Avant toute chose, je tiens à dire que comme beaucoup, je ne m'attendais pas à revoir Jacob et les enfants particuliers pour une nouvelle trilogie. Ce fut donc une agréable surprise. le travail sur l'objet est toujours aussi remarquable, avec une qualité du papier et une mise en page soignée qui fait que l'on a vraiment plaisir à lire La carte des jours. C'est donc avec beaucoup d'enthousiasme que j'ai commencé ce quatrième tome.
Dans l'ensemble, j'ai beaucoup aimé La carte des jours. Bien que l'on ne soit plus dans la même ambiance que la première trilogie qui avait un charme désuet, j'ai trouvé intéressant le côté plus moderne de cette suite. Il y a vraiment ce contraste de « Nouveau Monde » avec les Etats-Unis, plus sauvage, plus dangereux et violent. Si les Ombrunes peuvent nous paraître assez strictes et guindées, nous découvrons ici rapidement que sans elles, c'est le chaos total chez les particuliers. Mais avec elles, il y a aussi ce manque de liberté, sentiment que nos héros ont réveillé malgré eux avec leur grande victoire. C'est politiquement nuancé et captivant.
Autre point intéressant : Jacob, et plus particulièrement son héritage. Vivre dans l'ombre de Abe est quelque chose qui est plus que difficile pour l'adolescent, et on le ressent de plus en plus ici. Que ce soit face à ses dons ou bien sa relation avec Emma, il y a une ombre qui perdure et qui gangrène tout. On assiste à des passages durs, émotionnellement parlant, qui sont injustes mais compréhensibles. Jake doit passer un cap où il ne sera pas le double de son grand-père, mais l'héritier avec sa propre voie et faits d'arme. C'est un cap qui s'enclenche doucement dans La carte des jours mais qui est loin d'être très abouti. Pour moi, la suite devra vraiment exploitée cela pour rendre l'histoire plus complexe et intéressante.
Si l'ensemble est plaisant, j'ai tout de même été un peu hérissée par certaines choses. Outre les quelques incohérences qui trainent : Jacob ne dort quasiment pas mais tient le coup… ils ont de l'argent à tout va, mais d'où sort-il ? Ce sont surtout les comportements de nos héros qui m'ont agacée. Miss Peregrine le dira à un certain moment mais malgré leur âge, la troupe est bien encore dans l'enfance. Un point qui est entièrement de la faute de leur tutrice. Même s'il est compréhensible vu qu'ils ne pouvaient pas vieillir, je trouve dommage de les avoir infantilisés et on en ressent beaucoup les effets ici. Franchement, des fois… cela frôle même la stupidité. le manque de bon sens et de maturité n'ont plus ce côté adorable, et avec tout ce qu'ils ont vécu, je m'attendais à mieux. le revirement de situation à la toute fin du tome est d'ailleurs encore pire, car nous assistons à un grand pas en arrière au niveau de l'évolution des pupilles de Miss Peregrine. Donc, une grande déception, pour moi, en ce qui concerne les personnages.
Malgré cette déception, La carte des jours reste une suite vraiment prenante qui annonce de très jolies choses par la suite. La découverte de l'Amérique des particuliers fait voler en éclats tout ce que l'on a connu et nous emmène vers de nouveaux dangers et des perspectives assez révolutionnaires.
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C'est l'histoire de Noor.
Noor n'a vraiment pas de chance :
- son lycée est réputé hanté (lumières qui crépitent ou s'éteignent)
- elle est probablement en train de devenir folle.... ou de se transformer en x-men (ou x-girl)
- les personnes incarnant l'autorité semblent vouloir lui faire du mal (policiers, proviseur...)
- une bande d'ado un peu bizarre aussi (homme invisible entre autre) semblent la rechercher
- sa meilleure amie est aveugle et ne peux que difficilement l'aider à se cacher
- ses nouveaux amis bizarres ne sont apparemment pas fiables (enlèvement par un clown, une fillette bizarre qui parle aux poupées en mode Anabelle et pour finir une sorte de parrain americain)
- un de ses amis pas fiable essaye de la délivrer mais il a l'air perturbé par une rupture et les choses ont l'air mal parties...
La prochaine fois, Noor, va voir un marabout 😋
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Miss Peregrine et ses enfants particuliers débarquent en Floride pour rester quelques jours avec Jacob. Les enfants particuliers s'initient à la vie normale mais la découverte du bunker du grand-père de Jacob, Abe, va les envoyer sur les routes américaines pour sauver un enfant particulier non contacté.
J'ai retrouvé avec plaisir l'univers des trois premiers tomes. J'ai aimé parcourir les routes pour découvrir de nouvelles boucles et de nouvelles règles car la vie des particuliers aux Etats-Unis est bien différente de celle de l'autre côté de l'Atlantique régie par les Ombrunes.
J'aime aussi le livre, pour son objet, avec ce papier glacé et les photos même si elles sont moins mystérieuses mais permettent de visualiser certains personnages.
Ce tome est le début d'une nouvelle trilogie et le tome 5 est déjà dans ma pile à lire.
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Je ne pensais sérieusement pas revoir Jacob, les particuliers ou Miss Peregrine étant donné que la série de Riggs semblait avoir atteint sa conclusion mais apparemment une nouvelle trilogie commence ici. On retrouve un Jacob nostalgique de ses aventures avec ses amis, qu il ne va pas tarder à retrouver. Des découvertes sur le passé de son grand-père, Abe, vont les pousser à traverser les Etats-Unis pour secourir un jeune particulier en danger.
Dans un environnement nettement plus moderne que pour la trilogie de départ, les particuliers affrontent de nouveaux problèmes et les spécificités du sol américain. le livre a de ce fait plus tendance à ressembler à une série fantastique des années 90 (ce qui n est pas sans me déplaire). La seule déception vient des photos utilisées par l'auteur. Plus anecdotiques, moins fascinantes, elles sont plus ici un simple bonus alors qu elles étaient une véritable source d inspiration pour le livre de départ.
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