Nicolas Duhamel est Français. C'est pour lui une certitude. Jamais il n'aurait imaginé devoir un jour prouver sa nationalité. Pourtant, en allant renouveler son passeport il apprend que son père, alors décédé, est né en Russie.
Ce secret de famille va avoir une incidence sur la vie du jeune homme âgé d'une vingtaine d'années. Il entame non seulement une enquête sur ses origines mais écrit aussi un roman tiré de son histoire personnelle.
Le roman intitulé "L'Enveloppe " connaît un succès fulgurant et bouleverse la vie du jeune Nicolas : millions de ventes, film tiré de l'ouvrage ...
Nicolas Kolt - qui a repris le nom de son père - décide de se rendre trois jours en Italie avec Malvina (sa nouvelle petite amie) afin de se reposer loin des paparazzis et de trouver l'inspiration pour un second roman. Sur place, rien ne se passe comme prévu …
Biographe et admiratrice de Daphné du Maurier,
Tatiana de Rosnay a écrit de meilleurs ouvrages (moins ennuyants, plus trépidants !!!!) que «
A l'encre russe ».
Les thèmes de ce roman étaient pourtant intéressants mais ils ont hélas été peu approfondis :
-Une réflexion sur l'identité, à travers l'évocation des origines de Nicolas Duhamel/Kolt.
-Une réflexion sur la notoriété. Comment le succès peut modifier le comportement d'une personne et l'éloigner de ses vrais amis. Ainsi que le rôle des réseaux sociaux dans le développement et l'entretien d'un certain narcissisme. Ces célébrités étant toujours à l'affut d'un compliment, un "like".
-Une réflexion sur l'écriture et le domaine de l'édition. Comment vient l'inspiration ? Quels sont les rituels de l'écrivain ? Doit-on rester fidèle à un éditeur ?
En bref, la sauce n'a pas vraiment pris en dépit de la présence de plusieurs ingrédients assez alléchants.
J'ai eu de la peine à terminer ce roman. J'ai même été agacée par deux éléments :
-Le roman dans le roman.
Tatiana de Rosnay a voulu raconter l'histoire de " L'Enveloppe", le fameux roman à succès de Nicolas. Toutefois, elle n'approfondit pas cette présentation. A choisir, je préfère lire du
Katherine Pancol. Dans «
Les yeux jaunes des Crocodiles » on avait de nombreuses informations sur le roman que rédigeait Joséphine Cortès.
-Les personnages sont stéréotypés. La palme revient à Nicolas. Il a moins de trente ans, il est multimillionnaire, il est beau et musclé (eh, oui forcément !). Sa petite amie est une opportuniste qui en veut à son argent ... Tout ceci est peu crédible. J'ai même le sentiment que l'auteure a voulu surfer sur la vague " Cinquante nuances de Grey " en insérant quelques passages racoleurs certainement destinés à faire vibrer les fans de E.L James … Trop peu pour moi.