La bête qui meurt

On ne peut reprocher à Philip Roth sa réflexion incisive et aiguë sur la sexualité d'un sexagénaire et d'une étudiante plus jeune que son fils. Un regard très moderne et sans complaisance sur un questionnement fréquent de la vie des hommes qui ont passé 50 ans.. L'ensemble est illustré d'une plume rompue et chargé de références. du solide. Qui pourtant nous laisse sur un vide. Il y a une cohérence sur la première partie qui contraste avec une suite plus décousue qui s'achève sur une fin romanesque peu crédible. On démarre dans un réel cru pour s'égarer dans une suite abandonnant toute épaisseur. Dommage car l'ensemble perd alors sa lumière et son génie pour ne paraître qu'une collection de réflexions sans aboutissement.

Sublime

N'est pas la “bête “ celui qu'on pourrait croire au début du roman, et c'est là toute la subtilité de l'histoire qui se dévoile peu à peu à nous et échappe aux clichés et poncifs sur les relations entre un honmr mûr, professeur réputé, et sa jeune étudiante et maîtresse.
Toutefois je n'ai humblement pas réussi à m'approprier totalement l'Intrigue et à y croire complètement, comme si les situations n'étaient pas assez crédibles à mes yeux.

Roman qui reprend tous les thèmes chers à Roth: la sexualité, la maladie, la mort.
Au cours de la première partie du livre, on croit avoir à faire au ton délicieusement politiquement incorrect de Roth, en suivant les affres sexuelles du protagoniste, professeur fasciné par le mouvement de libération sexuelle qui s'empare du milieu universitaire dans les années 60,. Mais au fur et à mesure que le récit progresse, le roman prend des teintes de plus en mélancoliques. Les certitudes se transforment subrepticement en doutes, la mort fait doucement son nid dans l'esprit du narrateur… A l'infinité des possibles amoureux promis par la libération sexuelle se substitue l'expérience douloureuse de la finitude de l'homme: la vieillesse, la dernière romance, la maladie d'une ancienne amante, et la mort d'un ami cher...
Un roman plein de finesse, qui commence allègrement mais finit sur une note de tristesse et d'incertitudes.

Magnifique ! Je me retrouve complètement dans l'auteur; les mêmes obsessions, les mêmes doutes, mis a part ses grands ! talents d'écrivain

Le début est assez alerte et drôle, j'ai trouvé la fin banale et ennuyeuse, comme si l'écrivain avait été très inspiré puis en panne.
Se laisse lire.

Livre bien écrit et assez court où le sexe est présent mais aussi une réflexion sur la vie et la vieillesse. Un vieux professeur : David Kepesh couche avec une très jeune femme : Consuela Castillo, son étudiante. Celle-ci qui apprend qu'elle a un cancer du sein. La mort fait son entrée et amène toute une série d'interrogation et de remise en question. La tranquillité de cet esthète est terminée car il aime et il a des devoirs envers celle qu'il aime.

Voilà un livre étrange. Je ne peux pas affirmer que je l'ai aimé, mais le contraire serait également faux. L'écriture m'a mise mal à l'aise (sûrement la traduction). Et l'histoire ne m'a pas du tout parlé. Cependant, ce livre est un classique. Je l'ai lu trop jeune je pense, et les préoccupations soulevées, bien trop loin des miennes à l'époque. A relire plus tard.

a lire tout simplement ...

Pas le meilleur Philip Roth, loin de là. Pour les fans absolus. Il y en a plein d'autres à lire (Portnoy, Nemesis, Pastorale américaine, La Tache, etc) avant d'aborder celui-là qui n'apporte rien de nouveau si ce n'est une impression de redite. Dispensable.