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EAN : 9782234088221
144 pages
Stock (21/08/2019)
3.68/5   131 notes
Résumé :
13 novembre 2015. Comme tous les soirs, Adèle est assise seule chez elle, inventant les vies qui se déroulent derrière les fenêtres fermées, de l’autre côté de la cour. Quand soudain, en cette nuit de presqu’hiver, elle entend des cris et des sirènes qui montent de la rue, envahissant son salon, cognant contre ses murs. La peur la saisit, elle ne sait plus où elle est, peu à peu elle dérive. Au petit matin apparaît à la télévision l’image de Matteo, un étudiant port... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (62) Voir plus Ajouter une critique
3,68

sur 131 notes
Lorsque la vie n'est que fadeur et transparence, rêvée derrière la vitre d'une fenêtre anonyme, l'attentat odieux de novembre 2017 apparaît comme une aubaine pour passer de l'ombre à la lumière. Adèle, (ou Marianne?) réagit au quart de tour pour se glisser dans la peau de la fiancée de Matteo, un jeune étudiant italien qui assistait au concert ce soir de novembre, qui a sidéré un pays entier. . Elle le connaissait, ce jeune homme , pour l'avoir servi au bar qu'il fréquentait, et pour lui avoir dérobé les dessins qu'il griffonnait sur les nappes, s'inventant déjà une romance impossible.

Avec prudence, elle se compose un personnage, dont a posteriori les témoins interrogés pointeront les incohérences, trop subtiles pour mettre d'emblée le doute. Sa vie entière est remodelée à partir du drame. Et il faudra la perspicacité de la mère de Matteo pour que tombe le masque.

La construction est habile, avec la parole donnée en alternance à tous ceux qui se sont faits piéger par l'usurpatrice, ce qui donne du rythme au roman.

Même si cette histoire est une fiction, elle est d'autant plus vraisemblable que des fausses victimes ont en effet tenté de tirer parti de la confusion ambiante le plus souvent pour bénéficier d'une compensation financière. Ici la force du propos vient repose sur la personnalité de la jeune femme, inexistante aux yeux de son entourage, de celles dont on ne revient même pas le prénom, et qui se saisit de l'occasion dans une sorte d'élan de survie, pour vivre ses illusions. Sans compassion, sans contrition ni regret.


Un premier roman intéressant., pour la qualité de l'écriture et l'adresse avec laquelle l'auteure s'est saisie du sujet.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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****

Adèle est seule, assise au bord de sa fenêtre ouverte sur un monde qu'elle imagine, des histoires de vies qu'elles se racontent pour tromper sa solitude, quand elle entend les agitations et les cris des attentats du 13 novembre. Elle allume la télévision et apprend au fil des heures, l'horreur des évènements. Quand elle voit le visage de Matteo apparaître à l'écran, ce garçon qu'elle croisait dans le bar où elle travaillait il y a quelques jours encore, elle ne réfléchit pas et part à sa recherche. Commence alors un long chemin de mensonges, d'affabulations et de tromperies...

Le premier roman de Constance Rivière est une histoire fort bien construite. Avec une écriture travaillée et rythmée, l'auteur nous emmène avec elle, aux côtés d'une jeune fille blessée et traumatisée.

Constance Rivière décortique avec intelligence la façon dont Adèle va vivre avec un petit mensonge qui deviendra, au fil des jours et des personnes qu'elle va rencontrer, une accumulation de faux souvenirs, d'émotions falsifiées et de sombres désirs.

L'auteur ne nous offre pas un récit linéaire. Elle sème sur le chemin d'Adèle, des personnages qui viendront éclairer l'imposture. Ils apportent alors une étrange lumière sur la jeune fille.

Car même si elle blessera ceux qu'elles croisent par ses mensonges, Adèle a elle aussi une histoire bien triste à raconter. D'ombres en brouillards, elle dévoilera doucement sa personnalité blessée par la transparence de son existence.
C'est une enfant traumatisée par les silences, les non-dits et les absences qui se révèlera au monde. de la grisaille d'une vie triste, elle ne cherche que la chaleur des regards... Mais on ne joue pas avec la douleur...

Un premier roman prometteur et une très belle découverte des 68premières fois.

Merci à NetGalley et aux Éditions Stock pour leur confiance...
Lien : https://lire-et-vous.fr/2019..
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Dans le rôle de la victime collatérale

Pour son premier roman Constance Rivière s'est mis dans la peau d'une jeune fille qui endosse le rôle de la petite amie d'une victime des attentats de Paris. La mécanique infernale est lancée…

Nous sommes à Paris le 13 novembre 2015. C'est ce jour qu'un groupe de terroristes choisit pour frapper et laisser planer la peur sur la ville. D'abord incrédule, Adèle se terre chez elle en entendant les sirènes et les cris qui montent jusque chez elle. Comme beaucoup d'habitants de la capitale, elle reste sidérée devant sa télévision. «Alors qu‘elle s'apprêtait à aller dans la cuisine pour se faire un café et manger quelque chose, Adèle vit apparaitre un visage, une photo tenue par des mains qui tremblaient, une mère qui demandait des nouvelles de son fils, ce visage elle le connaissait, pas si bien mais quand même, elle avait aimé le regarder de loin dans le petit bar où il venait presque tous les soirs, où elle avait travaillé l'été dernier, avant qu'elle ne soit renvoyée, un peu à cause de lui. Elle se souvenait juste qu'il s'appelait Matteo, un prénom qui était, avec son accent italien, guttural, rauque, une promesse d'ailleurs.»
Quel instinct la pousse alors à se rendre à l'École militaire où sont accueillies les familles des victimes? le besoin de monter sa compassion? Celui de secourir une mère en détresse? Difficile à dire. Toujours est-il qu'Adèle se présente comme la «petite amie» de Mattéo et qu'elle est prise en charge par la cellule d'aide psychologique. Que Saïd l'encourage à mettre des mots sur sa douleur, de raconter son histoire. Si elle ne se rend pas compte que son mensonge initial va l'entraîner dans une spirale infernale, elle se complaît dans ce rôle de victime. Tombe dans les bras des parents de Matteo et décide de les prendre sous son aile.
L'un des atouts de ce roman tient à sa construction polyphonique. Constance Rivière donne en effet tour à tour la parole aux différents protagonistes, ce qui permet au lecteur d'appréhender cette supercherie sous des aspects bien différents suivant qu'il s'agisse de la version d'Adèle, de Saïd, de la mère de Matteo ou encore de Thomas, le camarade de Matteo aux beaux-arts. Chacun portant à sa manière une pièce du puzzle, chacun vivant une réalité différente.
Les heures puis les jours passent, offrant à Adèle l'occasion d'enrichir son scénario pour le rendre plus crédible, de parler des victimes qu'elle a accueillies, de sa relation avec Matteo. Après avoir accueilli les parents de Matteo chez elle, avoir suivi sa dépouille jusqu'à Rome où ont lieu les funérailles, elle s'occupe des formalités administratives et de l'appartement qu'il occupait, raconte son histoire aux médias et devient l'une des porte-parole de l'association des victimes. En fait, « plus les heures passaient, plus elle était convaincue qu'elle avait bien eu une relation avec Matteo, peut-être pas une relation au sens où les gens l'entendent d'habitude, avec des échanges et des ébats, mais un lien muet qu'il avait forcément senti puisqu'il était là si fort, en elle.»
À l'image de Blandine Rinkel avec le nom secret des choses, les ressorts du mensonge et de la mystification sont ici presque aussi importants que l'histoire elle-même. La vie d'Adèle bascule au moment où elle n'arrive plus à distinguer le vrai du faux. «Elle ne savait plus si la vérité, c'était le vécu des autres ou ses mots à elle, ce qui s'était vraiment passé cette nuit-là…»
Mais plus cette histoire s'ancre dans l'esprit de la jeune fille et plus la suspicion vient habiter l'esprit de ses proches. Même Saïd en vient à douter de la version de cette victime qu'il aimerait tant aider. le filet va petit à petit se resserrer.
Constance Rivière réussit là un premier roman tout en finesse, montrant comment un mensonge en entraîne un autre et comment le fameux «quart d'heure de célébrité» devient une sorte de besoin dans une société en soif de belles histoires et de nouveaux héros. Un danger d'autant plus insidieux que l'on préfère souvent le «beau mensonge» à la démonstration de la «fake news».

Lien : https://collectiondelivres.w..
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Alors que s'ouvre le procès des attentats du 13 novembre 2015, j'ai eu envie de me plonger dans l'étrange histoire d'une fille paumée qui trouve un sens à son existence grâce à ce drame.
Adèle est une jeune femme transparente : le genre de personne dont on ne retient pas le nom, que l'on ne se souvient pas avoir croisée. Elle adore imaginer la vie des autres, à défaut de vivre la sienne. Aussi, lorsqu'au lendemain de l'attentat du Bataclan, elle reconnaît à la télévision un jeune homme porté disparu, elle prétend être sa petite amie, et attire enfin l'attention. Elle existe aux yeux du monde, mais combien de temps pourra-t'elle faire illusion ?
J'ai trouvé gonflé de s'emparer d'un sujet pareil, mais j'ai apprécié le traitement qu'en a fait Constance Rivière. Dans ce court roman (160 pages), il n'y a ni pathos ni voyeurisme, juste un contexte tragique et un personnage à l'aplomb monstre qui va au bout de sa névrose. C'est assez troublant et fascinant à lire, d'autant que l'écriture de l'auteur et la construction de son récit sont très maîtrisées ; la sensation de malaise n'en est que plus grande.
C'est donc un livre un peu dérangeant, mais pertinent, sans concessions, et qui mérite qu'on s'y arrête.
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Oui, sans histoire cette fille, Adèle.
Tellement sans histoire que depuis l'enfance, elle est transparente aux yeux de tous.
Alors, quand a lieu l'attentat du Bataclan, à côté de chez elle, elle s'invente une histoire.
Ce Matteo disparu, qu'elle vient de voir à la télé, elle se souvient l'avoir servi quand elle était serveuse.
Elle en fait son fiancé, part à sa recherche, adhère aux associations.
Enfin elle existe, enfin elle est reconnue.
Voilà un livre bien écrit mais qui plombe le moral.
C'est triste et désespérant.
Cette fille fait évidemment pitié mais il est difficile de la prendre en affection.
Pourtant depuis l'enfance on la sent blessée, seule, fragile.
Ce mensonge qui enfle, enfle, prend des proportions inattendues, est parfaitement décrit.
La lecture est facilitée par l'alternance des personnages qui donnent leur point de vue sur Adèle, du coup l'ensemble est assez rythmé et la noirceur de la situation est moins pesante.
Sur un sujet plus que noir, c'était un pari d'écrire ce roman.
On peut dire que le pari est réussi
Je préfère quand même lire des livres qui donnent un petit peu plus d'espoir.
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critiques presse (1)
LeFigaro
05 septembre 2019
Constance Rivière raconte le quotidien d’une jeune femme perdue au lendemain de l’attaque terroriste au Bataclan, le 13 novembre 2015. Elle évoque une France meurtrie à travers des personnages piégés dans la douleur.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
À leur regard de reconnaissance, elle s'est sentie soulagée, elle les comprenait, ils s’en remettraient à elle. Quand elle reviendrait, elle leur montrerait ce qui lui restait de sa relation avec Matteo, parce que plus les heures passaient, plus elle était convaincue qu’elle avait bien eu une relation avec Matteo, peut-être pas une relation au sens où les gens l’entendent d’habitude, avec des échanges et des ébats, mais un lien muet qu’il avait forcément senti puisqu'il était là si fort, en elle.
Alors qu‘elle marchait dans les rues alentour, qui transpiraient l’horreur et la peine, Adèle passait sans cesse du clair au flou, il allait falloir que l’image se fixe, qu'elle trouve la bonne focale avant de rentrer chez elle, mais ça mettait du temps, elle n'arrivait plus à distinguer le vrai du faux, elle ne savait plus si la vérité, c'était le vécu des autres ou ses mots à elle, ce qui s’était vraiment passé cette nuit-là et ces dernières semaines ou ce qu’elle avait raconté, avec tant de détails, odeurs et couleurs comprises, elle devait choisir, en fait elle avait déjà choisi, les mots étaient sortis avant qu’elle ait eu le temps d’y réfléchir, mentir cela voudrait dire revenir sur son histoire…
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Vers 22 heures, apparut un bandeau mentionnant une attaque terroriste en cours dans la salle du Bataclan, si près de chez elle, où elle disait tout le temps qu’elle irait bientôt, c’était son Godot à elle, le Bataclan, sauf qu’elle ne l’attendait pas, c’était la salle qui l’attendait, elle en était certaine, elle y pensait presque chaque jour. Ce soir-là, elle avait vraiment failli y aller. Elle recommençait tout juste à avoir envie de sortir, c’était à côté, certes il y aurait du monde mais dans la pénombre d’une salle de concert, c’était moins inquiétant. Deux jours plus tôt elle avait regardé le programme. Le groupe ne lui disait rien. Elle préférait des choses plus classiques. C’est ce qui l’ennuyait avec cette salle si jolie, avec ses lettres de toutes les tailles et sa devanture de toutes les couleurs, joyeuse comme un cirque presque – comme les cirques de son enfance, parenthèses heureuses, c’est pour cela qu’elle avait choisi de s’installer là, dans ce quartier, mais jamais elle ne connaissait les groupes qui s’y produisaient. Malgré tout, ce soir-là, elle avait eu envie d’y aller, cette pensée lui donnait le vertige, elle aurait pu y être, elle aurait dû y être, avec tous ces otages dans cette salle, elle y était presque, puisque si proche, dans l’espace comme dans le possible.
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INCIPIT
Elle voudrait lever la tête mais elle n’y arrive pas. Sa tête toujours trop lourde quand il s’agit de regarder au-dehors et non en dedans. Elle entend derrière elle des bruissements de voix qu’elle distingue à peine, elle reconnaît quelques intonations, des tremblements qu’elle réussissait à apaiser il y a peu de temps et si longtemps déjà, des pas qu’elle devine, des regards qui lui font mal au dos, au cou, lourds de reproches, elle tente de se concentrer mais la voix forte et distincte du juge la dérange, il lui pose des questions qui contiennent les réponses, il emploie des mots qu’elle ne comprend pas, cupidité, perversité, duplicité, tétété, comme une machine à écrire mécanique, déréglée. Et au fond de son ventre il y a ce mot que tous attendent et qu’elle ne parvient pas à faire remonter, il est coincé entre l’estomac et le plexus, elle essaie d’inspirer profondément pour créer un courant vers le haut, la cage thoracique, la gorge, qu’il parvienne jusqu’à sa bouche, qu’il sorte enfin. On vient de lui poser une nouvelle question, la dernière. C’est le silence soudain, temps suspendu, tous les regards sont tournés vers elle, ils n’attendront pas longtemps, alors elle se concentre, elle s’y est préparée à ce moment mais elle ne savait pas que ce serait si difficile, elle fait un ultime effort et elle finit par le cracher ce mot, nécessaire mais qui la dégoûte, ce mot qui ne dit rien de ce qu’elle a vécu ces derniers mois, elle finit par le dire, dans un souffle qui lui semble un cri, «pardon», elle le répète plusieurs fois, pardon, pardon, pardon, maintenant qu’il est sorti il l’envahit tout entière, il ne cesse de se déverser, de plus en plus fort, les larmes viennent avec, elle pleure pour la première fois, elle pleure comme elle ne pensait jamais pleurer, son visage inondé, son corps qui se relâche, qui s’abandonne. Derrière elle, les respirations reprennent. La sentence peut tomber. Douze mois, dont six avec sursis.
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Adèle sentit immédiatement, instinctivement, sans y avoir réfléchi, qu'elle pourrait trouver dans ce drame où elle avait été projetée presque par hasard, en tout cas par une force qui lui avait échappé, une raison d'être, une densité, une consistance.(p54)
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D’ailleurs aussi loin que remontaient ses souvenirs elle avait toujours était transparente. On ne faisait jamais attention à elle, on ne la reconnaissait jamais, et quand, enfant, elle essayait de se rendre visible aux yeux des autres c'était toujours avec beaucoup de maladresse, un rire déplacé, une manière de s'inviter dans les jeux qui gâchait immanquablement la partie, des observations qui tombaient à côté et provoquaient les sarcasmes. Elle avait progressivement renoncé, préférant ne pas être vue qu'être moquée. p.67
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Videos de Constance Rivière (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Constance Rivière
A l'occasion du salon "Les Correspondances" à Manosque, rencontre avec Constance Rivière autour de son ouvrage "Une fille sans histoire" aux éditions Stock. Rentrée littéraire automne 2019.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2343812/constance-riviere-une-fille-sans-histoire
Notes de musique : © mollat
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