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sur 132 notes
Lorsque la vie n'est que fadeur et transparence, rêvée derrière la vitre d'une fenêtre anonyme, l'attentat odieux de novembre 2017 apparaît comme une aubaine pour passer de l'ombre à la lumière. Adèle, (ou Marianne?) réagit au quart de tour pour se glisser dans la peau de la fiancée de Matteo, un jeune étudiant italien qui assistait au concert ce soir de novembre, qui a sidéré un pays entier. . Elle le connaissait, ce jeune homme , pour l'avoir servi au bar qu'il fréquentait, et pour lui avoir dérobé les dessins qu'il griffonnait sur les nappes, s'inventant déjà une romance impossible.

Avec prudence, elle se compose un personnage, dont a posteriori les témoins interrogés pointeront les incohérences, trop subtiles pour mettre d'emblée le doute. Sa vie entière est remodelée à partir du drame. Et il faudra la perspicacité de la mère de Matteo pour que tombe le masque.

La construction est habile, avec la parole donnée en alternance à tous ceux qui se sont faits piéger par l'usurpatrice, ce qui donne du rythme au roman.

Même si cette histoire est une fiction, elle est d'autant plus vraisemblable que des fausses victimes ont en effet tenté de tirer parti de la confusion ambiante le plus souvent pour bénéficier d'une compensation financière. Ici la force du propos vient repose sur la personnalité de la jeune femme, inexistante aux yeux de son entourage, de celles dont on ne revient même pas le prénom, et qui se saisit de l'occasion dans une sorte d'élan de survie, pour vivre ses illusions. Sans compassion, sans contrition ni regret.


Un premier roman intéressant., pour la qualité de l'écriture et l'adresse avec laquelle l'auteure s'est saisie du sujet.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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****

Adèle est seule, assise au bord de sa fenêtre ouverte sur un monde qu'elle imagine, des histoires de vies qu'elles se racontent pour tromper sa solitude, quand elle entend les agitations et les cris des attentats du 13 novembre. Elle allume la télévision et apprend au fil des heures, l'horreur des évènements. Quand elle voit le visage de Matteo apparaître à l'écran, ce garçon qu'elle croisait dans le bar où elle travaillait il y a quelques jours encore, elle ne réfléchit pas et part à sa recherche. Commence alors un long chemin de mensonges, d'affabulations et de tromperies...

Le premier roman de Constance Rivière est une histoire fort bien construite. Avec une écriture travaillée et rythmée, l'auteur nous emmène avec elle, aux côtés d'une jeune fille blessée et traumatisée.

Constance Rivière décortique avec intelligence la façon dont Adèle va vivre avec un petit mensonge qui deviendra, au fil des jours et des personnes qu'elle va rencontrer, une accumulation de faux souvenirs, d'émotions falsifiées et de sombres désirs.

L'auteur ne nous offre pas un récit linéaire. Elle sème sur le chemin d'Adèle, des personnages qui viendront éclairer l'imposture. Ils apportent alors une étrange lumière sur la jeune fille.

Car même si elle blessera ceux qu'elles croisent par ses mensonges, Adèle a elle aussi une histoire bien triste à raconter. D'ombres en brouillards, elle dévoilera doucement sa personnalité blessée par la transparence de son existence.
C'est une enfant traumatisée par les silences, les non-dits et les absences qui se révèlera au monde. de la grisaille d'une vie triste, elle ne cherche que la chaleur des regards... Mais on ne joue pas avec la douleur...

Un premier roman prometteur et une très belle découverte des 68premières fois.

Merci à NetGalley et aux Éditions Stock pour leur confiance...
Lien : https://lire-et-vous.fr/2019..
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Dans le rôle de la victime collatérale

Pour son premier roman Constance Rivière s'est mis dans la peau d'une jeune fille qui endosse le rôle de la petite amie d'une victime des attentats de Paris. La mécanique infernale est lancée…

Nous sommes à Paris le 13 novembre 2015. C'est ce jour qu'un groupe de terroristes choisit pour frapper et laisser planer la peur sur la ville. D'abord incrédule, Adèle se terre chez elle en entendant les sirènes et les cris qui montent jusque chez elle. Comme beaucoup d'habitants de la capitale, elle reste sidérée devant sa télévision. «Alors qu‘elle s'apprêtait à aller dans la cuisine pour se faire un café et manger quelque chose, Adèle vit apparaitre un visage, une photo tenue par des mains qui tremblaient, une mère qui demandait des nouvelles de son fils, ce visage elle le connaissait, pas si bien mais quand même, elle avait aimé le regarder de loin dans le petit bar où il venait presque tous les soirs, où elle avait travaillé l'été dernier, avant qu'elle ne soit renvoyée, un peu à cause de lui. Elle se souvenait juste qu'il s'appelait Matteo, un prénom qui était, avec son accent italien, guttural, rauque, une promesse d'ailleurs.»
Quel instinct la pousse alors à se rendre à l'École militaire où sont accueillies les familles des victimes? le besoin de monter sa compassion? Celui de secourir une mère en détresse? Difficile à dire. Toujours est-il qu'Adèle se présente comme la «petite amie» de Mattéo et qu'elle est prise en charge par la cellule d'aide psychologique. Que Saïd l'encourage à mettre des mots sur sa douleur, de raconter son histoire. Si elle ne se rend pas compte que son mensonge initial va l'entraîner dans une spirale infernale, elle se complaît dans ce rôle de victime. Tombe dans les bras des parents de Matteo et décide de les prendre sous son aile.
L'un des atouts de ce roman tient à sa construction polyphonique. Constance Rivière donne en effet tour à tour la parole aux différents protagonistes, ce qui permet au lecteur d'appréhender cette supercherie sous des aspects bien différents suivant qu'il s'agisse de la version d'Adèle, de Saïd, de la mère de Matteo ou encore de Thomas, le camarade de Matteo aux beaux-arts. Chacun portant à sa manière une pièce du puzzle, chacun vivant une réalité différente.
Les heures puis les jours passent, offrant à Adèle l'occasion d'enrichir son scénario pour le rendre plus crédible, de parler des victimes qu'elle a accueillies, de sa relation avec Matteo. Après avoir accueilli les parents de Matteo chez elle, avoir suivi sa dépouille jusqu'à Rome où ont lieu les funérailles, elle s'occupe des formalités administratives et de l'appartement qu'il occupait, raconte son histoire aux médias et devient l'une des porte-parole de l'association des victimes. En fait, « plus les heures passaient, plus elle était convaincue qu'elle avait bien eu une relation avec Matteo, peut-être pas une relation au sens où les gens l'entendent d'habitude, avec des échanges et des ébats, mais un lien muet qu'il avait forcément senti puisqu'il était là si fort, en elle.»
À l'image de Blandine Rinkel avec le nom secret des choses, les ressorts du mensonge et de la mystification sont ici presque aussi importants que l'histoire elle-même. La vie d'Adèle bascule au moment où elle n'arrive plus à distinguer le vrai du faux. «Elle ne savait plus si la vérité, c'était le vécu des autres ou ses mots à elle, ce qui s'était vraiment passé cette nuit-là…»
Mais plus cette histoire s'ancre dans l'esprit de la jeune fille et plus la suspicion vient habiter l'esprit de ses proches. Même Saïd en vient à douter de la version de cette victime qu'il aimerait tant aider. le filet va petit à petit se resserrer.
Constance Rivière réussit là un premier roman tout en finesse, montrant comment un mensonge en entraîne un autre et comment le fameux «quart d'heure de célébrité» devient une sorte de besoin dans une société en soif de belles histoires et de nouveaux héros. Un danger d'autant plus insidieux que l'on préfère souvent le «beau mensonge» à la démonstration de la «fake news».

Lien : https://collectiondelivres.w..
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Alors que s'ouvre le procès des attentats du 13 novembre 2015, j'ai eu envie de me plonger dans l'étrange histoire d'une fille paumée qui trouve un sens à son existence grâce à ce drame.
Adèle est une jeune femme transparente : le genre de personne dont on ne retient pas le nom, que l'on ne se souvient pas avoir croisée. Elle adore imaginer la vie des autres, à défaut de vivre la sienne. Aussi, lorsqu'au lendemain de l'attentat du Bataclan, elle reconnaît à la télévision un jeune homme porté disparu, elle prétend être sa petite amie, et attire enfin l'attention. Elle existe aux yeux du monde, mais combien de temps pourra-t'elle faire illusion ?
J'ai trouvé gonflé de s'emparer d'un sujet pareil, mais j'ai apprécié le traitement qu'en a fait Constance Rivière. Dans ce court roman (160 pages), il n'y a ni pathos ni voyeurisme, juste un contexte tragique et un personnage à l'aplomb monstre qui va au bout de sa névrose. C'est assez troublant et fascinant à lire, d'autant que l'écriture de l'auteur et la construction de son récit sont très maîtrisées ; la sensation de malaise n'en est que plus grande.
C'est donc un livre un peu dérangeant, mais pertinent, sans concessions, et qui mérite qu'on s'y arrête.
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Oui, sans histoire cette fille, Adèle.
Tellement sans histoire que depuis l'enfance, elle est transparente aux yeux de tous.
Alors, quand a lieu l'attentat du Bataclan, à côté de chez elle, elle s'invente une histoire.
Ce Matteo disparu, qu'elle vient de voir à la télé, elle se souvient l'avoir servi quand elle était serveuse.
Elle en fait son fiancé, part à sa recherche, adhère aux associations.
Enfin elle existe, enfin elle est reconnue.
Voilà un livre bien écrit mais qui plombe le moral.
C'est triste et désespérant.
Cette fille fait évidemment pitié mais il est difficile de la prendre en affection.
Pourtant depuis l'enfance on la sent blessée, seule, fragile.
Ce mensonge qui enfle, enfle, prend des proportions inattendues, est parfaitement décrit.
La lecture est facilitée par l'alternance des personnages qui donnent leur point de vue sur Adèle, du coup l'ensemble est assez rythmé et la noirceur de la situation est moins pesante.
Sur un sujet plus que noir, c'était un pari d'écrire ce roman.
On peut dire que le pari est réussi
Je préfère quand même lire des livres qui donnent un petit peu plus d'espoir.
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C'est reparti pour moi avec une nouvelle sélection des 68 premières Fois ! Ma première lecture a donc été ce premier roman de Constance Rivière, Une fille sans histoire…

Dans ce livre, il est question d'une usurpation de la douleur et du traumatisme, d'une victimisation inventée, de troubles psychologiques, de perversion et de manipulation.
Une ambiance toxique et malsaine…
Une écriture très, voire trop, narrative…
Une focalisation en alternance de points de vue que l'on retrouve peut-être trop souvent dans les romans contemporains : facilité d'écriture ? J'avoue que je commence à considérer par ce biais cette façon de décomposer un récit…
Un personnage principal, Adèle, à laquelle je n'ai jamais réussi à m'attacher, une fille « transparente » et pourtant capable d'une forme de dédoublement de personnalité qui la pousse à commettre des actes dont elle se serait peut-être crue incapable…

Ce qui sauve ce livre, c'est son atmosphère baudelairienne avec le rappel constant de la solitude, l'image récurrente de la fenêtre et une certaine étrangeté, un paradoxe, une re-création du monde ; Constance Rivière a le souci des détails et les rend bizarres et choquants entre idéal fantasmé et triste réalité. Quelque part, c'est le Spleen de Paris revisité à la terrible lumière des attentats qui ont frappé la ville en 2015.
Une fille sans histoire est un roman dérangeant qui met l'accent sur l'attitude marginale mais, hélas, bien réelle des fausses victimes des attentats, de celles et ceux qui essaient de tirer profit d'une situation catastrophique pour exister et se faire valoir, au sens propre et figuré.

Un ressenti mitigé donc pour ma part, mais un livre intéressant à plus d'un titre : un roman paradoxal.

#68premieresfois
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Adèle, une fille sans histoire, est effacée, insignifiante, et passe ses heures à regarder la vie animée de Paris depuis son petit appartement. le 13 novembre 2015 au soir, elle est sur son rebord de fenêtre, comme toujours, et est témoin de l'horreur des attentat de Paris, ayant fait 130 morts et de nombreuses victimes.
Elle est sous le choc, dans un état de sidération. le fait qu'elle était là, sur place, qu'elle a tout vu, ajoute à son trouble. Elle souffre et se sent victime.
Le lendemain, elle reconnaît à la télé, parmi les victimes, Matteo, jeune étudiant en art qu'elle avait croisé quand elle était serveuse dans le bar du coin. Il a été fusillé au Bataclan.
Elle décide, sans trop savoir pourquoi, d'aller au centre d'aide des victimes à l'École Militaire. Et quand on lui demande qui elle est, elle répond qu'elle est la petite amie de Matteo.
Commence alors une énorme imposture, mensonge horrible, dans lequel elle se glisse et qui devient sa vérité. Adèle se lance corps et âme dans cette fausse histoire. Elle rencontre les parents de Matteo, les héberge le temps des démarches, devient porte-parole d'une association de défense des victimes... Elle fait sienne cette vie qu'elle invente. Elle manipule, élabore, ourdit nuit et jour. Cela devient sa cause, sa raison d'être. Elle était personne, elle est devenue victime.
Ce récit fait froid dans le dos, d'autant plus qu'il est tiré d'une histoire vraie.
Le roman commence par son procès et les pardons qu'elle adresse à la famille. Ensuite, on revient sur les faits, sa vie, comment tout a commencé et comment elle a continué à mentir. Alternent les témoignages au tribunal des différentes personnes concernées : la mère de Matteo, ses amis, le bénévole de la Croix-Rouge qui s'est attaché à Adèle etc.
C'est très bien construit, très intelligent. Même si l'on connaît l'issu, on veut savoir. J'ai lu ce livre avec beaucoup d'avidité et j'ai réussi à avoir de l'empathie pour Adèle. Une belle surprise que ce premier roman de Constance Rivière. Je recommande.
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Tout commence par une condamnation .....Douze mois dont six avec sursis. le verdict est tombé, les larmes viennent après la demande de pardon, il ne reste qu'à en connaître les causes.

A travers un récit à plusieurs voix, l'auteure traite de l'usurpation d'identité par désoeuvrement, pour ne plus être celle qui courbe la tête dans ses épaules, celle que personne ne remarque mais devenir celle qui participe à l'actualité,  celle qui attire la compassion, celle qui vit.

C'est l'histoire d'un engrenage dans lequel Adèle ne va pas chercher à sortir.  Grâce aux événements tragiques, elle va s'inventer un amour, un lien, une raison d'exister, presque une famille, alors que jusqu'à maintenant elle était toujours en échec, seule.

Le récit choral permet de connaître les points de vue de ceux qui l'ont approchée : Francesca, la mère de Mattéo, le jeune homme décédé, Saïd le psychologue volontaire de la Croix Rouge etc..... Personne, sous le choc des événements, n'a rien soupçonné malgré certaines interrogations.

Une lecture dans laquelle je me suis lancée, sans temps mort, très vite interpellée par l'idée de départ, par l'écriture fluide, la construction et le fond. On peut aisément penser (et je crois que cela est arrivé) que des personnes, pour différentes raisons, s'immiscent parmi les victimes ou leurs collatéraux lors d'attentats. Pourquoi agissent-ils ainsi, quelles sont leurs raisons profondes et qui sont-ils ?

L'auteure dépeint Adèle comme une jeune femme un peu "paumée", depuis la perte de son père et de son boulot. Adèle fantasme des vies, sa vie, celles des autres lorsqu'elle est assise le soir près de la fenêtre, dans l'obscurité et qu'elle observe ses voisins. Alors quand elle aperçoit la photo de Matteo parmi celles des victimes du Bataclan, ce jeune homme croisé au bar où elle travaillait et avec lequel elle avait imaginé une histoire,  elle concrétise son fantasme et passe sur le devant de la scène, enfin elle existe.

"Adèle sentit immédiatement, instinctivement, sans y avoir réfléchi, qu'elle pourrait trouver dans ce drame où elle avait été projetée presque par hasard, en tout cas par une force qui lui avait échappé, une raison d'être, une densité, une consistance.(p54)"

C'est l'histoire d'une revanche, la revanche d'Adèle, devenue la fiancée d'une victime, celle qui s'implique, celle qui se fait la porte-paroles des proches, une sorte de porte-étendard des victimes, mais restant assez sourde à la douleur des autres, elle ne fait qu'enregistrer les informations pour tenir son rôle, le rôle de sa vie mais cela demande beaucoup d'attention, d'efforts pour être crédible.

L'auteure arrive parfaitement à décortiquer tous les détails de cette usurpation, sa montée en puissance puis son effondrement. Elle maîtrise l'engrenage des mensonges, le ressenti de chacun des acteurs, la construction de ce double, assez froide et sans émotions. Elle dépeint son héroïne comme un être assez froid, égoïste, sourde à la douleur des autres.

Un premier roman dont je n'avais pas entendu parler et que j'ai lu d'une traite, intéressée par le thème, par la forme, par l'écriture.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Quand une jeune femme trouve enfin le moyen d'exister aux yeux des autres en devenant la petite amie d'une victime du Bataclan.
Car adèle se doit d'exister pour survivre, mais depuis toujours elle est transparente aux yeux de tous, et depuis qu'elle a perdu son père, elle n'existe plus pour personne. Lorsqu'elle voit la photo de Mateo, elle s'invente peu à peu une vie et enfin une utilité.
A la fois émouvant et glaçant, avec des personnages qui dérangent, "Une fille sans histoire" est un roman qui interroge.
Lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2019/11/11/une-fille-sans-histoire-constance-riviere/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Ainsi donc nous voilà déjà curieux de découvrir cette rentrée littéraire. Merci de la confiance accordée par les Edts Stock et NetGalley.
Le roman de cette fille sans histoire est le roman d'une imposture, du pourquoi et du comment devient-on devient-on imposteur.
L'auteur a pu observer de près le séisme provoqué par les attentats du Bataclan et démarre le roman à ce moment. "Elle", Adèle, est une fille qui vient de se faire virer du bistrot où elle travaillait et ce pour indélicatesse. Adèle a été une petite fille seule, ballotée de ville en ville au gré du travail de son père, sa mère n'étant plus qu'un vague souvenir.
Il ne lui arrive rien, n'a pas d'amis et il ne lui reste à vivre que par procuration.
Un soir, de la petite chambre où elle s'ennuie elle entend des cris, des sirène , la télé la renseigne sur ce qui se passe à côté de chez elle, elle y voit le visage d'un jeune homme qui fréquentait le bistrot.
Et à partir de là se met au travail son imagination (elle la fiance au jeune homme) et dans le tumulte, elle devient également victime par raccroc si j'ose dire.
Puis elle se révèle, devient incontournable pour les familles des victimes, elle est sincère et finit par croire à sa fable, sauf que la famille du jeune homme arrivée d'Italie risque de mettre fin à sa belle histoire. Histoire qui a pu être vécue d'ailleurs.
L'écriture est claire, vivante, parfois un peu touffue, mai c'est un premier roman.
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