Terminator : le jour d'après

Une préface, une postface. Alex Ross et Ron Fortier.
Ils sont très contents de leur travail, un gros travail pour reprendre la franchise skynet...
Et nous?
Un univers très sombre, avec un graphisme de qualité inégale, mais apparemment par choix esthétique...
Ah oui, ils étaient contents de travailler ensemble !
Les planches sont parfois très belles alors que juste après, les cyborgs semblent figés dans des attitudes de soldats de plomb de qualité médiocre. C'est assez déroutant.
Mais d'après les interviews, c'est... hallucinant ! A moins que ce ne soit hallucinatoire ? Je ne sais plus...
Pour le scénario, c'est étasunien en diable : ça bastonne, ça tire, ça tombe mais il en reste suffisamment pour aller au bout des cent et quelques pages... En dépit du réalisme si on songe à la quasi invulnérabilité de Schwartzenegger et de ses successeurs au cinéma...
C'est du divertissement sans réel intérêt ni relief. Il n'apporte rien de plus à la proposition initiale : une intelligence artificielle initialement conçue pour faire la guerre aux méchants décide (pour sauver qui? la terre?) d'en finir avec les êtres humains.
C'est presque une fable écologique finalement...
Ah bien sûr, la dernière planche laisse supposer une suite...
Celle du jour d'après.