Cul-de-sac
Il est des culs-de-sac
qu’on s’imagine être
de longues avenues bleues, sans heurt,
où l’on ne s’engagerait à rien
d’autre qu’au seul plaisir
érigé en statue de chair.
Oh, terriblement belle
l’illusion qui nous éblouit
et nous attire, un soir
d’errance et d’âme
déchirée,
dans un filet de voix
et le jeu lascif d’une chevelure
fuyant entre nos doigts
et la pénombre
des malentendus.