Tout dans ce roman farce, ubuesque comme burlesque, est énorme.
Georges Richardot détonne en en faisant des tonnes et l'on pouffe plus d'une fois à compter les bourre-pifs qui constellent ces pages, nouvelles virgules pétulantes. Pour le dire sans ambages, ni sans risques : On aime ou on n'aime pas. (Vous voilà bien avancés maintenant !). Utopie buissonnière qui frise le non lieu, bouffonnerie pseudo policière à mi-chemin de Bibi Fricotin et du Tête-à-queue des compères Daeninckx-Simsolo (Baleine, 2000),
du mouron pour les deuches jouit, le bougre, d'une démesure constante. Une succession de gags et de calembours pataphysiques dont on se demande s'ils ne s'essouffleront tout de même pas un chouïa in fine. Eh bien non, l'auteur s'amusant à en faire toujours plus dans le trop.
À recommander aux amateurs du genre et aux curieux, les autres pouvant toujours lire le dernier
Houellebecq.
Frédéric Grolleau