T’aimer n’est pas me retourner
vers les avenues vaines du souvenir
seul à présent parmi d’autres jours éclatés
mais me nourrir – le dépassant – de ce qui fut
demeure de l’été que j’habite en ton nom
pour que survive
le partage du pain de la lampe et des armes
et qu’encore me guident
ces traces de clarté que tu laisses en moi