Cassandra

Todd Robinson s'est servi de son expérience comme videur et barman afin de créer un roman policier noire avec Cassandra. Alors si vous prêts pour suivre l'aventure de Boo et Junior dans les rues de Boston, restez éveillé, car cela va saigner.

Boo et Junior se sont très jeunes dans un foyer. A leur majorité, ils sont restés très proches comme des frères. D'ailleurs, ils travaillent ensemble et ont crée une entreprise de sécurité. Leur principal boulot, c'est faire la sécu au Cellar. Seulement voilà, un jour on va leur proposer une mission particulière. On va leur demander de retrouver une jeune fille de 14 ans qui a disparu : Cassandra. C'est la fille du procureur. D'habitude, ils ne gèrent pas ce genre d'affaire mais le hasard et l'argent, ont fait qu'ils ont dit oui.

Bien entendu, ils ne savaient pas dans quel merdier ils allaient se mettre. Cassandra même si elle n'a que 14 ans vit pleinement tous les vices possibles. Drogues, alcool, sexes. Elle a tourné dans un porno trash et cette vidéo qui va permettre à nos gros costauds de la retrouver. Toutefois cela ne va pas se faire sans quelques bagarres, sans quelques balles, sans sang qui coulent et bien sûr sans quelques traitres. Même si l'amour donne un peu d'ailes à notre personnage principale qui l'aide à surmonter la noirceur, cela ne l'empêche pas de sombrer tout en douceur.

Un roman policier qui se dévore tout en se savourant. Je m'attendais à un roman très noir vu qu'il est publié dans la nouvelle collection Néo Noir chez Gallmeister et plus proche de l'esprit des deux précédents romans lus dans la même collection. Attention, il y a de noirceur. On retrouve des enfants qui ont été abandonnées, maltraités dans les foyers, ils font des boulots où il s côtoient soit des gens qui se droguent, boivent, se mutilent, se prostituent.... Les gens puissants sont de mèches avec des policiers corrompus, la mafia règne en maître et sévit sans punition. le cadre est parfait pour l'histoire et elle très bien écrite.

Je me suis attachée aux personnages autant à Boo qu'à Junior qui sont de gros bébés qui savent se servir de leur poings. L'enquête menée est finement faîtes et nous fait rencontrer les amis de nos héros qui eut aussi ont terriblement souffert. Ils sont haut en couleurs avec le passionné d'armes à feu, légèrement cinglé et le fou d'informatique, légèrement maniaque. Les femmes ne sont pas en reste avec la délicate Kelly, qui malgré son côté bourgeois est une femme courageuse et téméraire, qui n'hésite à aimer passionnément un homme blessé, Audrey, la barmen qui boit de l'alcool et qui a un sacré tempérament ou Sid, une femme énorme qui vend des dvd pornographiques avec des mineures qui se font violer. Des personnages qui font très authentiques, j'ai adoré les connaître. Peut-être y aura t'il une suite?

Un très bon polar noir américain avec des personnages qui font vrais et auxquelles je me suis attachée. Les pages doivent se tourner doucement afin de savourer les moments avant d'arriver trop vite à la fin.

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Réjouissant !
Cassandra a tout ce qu'on attend d'un polar parfois.
Après quelques déceptions, c'est réconfortant de retrouver un polar qui maîtrise son intrigue jusqu'au bout! Efficace, rythmé, ce roman arrive à communiquer une énergie folle sans fausse note. La sympathique paire de gros bras, videurs - enquêteurs, court de situations déjantées en situations déjantées. C'est loufoque, haletant, attendrissant, bref, c'est tout ce qui donne envie de dévorer un bouquin sans se prendre la tête.

Un polar noir, voir glauque, heureusement l'humour n'est jamais loin pour détendre l'atmosphère sordide. le style et le langage sont percutants comme les deux personnages principaux. Quand le lecteur pense que l'enquête est terminée, ça repart pour un tour. Jusqu'à la fin on ne s'ennuie jamais, il y a de la baston, des belles filles, des personnages secondaires truculents. Un premier roman agréable à lire.
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J'ai adoré ce roman. Il y a aura des personnes pour ne pas l'aimer. Je sais pourquoi : le langage particulièrement expressif des deux personnages principaux. Les amateurs de littérature « belle », et aseptisée seront choqués et passeront leur chemin. Je pourrais prétendre qu'utiliser ce langage était nécessaire – un peu comme font les actrices qui s'excusent d'avoir tourné des scènes olé-olé. Ce serait très hypocrite. Non, utiliser un langage aussi percutant n'était pas nécessaire, c'était indispensable pour toucher la vérité de ces deux personnages, Boo et Junior, pour les nommer comme ils ont choisi de s'appeler.
Et là, bim ! Je pourrais utiliser le terme « bromance », terme un brin crétin pour désigner une amitié amoureuse entre deux hommes. Ce serait non seulement impropre pour désigner le lien qui unit ses deux survivants qui n'en ont pas fini de survivre à ce qui leur arrive, ce serait risible, et même dangereux pour peu que vous vous approchiez trop prêt de Junior. Comment cela, il n'existe que dans les pages du livre ? Todd Robinson a réussi à le rendre bien vivant, lui et Boo, le narrateur – comme Boo Radley. On peut utiliser un langage très imagé et avoir des lettres.
Leur mission était de retrouver discrètement Cassandra, fille unique du procureur de la ville, 14 ans, qui a fugué. Elle avait pourtant (presque) tout pour être heureuse, cette petite, sauf l'gattention de son père. Ce que vont découvrir les deux hommes est vraiment très éloigné de ce à quoi ils s'attendaient. Et comme Boo n'aime pas laisser une affaire non terminée, il ira jusqu'au bout – sans que le lecteur puisse avoir la moindre idée quand débute leur enquête de ce que ce « bout » puisse signifier.
Ce qui en prend un coup, comme souvent dans la littérature américaine contemporaine, c'est l'image de la famille modèle américaine. le procureur ne cherche pas (seulement) sa fille parce qu'il a peur pour elle – sinon, il y a belle lurette qu'il aurait utilisé d'autres moyens pour la retrouver, non – il la cherche parce qu'il est en pleine campagne électorale et ce n'est vraiment pas le moment que son adolescente de fille fasse quelque chose qui pourrait lui nuire. Je ne parle même pas d'autres familles qui, en principe, se veulent particulièrement strictes sur certains sujets, tout en l'étant nettement moins sur d'autres, – je veux parler des familles d'origine irlandaise.dont les dieux lares sont les Kennedy. Ce qui ne change guère, par contre, c'est que les problèmes se règlent dans le cercle de famille – élargi. Il est certains membres que Boo se serait bien passé de rencontrer, et Junior encore plus.
Cassandra est une oeuvre forte, un premier roman noir particulièrement réussi. Bravo, monsieur Robinson.

Boo et Junior sont potes depuis l'orphelinat. Aujourd'hui ils gèrent une boîte de sécurité privée et sont les videurs d'un club de Boston. Un soir Boo est approché par une femme bon chic bon genre qui n'est pas à sa place dans ce bar. Elle va leur proposer un boulot dans lequel ils vont y laisser quelques plumes. Les deux acolytes doivent retrouver la fille du procureur de Boston en campagne pour l'élection du futur maire. Leur enquête va leur apporter son lot de surprises et d'horreurs.
Ce nouvel opus de la collection Neonoir des éditions Gallmeister est dans la lignée de Franck Sinatra dans un mixeur. le duo Boo et Junior n'est pas sans rappeler le duo Hap et Léonard de Joe R Lansdale, c'est vous dire le plaisir que j'ai eue à les découvrir ! Pour notre binôme, au langage fleuri, les coups sont plus efficaces que les paroles pour obtenir des informations.
L'humour, le style et les scènes de baston vous feront tourner les pages au rythme de la batterie des Dropkick Murphys.
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Pas la peine de te pointer au Cellar, la boîte rock de Boston où travaillent Boo et Junior, si t'es bourré, mineur ou junky; Avec leurs tatouages et leur gueules cassées, les deux videurs impressionnent et ne font pas dans la dentelle. Tant mieux, c'est ce que recherche (bizarrement ?) le procureur pour retrouver sa fille de 15 ans, la jolie Cassandra.
De sous-sol miteux en vidéo club puant, nos deux armoires à glace traquent la jeune fugueuse, sans répit mais non sans essuyer quelques balles perdues et autres uppercuts.
Du noir pétaradant, de l'action de l'action de l'action, oui mais enrobée de blagues bien grassouillettes s'il vous plaît.
De l'humour que j'ai trouvé un peu lourdingue à la longue. Notamment les blagues sur les homos, à base de « Sympa, les cheveux. T'es quoi, un genre de tarlouze ? » et de « Je vais te tuer et t'enculer après, tapette ! »
et celles sur les gros, éternels soufre-douleur des cours d'école… Pas très subtil tout ça.
Une vulgarité des dialogues à laquelle s'ajoutent une intrigue foutraque et pas mal d'incohérences. La déception n'est pas loin…
Un roman à prendre pour ce qu'il est, divertissant.

Todd Robinson a plus d'un tour dans sa boîte à giffles

Boo & Junior nos deux gredins vont être les héros d'aventures palpitantes dans Boston. Ces deux gorilles copains comme gorets ont été forgés à la dure dans un foyer qui n'en n'a que le nom, cette amitié tenace comme leur détermination va les amener dans des coins mal famés ou leur centaine de kilos respectifs leur sera d'une utilité certaine pour la mission qui leur est donnée.

Soudés comme jaja, nos deux compères n'en ratent pas une pour se vanner l'un l'autre et c'est avec le sourire et quelques éclats de rire qu'on s'amuse à les voir évoluer dans une ville qu'ils connaissent comme leur poche gravitant autour de personnages secondaires qui ne laissent pas indifférents car ils ont de la gueule et ont été soignés.

Le récit est vif et bien que d'apparence très simple va quand même réserver son lot de surprises. Parfois ponctué par des onomatopées que j'ai trouvé très bien senties, j'ai trouvé la fin un poil précipitée et rapide sans être bâclée.

Je referme ce bouquin avec un petit sourire en coin et note dans un coin de ma tête que la suite de leurs aventures m'attend à la prochaine envie d'aventures rigolotes sans prise de tête.

Que dire ? J'ai adoré ce roman. J'ai peu de thrillers à mon actif, donc peut-être pas assez de comparatifs pour étoffer mes dires, cependant, c'est une belle rentrée littéraire 2015 que de lire ce petit bijou.

Boo et Junior sont deux amis d'enfance, que la vie a rapproché au foyer Saint-Gabriel. Depuis, ils ne se quittent plus et travaillent en tant que videurs dans une boîte de nuit de Boston. A côté de ça, ils ont ouvert leur propre affaire : 4PC (Plans Pourris Pour Pas Chers...). Cela définit assez bien leurs petites missions qu'ils se voient attribuer pour arrondir leurs fins de mois. Deux gros tas de muscles, peu de finesse mais énormément d'humour. Ces deux-là, on les aime dès les premières pages ! Aucun raffinement pour ces gros durs, jusqu'au jour où 25 000$ vont s'agiter sous leur nez pour retrouver Cassandra, la fille du procureur de Boston. Une mission alléchante, cependant, nos deux héros vont devoir faire preuve de discrétion, car enquêter dans les bas-fonds de la ville peut facilement faire ressurgir toutes les saletés qui y vivent et, au pire, leur coûter la vie.

Todd Robinson nous offre là un subtil mélange entre humour et sordidité. Utiliser l'un pour amplifier l'autre. Un scénario construit avec brio, des personnages attachants, certains détestables et d'autres complètement barges ne peuvent pas vous laisser sans réaction. D'ailleurs, j'ai adoré le personnage de Twitch, un protagoniste totalement barré et j'avoue, j'aurais beaucoup aimé le voir plus souvent au cours de ma lecture. C'est peut-être ce qui m'a manqué pour ajouter ce livre à mes coups de coeurs...

En conclusion, une superbe lecture que je vous conseille fortement ! Bonnes découvertes littéraires à tous !

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Je suis définitivement fan de ce genre de roman !
Impossible de lire Cassandra sans se marrer. Todd Robinson fait tout pour vous arracher le rire dès les premières pages avec des personnages brut de décoffrage, homophobes et racistes mais dotés d'un coeur d'artichaut.

Entre les scènes action déjantées et les situations totalement débridées, on pense forcément aux films de Tarantino tant les excès sont nombreux et maîtrisés à la perfection.
Les déboires des héros et leurs dialogues sont son à mourir de rire. Cru, vulgaire, immoral et politiquement incorrect, ce roman est HILARANT !

La mode serait-elle aux prénoms, après le "Serena" de Ron Rash, le "Lucia" de Bernard Minier, "L'angélique" de Guillaume Musso, voici "Cassandra" d'un nouvel arrivant dans la thématique, Todd Robinson.
Avec plus ou moins de bonheur...

Vous les avez aimés, Boo et Junior? Moi non, ils ne m'ont quasiment jamais fait rire. Peut-être une fois.
Attention je vais spolier!!!
§§la seule réplique qui m'a déridé étant celle où Boo menace de tuer un type et après de le...sodomiser (il emploi un autre mot moins académique), ajoutant que....(je vous laisse le découvrir)§§

Vous avez aimé, leurs jeux un peu idiots, du style...
Attention je vais spolier
§§"Boo file un coup de pied dans les parties génitales de son pote, histoire de lui donner une leçon (de vie, évidemment); et l'autre se venge quelques chapitres plus tard en ne lui donnant qu'un coup de poing. Dans les parties!!" §§
Tout en finesse.

Et des deux, Boo et Junior, Boo est plus "intelligent", il arrive à penser, réfléchir, et son compère suit. Normal, Boo pèse quelques kilos de moins que son pote et exhibe moins de tatouges , donc lien évident de cause à effet.

L'histoire: un proc , maire de la ville de Boston, dont la fille, Cassandra a disparu, et qui file "l'enquête" à deux videurs de boîte de nuit. Pourquoi pas au plombier du coin .

Perso, j'aime bien les histoires constituées tel un puzzle dont les pièces s'assembleraient au fur et à mesure des pages tournées. Là, pas du tout, ce sont deux maçons qui montent leur mur de briques, sans surprise, et il n'est pas très droit, avec ou sans niveau.

Je me suis même demandé, au vu de la musculature de nos deux héros, si l'auteur n'allait pas tenter de nous faire rire -ou sourire- en les faisant pousser des cris d'orfraie devant une petite souris ou une mignonne araignée du soir (celle qui donne l'espoir).

Boo et Junior, c'est un peu Laurel et Hardy qui tenteraient de jouer et chanter dans "Miss Butterfly", ou Jean-Claude van Damme tenant la baguette d'un célèbre orchestre symphonique.
Pas crédibles, en fait.

Autrement, je l'ai lu jusqu'au bout.
Jusqu'au bout.
Et ne partage pas l'enthousiasme -que j'entends, comprends, respecte-, d'une grande majorité des lectrices et lecteurs.

Bon, ben voilà. Rien d'autre à dire, ou plutôt à écrire.
Et certainement pas le plus pertinent de mes commentaires.
Sans rancune, quand même?