Les bracassées

J'ai passé un bon moment avec ce livre. Plein de positivisme, de bonnes ondes pour aimer nos "défauts", dépasser nos complexes, aimer l'autre tel qu'il est... 👍

J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman, que je ne suis pas près d'oublier ! Ce n'est pas un coup de coeur, mais le roman a eu le mérite de me faire réagir sur mes propres comportements, ou ceux que je suis susceptible d'avoir, et rien que pour ça, il me marquera.

Même si je garde un très bon souvenir du livre, je dois avouer avoir eu beaucoup de mal à entrer dedans. Car Marie-Sabine Roger a cette capacité d'adapter sa plume à ses personnages, proposant deux styles bien différents, et difficilement assimilables. J'avoue que lire dans la tête d'Harmonie m'a perturbée… Tout est adapté à sa maladie : les cris, la ponctuation, les insultes. Et c'est surprenant, car non seulement plonger au coeur de cette maladie prend au coeur, mais en plume cette écriture change radicalement de tout ce qui s'écrit traditionnellement. Mais après quelques chapitres, j'ai apprécié cette plume si particulière, ce style qui me permettait de me mettre réellement dans la peau des personnages, et à partir de là, j'ai réellement apprécié ma lecture !

D'autre plus que l'histoire proposée par Marie-Sabine Roger est vraiment formidable ! de sujets difficiles, la maladie et la solitude, elle a fait un roman solaire, où les valeurs de bienveillance, de tolérance et de vivre ensemble priment. L'autrice use de l'humour pour nous attacher aux personnages, et nous faire appréhender leur maladie d'une manière bienveillante. Et c'est un pari réussi : faire partie de la bande des bracassées fut un petit plaisir de lecture !

Je vous conseille vivement ce roman, très bien écrit, drôle, émouvant, touchant et inoubliable !
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Un bouquin sympa.
C'est la vie , la société qui nous entoure.
La complicité entre génération est sympatique.
On retrouve le style de Marie Sabine Roger qui nous fait sourire quand elle peint les personnes âgées.
Un gentil hommage à cette mamie bien particulière à travers de laquelle j'ai retrouvé quelques connaissances.

Ce livre, pris sur les conseils d'une amie et l'appréciation très positive d'un libraire, m'a apporté plus qu'une grande satisfaction. Il m'a distillé la bienveillance dont il est pétri, avec énormément d'humour. M'isoler, afin que mon fou-rire ne dérange personne, ne m'était encore jamais arrivé.

"Les Bracassées" est la rencontre improbable de deux femmes inadaptées à la vie quotidienne, ce qui donne lieu à des scènes des plus cocasses. Il n'est pas simple de vivre avec le syndrome de Gilles de la Tourette, qui prend possession du corps et des paroles, transformant le sujet atteint en marionnette désarticulée, ni de côtoyer des inconnus quand on se méfie de tout le monde et que seul, l'environnement proche est sécurisant.

Entre les pages de son roman, Marie-Sabine Roger livre les difficultés de Fleur et d'Harmonie avec une verve débridée, au travers du journal intime de l'une et des confidences de l'autre. Si le récit est porté par la malice de ces deux femmes, jamais une once de moquerie ni d'humiliation ne s'insinue entre les lignes. Traiter le handicap avec légèreté, sans aucun mépris est suffisamment rare pour être signalé et apprécié.

La forme narrative peut heurter certains puristes. Pourtant, elle est choisie avec soin et d'une importance capitale. Les insultes émises par Harmonie ne sont pas gratuites, elles font partie intégrante de son syndrome et traduisent son état de fébrilité, échappant à son contrôle. Les paragraphes la concernant ne possèdent aucune ponctuation, à l'image de ses gestes désordonnés. Seules les majuscules marquent les débuts de phrases. Pour Fleur, c'est une autre histoire. Étant certaine de détenir la vérité sur tous les événements qui façonnent sa vie de recluse, elle ne se remet jamais en question. Seul son cher docteur Borodine a grâce à ses yeux, ainsi que son confident intime, son obèse chien Mylord, et son amie lointaine, Josiane. Ces deux handicapées de la vie vont former un socle solide où s'arrimeront toute une galerie de personnages savoureux, d'où le titre du livre.

Cet ouvrage, classé dans la catégorie feel-good très en vogue en ce moment, est particulièrement intéressant. Ce nouveau style de littérature m'agace prodigieusement, devenant le ramassis de ce que l'on ne sait pas où classer, servie le plus souvent par des poncifs usés jusqu'à la trame, dans un vocabulaire simpliste orné de mièvreries à la pelle. Or, ce terme anglo-saxon veut dire "faire du bien". C'est le cas de ce roman. On ne peut rester insensible à l'altruisme ambiant, cachée sous la forme loufoque des scènes qui s'enchaînent avec bonheur. de plus, Marie-Sabine Roger aborde toutes sortes de handicaps en provoquant une kyrielle de réflexions sur la vie, sur le regard que l'on porte sur les autres, sur la différence et sur soi-même, avec beaucoup de tendresse.

La lecture est capable d'induire des émotions inattendues, et quelques fois, contradictoires. C'est le cas de ce roman pour moi. Sans m'y attendre, je me suis laissé emporter dans un univers loufoque où le "lourd" se transforme en "léger", sans occulter, ni déformer son message généreux. Je referme cette histoire avec un plaisir accumulé, semblable à un coup de coeur auquel je ne m'attendais pas. Une très belle surprise !

Rien de tels que des "bras cassés" ensemble pour révolutionner toute une rue monotone où les gens se croisent et se regardent à peine.
Fleur vieille dame obèse agoraphobe et phobique, Harmonie jeune femme atteinte du syndrome de la tourette n'auraient jamais du se rencontrer et encore moins se lier d'amitié. A cela s'ajoutent Elvire et son nystagmus, tonton et sa ferraille et Mr Poussin le photographe centenaire qui vit en noir et blanc.. Ils sont tous cabossés mais terriblement attachants.
Cette histoire est sensible, touchante, quelquefois déjantée dénuée de pudeur et de tendresse.
L'écriture peut surprendre dans un premier temps( des mots se suivent sans ponctuation ) mais on comprend pourquoi plus tard..
C'est un roman optimiste qui repose sur la tolérance, l'acceptation de soi et du vivre ensemble .
Un livre et une auteure à découvrir.

Pour le coup, j'ai été déçue. Les autres romans de l'auteur m'ont enchantée, captivée mais celui-ci, pas du tout. Pourtant le sujet était prometteur. Cette histoire ferait une bonne comédie au cinéma. A lire, c'est décevant. Certains passages sont vraiment lourds. Ça ne ressemble pas à Marie-Sabine-Roger, pas de magie. Ses personnages sont trop caricaturaux. Nystagmus, agoraphobie, syndrome Gilles de la Tourette....et autres singularités improbables qui font l'identité de ce livre et donnent les situations cocasses ne fonctionnent pas. Pas bien. Certains aimeront peut-être. D'autres beaucoup moins au risque de fuir les livres de l'auteur par la suite. Si vous avez commencé par celui-ci de l'auteur, prenez-en vite un autre!

Marie-Sabine Roger est une auteur dont j'aime les romans... habituellement... celui m'est tombé des mains à la moitié. Je suis déçue car je voulais l'aimer.

Fleur et Harmonie sont les deux personnages principaux et interviennent tour à tour. Harmonie souffre d'un syndrome qui affecte ses paroles et ses gestes, ce n'est pas drôle mais mis en mots cela m'a coupé dans mon rythme de lecture, des phrases qu'on lit en apnée sans en voir le bout. 

Dommage, car elles avaient un côté attachant, cela ne m'a pas suffi. Tant pis.
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Rencontre de deux femmes, Fleur et Harmonie.
Harmonie est jeune, 26 ans, et a le syndrome de Gilles de la Tourette. Elle a un langage ordurier du fait de son handicap et casse beaucoup d'objets en se déplaçant.
Fleur est âgée, 76 ans, elle est obèse, agoraphobie et vit avec son chien Mylord, gros lui aussi.
Par le biais d'une petite annonce, elles vont se rencontrer.
Première rencontre assez drôle qui ne se passe pas trop bien physiquement pour Harmonie. Cesc deux personnages vont s'apprivoiser. Fleur va rencontrer d'autres personnes grâce à Harmonie.
Fleur écrit dans un carnet sur les conseils de son thérapeute le docteur Borodine. On la suit dans les chapitres au travers de son carnet.
Les chapitres relatifs à Harmonie sont plutôt difficiles à lire car sans ponctuation. J'ai eu du mal à m'habituer à ce style d'écriture.
Mais l'ensemble est touchant avec de drôles de personnages, une équipe de « bras cassées », dont la rencontre est assez improbable et qui vont monter un beau projet. Livre à découvrir

La qualité des petits défauts

C'est l'histoire d'une rencontre.
Entre une vieille dame, un peu gaga de son petit chien et qui ne sort guère de chez elle pour cause d'agoraphobie et une jeune femme atteinte du syndrome Gilles de la Tourette. Cela entend qu'elle ponctue toutes ses phrases par des mots grossiers et qu'elle ne maitrise pas bien les mouvements convulsifs de ses bras et jambes.
Marie Sabine Roger a une passion pour celles et ceux qui n'ont pas leur place dans un monde où l'efficacité est érigée en règle de vie, pour les excentriques de tout poil, ceux qui ne suivent pas le bon chemin, par goût ou par obligation.
Car, en définitive, un handicap peut être une force par ailleurs. Un homme ou une femme n'est jamais fait d'un seul bloc. Ses défauts cachent des qualités et ses vertus masquent des vices.
Un moment, on se plait à croire que l'auteur marche sur les pas d'Anna Gavalda et que le roman va finir dans l'idée communautaire d'un « ensemble c'est tout ». Mais MSR sait déjouer les pistes convenues en nous poussant sur des chemins de traverse.
Ces bracassées sont une ode à la différence, à la tolérance et au bien vivre ensemble.
Et puis, il y a ce monsieur Poussin, octogénaire qui ne sort jamais de son nid, mais sait capter l'âme humaine par le biais de son appareil photo. Ses rencontres, il les crée au travers de son objectif.

Dans le Paris d'aujourd'hui, deux femmes toutes les deux en marge de la société se rencontrent (de manière un peu improbable mais la vie est parfois plus inattendue qu'un roman alors, ne nous arrêtons pas là).
Marie-Sabine Roger nous peint deux héroïnes plutôt cocasses et attachantes avec chacune un caractère très marqué et bien dessiné par l'écriture de l'autrice. C'est dommage que le dernier tiers du livre se dessine de manière évidente dès les premières pages.