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3,8

sur 600 notes
isbn:9782266138345
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Déjà un vieux roman de science fiction (SF), presque 35 ans déjà, mais qui n'a rien perdu de sa superbe. Ce dû être un choc lorsqu'il est sorti vers 1992.
J'ai bien aimé les différents types d'immigration et de factions (schèmes de pensée) sur et envers mars.
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J'ai abandonné cette lecture...
Ce n'était pas le bon moment pour moi de lire ce roman pourtant culte.
Certains livres nécessitent un certain état d'esprit.
J'avais lu Les chroniques des années noires du même auteur, sans déplaisir mais en tirant toutefois un peu la langue. Ici, je n'ai pas envie de faire l'effort. Pourtant, ce n'est pas un mauvais bouquin, loin de là. Les quelques 200 pages que j'ai lu sont suffisantes pour mesurer la maîtrise et l'ambition de l'auteur.
Les descriptions subtiles et complexes des antagonismes politiques, culturels et personnels qu'il met en place sont saisissants.
Ses descriptions en profondeur de systèmes scientifiques sont pointus.
Peut-être que je suis fatigué, je ne sais pas. Je retenterai peut-être plus tard, à un autre moment... Chaque lecture est un rendez-vous et celui-ci est manqué, ça arrive.
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C'était rude, mais c'était bien. J'ai eu beaucoup, beaucoup de mal à lire Mars la rouge, on me l'a offert étant ado, j'ai essayé et j'ai abandonné. Je m'y suis remis un peu plus vieux. Je me suis accroché, j'ai mis le temps mais je l'ai finis.
Il y a de très bonnes choses dans ce roman. Les personnages sont complexes et étoffés, leurs interactions aussi. La base scientifique est crédible (du moins pas farfelue à mon humble niveau de culture scientifique). Les description sont grandioses. Les choix politiques ou du moins les différents mouvements sociétaux qui traverse le vaisseau ou mars sont intelligemment décrit et étroitement liés entre eux.
Je me suis parfois perdu dans la complexité des interactions et leurs longueurs.
Mais j'ai la suite qui m'attend et je suis plutôt confiant sur la qualité de l'ouvrage !
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J'ai acheté la trilogie d'un coup. le picht avait l'air sympa, le sujet m'intéresse. Hélas, bien mal m'en a pris. C'est long, c'est long, aussi long et ennuyeux qu'un voyage sur Mars. Pourtant je suis bon public, pas difficile, mais là j'ai décroché (et pas la lune!). C'est rare que j'abandonne en cours de route mais je ne me voyais pas lire 3 pavés qui au final ne m'intéressent pas.

Ca a fait le bonheur d'un ami, je lui ai offert les 3 livres. Comme quoi, le malheur des uns fait le bonheur des autres. Ca se confirme une fois de plus!
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Après de nombreuses missions non habitées et quelques pas humains pour la postérité, un vaisseau immense abritant cent scientifiques, russes et américains en majorité, s'apprête à se poser sur Mars en 2046.
A l'issue d'un long entraînement aux conditions martiennes et à la cohabitation confinée, suivi d'un voyage interplanétaire de neuf mois, ces pionniers ont pour mission de fonder une première colonie martienne et d'étudier leur nouveau monde afin de déterminer les possibilités d'habitations postérieures.

Mais ce long cheminement commun et la vie nouvelle sur cette planète fascinante et inhospitalière font émerger des personnalités et des aspirations bien particulières qui vont modeler la surface et le destin de Mars.
On suivra ainsi le parcours de John, le premier homme, qui souhaite un monde prospère et harmonieux, de Franck, qui se rêve en leader planétaire, de Maya, aussi intelligente que manipulatrice envers ces deux hommes influents, de Ann, qui veut préserver la pureté de cette planète sauvage dont elle est tombée amoureuse, de Nadia, l'infatigable bâtisseuse, d'Arkady, qui rêve d'indépendance, de Phyllis, qui veut exploiter au maximum les ressources de la planète, de Sax, obsédé par la terraformation, de Michel, le psychologue qui a le mal de la Terre, et de Hiroko, insaisissable mystique, qui veut recréer l'Eden.

Au fil des décennies, Mars change au rythme de l'histoire terrestre. Les supranationales tendent à supplanter les Etats dans leurs choix, et un traitement de longévité découvert sur Mars produit des conséquences négatives sur une Terre déjà surpeuplée. Entre velléités d'expansion démographique de peuples rivaux sur son sol, et convoitises des transnationales à l'égard de ses ressources, Mars n'est plus un monde à construire, ni une humanité à recréer pour certains des cent premiers, qui s'opposent par la diplomatie, voire par la violence, à ces pilleurs soutenus par certains des leurs.

D'une lecture aisée et passionnante, le roman présente plusieurs décennies de colonisation martienne.

Les premiers chapitres sont futuristes, puis vient l'hypnotique et presque poétique découverte des paysages martiens, aussi démesurés qu'inhospitaliers. Progressivement, l'humanité s'installe sous des dômes oxygénés, et reproduit toutes les vicissitudes terriennes, amplifiées par la longévité de leurs porteurs.

Les principaux personnages, jamais ou très peu physiquement décrits, tentent durant de nombreuses décennies de mener à bien leurs projets personnels liés à leur vision de Mars, au sens qu'ils donnent à leur longue vie à venir sur cette planète. Jusqu'au point de rupture... en 2061...

Un roman brillant, qui, s'il peut désormais être en partie amendé par les avancées technologiques, s'avère avant tout être une grande fresque humaine.
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Mars la rouge, ce fut long, ce fut chiant (j'imagine comme sur un voyage sur Mars), mais on en ressort avec des étoiles plein les yeux.

Mars est enfin accessible et 100 femmes et hommes sont envoyés sur place pour préparer la colonisation et la terraformation.

Après des années à avoir entendu parler de ce roman, le must sur Mars, il fallait bien que je tente le coup. C'est aussi une découverte d'un auteur que je n'avais jamais lu. Après 600 pages, le constat est sans appel : c'est long, très long. J'ai pu me balader, en long, en large et de travers sur Mars, mais après le énième volcan et le énième canyon, ça devient vite gonflant. Je me suis retrouvé comme dans le roman Autour de la lune de Jules Verne, avec des descriptions sans fin, un cours de géographie et de géologie, mais sans diaporama et un professeur très austère. Mais heureusement, entre ces puits d'un insondable ennui se trouvent quelques oasis. Peu.

L'un des autres reproches que j'ai à faire, c'est que tout va trop vite malgré que le roman soit un pavé et le premier tome d'une trilogie. Les cent arrivent et construisent via des robots et des robots usines qui se répliquent, sans soucis. Il y a bien deux trois hiatus, mais vite surpassés. On construit la base, puis une ville puis une autre puis une autoroute. Puis ... Un ascenseur spatial ? Cool. On détourne un météore et on place des usines robots et hop c'est fait ! J'avais entendu dire que ce roman était hard SF, il l'est par certains côtés, mais côté technique, c'est plutôt je veux un truc et il existe.
Tout va trop vite en géopolitique aussi. Même pas arrivé sur place, des dissensions se font jour et une fraction veut tout envoyer balader et poursuivre ses seuls objectifs, une utopie. J'imagine très bien une sélection intensive de ces astronautes qui sélectionne des révolutionnaires en puissance.. Les personnages sont assez vite croqués et j'ai eu un peu de mal à faire la différence entre eux.

Malgré ces nombreux bémols, l'envie de balancer le bouquin m'est rarement venue à l'esprit. Car c'est un périple PHENOMENAL qui se déroule sous nos yeux, un terrain de jeu magnifique dont les divers protagonistes veulent tirer le plus de profit. Une utopie impossible face aux enjeux politiques des diverses puissances mondiales. Une expérience en temps réel pour construire le monde de demain dans les multinationales aux dents longues et prenant le pas des États.

Bref, ce fut long, chiant (j'imagine comme sur un voyage sur Mars), mais on en ressort avec des étoiles plein les yeux. Et au final, l'envie de lire la suite est bien présente.
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Déjà un classique de la science-fiction, lauréat du prix Nebula, MARS LA ROUGE est une brique, 660 pages bien tassées…qui se poursuivent par deux autres tomes, lesquels, rassemblés, forment une trilogie de plus de 1600 pages. Autant dire que cette lecture demande du temps et de l'investissement : nous sommes, en effet, en présence de hard science, autrement dit d'une science-fiction spéculative rigoureuse et d'une anticipation crédible. Pas vraiment de la grosse fantasy commerciale ou du space opéra « easy reading ». Une première tentative m'avait d'ailleurs laissé dubitatif. Cette fois, en sachant davantage à quoi s'attendre, ce fut la bonne. Car MARS LA ROUGE est un roman touffu et exigeant, sans être rébarbatif ou illisibles comme certains textes qui se résument à de l'infodump bourré de jargon technique.
Ici Kim Stanley Robinson décrit la lente terraformation d'une planète. Il envisage ainsi toutes les conséquences de ce processus à très long court. En se focalisant sur une poignée de personnages, appartenant aux « 100 premiers colons », Robinson décrit l'évolution de Mars : problèmes psychologiques, sociologiques, religieux, économiques, écologiques,…L'auteur s'intéresse également à la politique de cette planète Mars et le roman mérite donc bien le qualificatif de « planète opéra ». de plus, cette intrigue s'étale sur des siècles mais le romancier recourt à un petit tour de passe-passe bien pensé : l'augmentation de la longévité humaine à plusieurs centaines d'années. Ce qui permet de suivre les mêmes personnages au fil des siècles. Bien évidemment, les personnages « principaux » sont nombreux et impose une lecture attentive pour ne pas s'égarer dans les différentes sous-intrigues. Selon les sensibilités de chacun certaines sont, d'ailleurs, plus ou moins intéressantes puisqu'elles abordent différentes problématiques ou thématiques.

Si le background est d'une grande richesse, l'action, en revanche, se voit réduite à la portion congrue. Elle est surtout concentrée dans les derniers chapitres et les lecteurs qui attendent du « pétaradant » peuvent, par conséquent, passer leur chemin.
En sachant dans quel type de SF on s'aventure, MARS LA ROUGE reste un modèle de SF « scientifique » rigoureuse et une lecture prenante et intelligente. Elle donne d'ailleurs envie d'enchainer avec le deuxième tome, MARS LA VERTE.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Mars la Rouge est le début d'une grande aventure et d'une longue trilogie. Ce premier tome décrit les premiers temps sur Mars d'un premier groupe de scientifiques venus étudier la planète, puis le début de la terraformation. L'auteur fait appel à de nombreux champs de la science pour décrire ces opérations (après tout c'est bien de la science fiction), ce qui peut néanmoins être ardu. Ce qui est surtout intéressant, c'est d'assister aux commencements d'une nouvelle société, avec ses espoirs et des rapides désillusions.
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