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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
" Ce qui se dit la nuit " est un roman que je n'aurais sans doute pas lu s'il ne m'avait été offert " pour l'achat de deux livres de poche " , vous savez , cette opération qui ne peut que satisfaire les " grands lecteurs " en perpétuelle recherche de nouvelles découvertes. Et bien , je dois dire que ce fut là un bien beau cadeau puisque c'est une histoire qui m'a scotché quelques heures sur mon canapé et qui , ma foi , m'a beaucoup plu pour bien des raisons .
D'abord , l'action se déroule dans un petit village du Berry .Tout le monde le sait , George Sand a écrit de bien belles choses sur cette terre de traditions rurales , de mystères , ce pays de plans d'eau couverts de brume derrière laquelle se cachent d'effrayants secrets , où guérisseurs, rebouteux font " la pluie et le beau temps " , une région où les taiseux un peu " rustres " se fient au hululement de la chouette pour prévoir l'arrivée du malheur, où les superstitions les plus folles règnent sur la société rurale ....Oui , mais ça , c'était avant , me direz vous , au temps de " la mare au diable " ou de " François le Champi " ou encore de " la petite Fadette " .Et non . La preuve , c'est que lorsque le commissaire Marsac , en burn- out , comme on dit aujourd'hui , vient s'y ressourcer , c'est ...un cadavre qui l'accueille , celui de Marianne , rien moins , dit- on , que la " sorcière du village" ...une vieille dame égorgée et tondue !!!.Quand on est flic au 36 , qu'on connaissait bien la victime et qu'on l'appréciait , que faire sinon s'immiscer dans l'enquête, au grand dam de certains ambitieux policiers du cru . Et oui , si la vie est , dit - on , calme dans le Berry , quand il s'y passe un tel événement , forcément....Nombre de vieux secrets refont surface et se mêlent à de nouveaux faits ....Bien "emberlificoté " tout ça . Les " surprises " pleuvent .....
Attention , pas de violence (!) , pas de poursuite , pas de coups de feu , non , tout en finesse , en non- dits , en fausses pistes , tout se trouve dans le décor et dans les personnages à la psychologie complexe , tout est dans les brumes , se devine , s'imagine , se déduit....et n'est pas " au 36 " qui veut ...
C'est un premier roman de très belle facture pour cette auteure qui , depuis , a enrichi sa bibliographie . Je ne la connaissais pas et c'est une très belle rencontre que je ne demande qu'à poursuivre puisqu'on retrouvera son personnage principal , Marsac , dans d'autres circonstances .Un roman difficile à classer , mais qui réussit à nous guider merveilleusement dans les nappes brumeuses , silencieuses , dangereuses du Berry.
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Loin de l'agitation des thrillers urbains, le 1er roman d'Elsa Roch est une descente subtile dans le mal qui ronge un petit village du Berry.
Le commissaire Amaury Marsac, du 36, est à bout du rouleau. Trop de morts, trop de tueurs, trop de violence. On l'envoie se mettre au vert et il choisit de revenir sur les lieux de son enfance. Pas de bol, a peine arrivé, voilà qu'il apprend le meurtre barbare de Marianne, une herboriste dont Amaury a été très proche.
Nous voilà plongés dans une intrigue qui prend son temps pour mieux nous conter les personnages. Car ici l'action importe bien moins que les secrets, le passé dont chacun est porteur. C'est une histoire d'hommes et de femmes, de ce qu'ils ont dans la tête. Les non-dits et les mensonges plongent ce village dans une brume dramatique.
Dans une écriture soignée, Elsa Roch, nous dit leurs secrets.
Marsac tout d'abord, héro qui refuse de l'être, rongé par la disparition de sa soeur Solène et écrasé par le poids de la culpabilité.
Manon la soeur d'Elsa, belle jeune femme qui voit le monde à travers ses yeux d'enfant, elle est est faite d'innocence.
Et puis il y a Elsa, l'amour non dit de Marsac, qui se dévoue à sa soeur.
Les hommes sont moins subtils : les deux rejetons de la défunte, deux brutes avinées.
Les deux vieux, Ferdinand et Henri sentent le terroir berrichon. Des hommes du cru, rebouteux, faiseurs de sorts, craignant par dessus tout la malédiction.
Et puis les flics, perdus dans une enquête qui n'avance pas, qui hésitent, qui tâtonnent autant dans leurs recherches que dans leur errements sentimentaux.

Loin des thrillers violents, tout est ici plus subtil. Avec Marsac, on cherche la vérité sous les escaliers, dans les greniers... On découvre les faiblesses des hommes, les secrets des uns, la lâcheté des autres. Chacun porte ses fautes et ses regrets.
Elsa Roch écrit juste, avec tendresse et lucidité, avec style, mais sans fioriture. Son texte prend racine dans la campagne profonde où les traditions sont encore très présentes.
Une autrice qui cite Philippe Léotard au début de chaque chapitre mérite qu'on s'intéresse de près à ce qu'elle écrit.
Ça tombe bien, on retrouvera le commissaire Marsac dans une atmosphère beaucoup plus violente et urbaine pour le deuxième opus: « Oublier nos promesses ».


Elsa Roch, n'oubliez pas ma promesse à moi, celle de venir vous rencontrer la semaine prochaine pour vous dire tout le plaisir que j'ai eu à vous lire...
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Lu après la passionnante critique de Nikola qui m'avait vraiment donné envie de lire ce roman. de l'art de se faire accrocher par une critique qui commençait par 6 ou 7 lignes bouleversantes..... Je vous conseille vivement la lecture de ce commentaire, enthousiaste et enthousiasmant (chapeau bas Nikola !)....
Mais le fait est que me concernant, j'ai été un peu moins emballée par le roman lui-même. le pire c'est que c'est difficile pour moi de vous dire pourquoi sans divulgâcher.... Donc je ne dirai rien. Sachez juste que c'est en lien avec les premières pages du roman...
.
Je peux vous dire toutefois que vous partirez dans le Berry qui paraît parfois figé dans une autre époque entre rebouteux, sorcières, philtre et lupeux (je ne connaissais pas ce mot...). Alors évidemment un meurtre étrange sur ces terres....
J'ai regardé les tomes suivants : manifestement Marsac en est toujours le héros mais on quitte le Berry, dommage j'ai bien aimé ces terres noyées d'eau et de mystères, de sortilèges et de secrets....
Donc j'ai plutôt bien aimé le roman qui est très accrocheur avec juste un petit regret qui a pris un peu trop de place dans mon ressenti final.
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Quand on est psy de formation, il ne faut pas s'étonner que son polar se teinte de nombreuses nuances. Nuances d'écriture et surtout d'âmes.

Bienvenue au fin fond de la Vallée Noire, dans l'Indre, bien loin du tumulte parisien. Ici on vit encore au rythme de la nature et tout le monde se connaît (ou croit se connaître). le commissaire Marsac, du 36, revient sur les terres de son enfance afin de respirer. Manque de bol (d'air), il arrive au moment même où un crime atroce est perpétré. Une femme, herboriste, qu'il avait côtoyé durant toute sa jeunesse.

Polar rural qui mélange réalité du quotidien et superstitions, Ce qui se dit la nuit ne brille peut être pas par l'originalité de son intrigue, mais il le fait par ses personnages.

« Tout le monde dans la région évite de passer par ici, même les anges et les fées, dit-on »

Des hommes, des femmes du cru, et des flics qui baignent dans cette ambiance particulière, entre non-dits et mensonges. Des protagonistes dont Elsa Roch a ciselé la psychologie avec soin, ce qui les rend d'autant plus humains. Ceux qui aiment les ambiances rustiques et sombres, autant que les personnages hauts en couleur, devraient apprécier le voyage.

A l'image de cette jeune femme « différente » qui irradie les pages qu'elle traverse (Elsa Roch est spécialisée dans les troubles autistiques, ce n'est sans doute pas un hasard si elle propose un tel personnage). S'en est même dommage que ce beau personnage ne prenne pas davantage de place dans cette histoire, j'aurais aimé quelques développements complémentaires en lien avec elle.

« All these words I just don't say », ou comme un air de Nothing Else Matters de Metallica, qui traverse plusieurs fois ce récit.

La force de ce roman vient également de l'écriture, emphatique et soignée. Dans les descriptions mais surtout dans les échanges. Des dialogues qui sont fort bien sentis, plein de vitalité, avec des personnages plein de verve, de bagou et d'humour. Il m'ont parfois fait penser à ce que propose l'excellent romancier de polar Nicolas Lebel, pour vous donner une idée.

Même si l'intrigue se révèle classique et aurait pu être encore plus développée, Ce qui se dit la nuit dévoile une romancière au vrai potentiel stylistique et à l'empathie communicative. le parcours présent et futur d'Elsa Roch est donc à suivre avec intérêt. Ça tombe bien, on devrait retrouver le commissaire Marsac dans de nouvelles aventures (il a un douloureux passé personnel à éclairer).
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Manon a écrit une lettre à Amaury lui demandant de venir, qu'il se passait des choses étranges au village. Ca tombe bien, Amauray Marsac a besoin de repos. Commissaire au 36, il a eu sa dose de cadavres. A presque quarante ans, il traine chaque affaire comme un boulet qui l'empêche de vivre. Mais, le boulet le plus lourd est quand même celui de Solène, sa petite soeur, morte noyée, et dont le corps n'a jamais été retrouvé. Si lui et son frère n'avaient pas détourné les yeux une minute, Solène serait toujours en vie.

Manon est la soeur d'Elsa. Manon a le cerveau un peu dérangé parfois, elle est née avec le cordon ombilical autour du cou et ce petit manque d'irrigation, a généré des troubles. Mais Manon est également une très belle jeune femme, tout comme Elsa. Elsa, le grand amour inavoué d'Amaury.

Marianne Touret a été très présente pour Amaury quand il a perdu sa soeur, et elle est restée très proche de Manon et d'Elsa. Aussi, quand son corps est retrouvé mutilé, le crâne rasé et un bout de tissu cousu sur le coeur, tous sont sous le choc.

Bien sûr, il y en aura toujours pour dire que Marianne était une sorcière, qu'elle savait faire des sorts. Mais Amaury la connaît mieux que personne, Marianne ne faisait de mal à personne, elle, qui avait déjà tant souffert. Et ses deux fils ne sont pas pour rien dans ses souffrances, deux rustres à peine éduqués, que seul son mari René parvenait à tenir. Mais René est mort d'une crise cardiaque, et c'est là que tout à commencé à aller de travers.

La belle Manon et ses secrets qu'elle seule connaît, et que seule Elsa arrive à calmer.

Marianne, la douce, la tendre, qui ne méritait pas cette fin, indigne d'elle.

Les fils Touret, alcooliques, violents, qui appelaient leur mère « la vieille ».

Amaury, écorché vif, très ébranlé par la mort de Marianne et l'attitude de Manon.

Les deux Vieux, Ferdinand et Henri, eux aussi un peu herboristes et sorciers, et qui ont bien une idée sur la question de qui a pu zigouiller la Marianne.

Et enfin les policiers du village, que la venue d'Amaury dérange, ils n'ont pas besoin d'un gars de Paris pour résoudre une enquête aussi facile, et il ferait beau voir qu'il vienne marcher sur leurs platebandes !

Autant de personnages truculents, berrichons de père en fils, la terre collée aux sabots, pleins de poésie et de tendresse. Parce que certes il y a eu meurtre, mais cette vie paysanne, pleine de charme, est savamment racontée par Elsa Roch, qui a su en extraire toute l'essence.

Il y a le meurtre oui, mais il y a aussi ces hommes et ces femmes, loin du tumulte de la ville, avec leur façon de vivre et de penser, accrochés à leur terroir et à leurs coutumes ancestrales. Ils n'oublient pas que la Marianne, c'était quand même une sorcière, et il arrive que parfois, les sorcières soient tuées.

Un roman que j'ai adoré, je me suis imaginée ces paysages berrichons, ces soirées au coin du feu, ces vieilles bâtisses aux cours pavées, je n'imaginais pas du tout un roman policier ainsi, quelle magnifique surprise. Car malgré tout, l'enquête n'est pas laissée au hasard, ni bâclée.

Lien : http://evenusia.canalblog.co..
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Après avoir failli déraper sur une affaire d'infanticide, le commissaire Amaury Marsac est prié par son patron, chef de la P.J. parisienne, de se mettre au vert une semaine. Amaury doit prendre du recul et réfléchir loin de son bureau de Paris.

Tout oublier après le cadavre de trop, vingt ans dans la police à collectionner les «ides»: homicides, infanticides, parricides… À peine quadragénaire, le commissaire Amaury Marsac a l'impression de porter mille ans de noirceur sur ses épaules.

Il part donc se ressourcer dans le village de son enfance, au coeur de la Vallée Noire, dans l'Indre, terre de bocages et de brumes.

Mais le jour de son arrivée, alors qu'il hésite à reprendre contact avec Elsa, son amour de jeunesse qu'il n'a pas vue depuis dix ans, une vieille dame est retrouvée morte dans une maison délabrée. Cette femme, c'est Marianne, une des âmes bienveillantes de son enfance. Marianne a été égorgée et tondue. Horrifié, Marsac s'impose dans l'enquête.

Nous avons là un polar rural qui flirte avec la sorcellerie. Bienvenue dans le village où les rumeurs se propagent à la vitesse d'un cheval au galop.

Ici, lorsqu'un évènement inhabituel survient, tout le monde à son avis sur la question. Les superstitions sont bien ancrées dans l'esprit des gens et si plusieurs faits étranges se produisent, on crie à la malédiction.

On a vite fait de trouver des boucs émissaires ou des coupables à ce meurtre violent sans se soucier de l'enquête policière en cours.

Les passions amoureuses se mêlent à tout ça et la jalousie n'est pas loin. Marsac va s'en rendre compte rapidement lorsqu'il va s'approcher d'Elsa et va devoir composer avec ses rivaux.

L'auteure, Elsa Roch, nous charme par son style léger et poétique. Ces personnages sont fouillés et vrais. On apprend à connaître ces hommes et ces femmes de ce village grâce à leurs pensées, leurs actions et leurs certitudes.

Ce polar rural, plein de suspense, se déguste comme un fruit. Il est à la fois acide et rafraîchissant. Il est surprenant, attachant, vénéneux. J'ai eu plaisir à le lire et je le conseille à tous ceux qui aiment ce genre d'ambiance.

Un grand merci à Elsa Roch et aux éditions Calmann-Lévy pour cette magnifique découverte.
Lien : https://lecygnenoirblog.word..
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"Ce qui se dit la nuit" est un roman policier qui met en scène des personnages attachants dont un commissaire appelé à devenir, selon l'auteur, un personnage récurrent. Ceci est une bonne nouvelle car on a envie d'en savoir plus sur son histoire personnelle.
L'histoire se déroule dans le Berry, dans un village de la Brenne. On y découvre, à côté d'une intrigue assez classique mais intéressante, les coutumes et la vie quotidienne dans cette région de France, dans un style original.
Une belle découverte, un auteur à suivre.
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Ce livre fut une belle découverte. Une écriture agréable, un roman palpitant, des personnages attachants. Tout y est !
Le commissaire Amaury Marsac est une personnalité hors norme…
Au bout du rouleau, fatigué par tant de cadavres, il fait un retour aux sources….
Le début d'une intrépide histoire où s'entremêlent le passé, les souvenirs qui le hantent, une enquête qui le touche dans sa chair puisque c'est Marianne qui est retrouvée morte, une femme qui l'a aidé à remonter la pente pendant son enfance.
Ainsi dans ce récit on y trouve la sorcellerie, l'amour, la folie et des blessures à jamais gravés.

Une auteure à découvrir…

Bonne lecture !
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"Ce qui se dit la nuit ne voit jamais le jour" ****

Page Facebook: Pascale Bookine
Blog: pascalebookine.eklablog.com

J'ai découvert le premier roman d'Elsa Roch, « Ce qui se dit la nuit », au hasard du fil d'actualité d'un groupe de lecture et j'ai été très agréablement surprise par ce roman policier d'atmosphère qui nous emmène, au gré d'une plume très séduisante, dans les sombres secrets d'un petit village français.

Alors que le commissaire Amaury Marsac vient tenter de se ressourcer sur les lieux de son enfance et de ses amours perdues avec la belle Elsa, un terrible drame secoue le village : une dame âgée, Marianne Touret, est retrouvée égorgée, tondue, un morceau de tissu cousu à l'emplacement du coeur. Amaury se sent émotionnellement impliqué par la mort de cette personne qui a compté pour lui et s'investit dans l'enquête contre l'avis de l'enquêteur local, mettant à nu non-dits et sentiments inavoués.

L'histoire est assez simple voire ordinaire et pourtant, le lecteur se laisse emporter par ce récit villageois où chacun semble avoir l'un ou l'autre secret. Elsa Roch a réussi à créer une atmosphère glauque, entre brumes opaques et vieilles superstitions, qui donne un cachet particulier à la narration. le prologue nous emmène sans ménagement dans la tête d'une petite fille de cinq ans, détenue dans le block des enfants d'un camp de concentration, plantant ainsi dès les premières pages une sordide toile de fond, avant de nous laisser entrer dans l'histoire en elle-même. Chaque chapitre est précédé d'une courte phrase qui s'y retrouvera plus tard et le récit est émaillé de citations de Philippe Léotard qui contribuent à l'ambiance particulière de l'ensemble (« Si je me suis trompé en disant : je t'aime, je préfère avoir dit : je t'aime. On ne me fera pas envier celui qui a eu raison sans aimer. »).

Les personnages sont attachants par leur fragilité et leur humanité, en proie à leurs démons ou réminiscences douloureuses : une soeur disparue, une enfance martyrisée, des êtres écorchés par une vie professionnelle au contact permanent des noirceurs de l'âme.

Enfin, j'ai beaucoup aimé l'écriture d'Elsa Roch, étonnamment aboutie pour un premier roman : le soleil se couche « en un lugubre écroulement de nuages sanglants », la Creuse « scintillait de mille feux, magnifique, indifférente, gloutonne. Ses enfants perdus, elle les avalait sans un mot sans un regard sans un cillement » ou encore « On est toujours seul face à la mort, mais, parfois, cette solitude résonnait comme une stridence infinie. »



Un beau roman d'atmosphère et une belle découverte qui laisse espérer une suite aux enquêtes du commissaire Marsac.
Lien : http://pascalebookine.eklabl..
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Voici un polar qui se déroule dans le Berry et qui m'a énormément plu ! Ici pas d'effusion de sang ou de violence, tout se situe dans la psychologie des personnages.

J'ai tout de suite adhéré à l'écriture très visuelle d'Elsa Roch, les chapitres sont courts et il y a beaucoup de dialogues, j'adore !

Les personnages sont humains, authentiques, attachants , les dialogues percutants, tendres et drôles parfois. Beaucoup de mystère et de suspense dans cette intrigue sur fond de superstitions qui a su m'emporter dès les premières pages ! Je recommande vivement et je vais m'empresser de rajouter les 2 autres romans de cette auteure à ma WL en attendant le petit nouveau qui arrive en mai 🤩
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