituer l'essentiel du contenu de ce roman avec toutes les répercussions, les plus souvent catastrophique dans une vie si bien ordonnée et là encore je regrette de ne pas y avoir trouvé la petite étincelle, le non cliché qui peut faire rebondir ce roman.

Le traitement des tribulations de Betty et de ses plus proches est des plus classiques, les descriptions des personnages (ministre, avocates d'affaires, monde du rap) n'échappent pas non plus à une certaine caricature. La reconversion et ré orientation de Betty de sa vie professionnelle et personnelle ne vont pas non plus être surprenants.

Un livre plaisant néanmoins sans excès, regret de certaines fautes de frappe, des personnages peu creusés, c'est une lecture facile qui se lit très vite.
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Pour commencer, c'est un livre très court et qui se lit très vite !
N'ayant pas beaucoup lu de Chick-lit, je n'ai pas beaucoup de points de comparaison mais c'est un bon livre à mon avis.
Betty, femme de ministre de l'intérieur, a une vie très simple et très riche, spa, shopping, massage... Elle s'occupe de son mari Paul et sa fille Salomé. Elle passe beaucoup de temps avec sa meilleure amie Pauline. Elle veut se consacrer à un nouveau projet mais tout ne va pas se passer comme il faut,ce nouveau projet va totalement bouleverser sa vie.

Un livre court qui ne s'attarde pas sur les détails, l'auteur nous raconte l'histoire et nous plonge directement dans son univers ce qui permet de lire ce livre très rapidement.
Un livre très intéressant mais assez basique à mon avis dans lequel j'ai bien aimé le sujet sur la sacrée petite robe noire.

Le début du récit est consacré à Betty jusqu'à l'événement perturbateur de sa vie où, à partir de là, j'ai trouvé que l'histoire allait trop vite, tout s'enchaînait... J'ai apprécié Betty, du fait que l'auteur nous présente son parcours pour arriver à être la Femme du Ministre de l'Intérieur. Paul n'est pas beaucoup présent dans la vie de Betty, mais étant ministre c'est un peu normal.

Un bon livre qui pourrait être un peu plus travaillé pour être mieux.
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pas facile de parler de son livre...j'ai surtout voulu donner du plaisir sans prise de tête, une histoire de fille, légère dans la reflexion, sans message psycho-socio-économico-politique..juste une histoire invraissemblable entre une femme de ministre et un rappeur..sans message sur les banlieues (quelle idée!!!), sans message politique (j'ai publié pendant la campagne électorale..) bref sans message, juste un petit moment de pause dans ce monde trop prise de tête...certains adorent, d'autres moins, il faut être "chick litter" pour aimer sans contrefaçon..
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