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sur 669 notes
Newark , été 1944 ; les jeunes gens sont partis se battre en Europe , enfin presque tous il y a les réformés pour divers problèmes de santé .
Bucky Cantor est de ceux-là , il a été réformé pour des problèmes de vue et traîne sa culpabilité . S'il avait fait la guerre , tout aurait été différent . Il est jeune , vigoureux , intelligent , est amoureux d'une belle jeune fille Marcia , tout semble lui réussir cet été -là .
Mais alors on ne serait pas dans un roman de Philip Roth car ici l'orgueil , la culpabililé vont faire leur oeuvre néfaste
Cet été 1944 , une épidémie de poliomyélite s'abat sur Newark , ses jeunes enfants prometteurs , en pleine santé sont gravement touchés , handicapés à vie , certains meurent en quelques jours .
Bucky Cantor va en faire trop , non seulement , il va s'occuper des enfants pendant leurs vacances au camp d'été mais il va aussi aller rendre visite aux familles touchées , il essaye de ne pas céder à la panique .
Puis par amour pour Marcia , par désir surtout , il accepte de la rejoindre au camp d'Indian Hill mais dès qu'il arrive , il se sent coupable d'avoir ' abandonné ' les enfants de Newark , Marcia l'a amené à se renier , c'est une situation intolérable pour lui , il a envie de faire demi-tour , il ne peut pas être heureux à Indian Hill . c'est plus fort que lui , il a envie de contrarier Marcia , il lui en veut , il lui demande plusieurs fois pourquoi 'son ' Dieu permet ça ;
Toute sa vie , il s'est efforcé d'être honnête , de faire la fierté de ses grands -parents , lui qui n'a pas connu sa mère , morte en le mettent au monde .Il est complexé , il est étonné que les parents de Marcia d'un milieu beaucoup plus aisé que le sien non seulement l'acceptent mais sont heureux de l'avoir comme beau-fils .
Quand il arrive à Indian Hill , il apprend qu'à Newark la situation s'est aggravée , les espaces de jeux doivent fermés , il aurait donc perdu son travil et n'aurait pas dû donner sa démission .
A Newark , chacun cherche un coupable , c'est peut-être l'autre communauté ' les Italiens ' qui ont propagé la maladie , c'est peut-être Horace , le jeune handicapé mental à l'hygiène douteuse , il faut un coupable , un bouc émissaire .
Losrque la polio arrive à Indian Hill , le monde de Bucky Cantor s'écroule , et si c'était lui , le porteur sain , celui par qui le handicap , la mort même arrivent .
Par orgueil , il va renoncer à Marcia , il ne veut pas qu'elle passe sa vie au côté d'une personne handicapée , diminuée , il doit passer le reste de sa vie à expier ; Encore un très beau roman de l'auteur sur les paradoxes de l'être humain , sur le sens de l'honneur , l'orgueil , la culpabilité . Pourtant , un autre voie était possible , c'est ce que le jeune héros va découvrir des années après , un jeune de Newark qui a la polio a une vie heureuse , il est marié , il a des enfants .
Le contexte est bien rendu , la seconde guerre mondiale , la mentalité des années 40 , l'histoire de la maladie invalidante , parfois mortelle de la ploimyélite avec l'évocation du président Roosevelt touché en pleine force de lâge , le passages sur les rites Indiens à Indian Hill ajoutent encore au plaisir de lecture .
Une lecture qui m'a demandé un petit effort pour ' rentrer ' dedans . Un bon Philip Roth , ce n'est que quelques jours après avoir teminé que je me suis rendue compte de sa grande qualité , une lecture qui pose de bonnes questions sur la destinée .
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Pendant que la jeunesse se bat dans le Pacifique ou en Europe, comme si le malheur n'y suffisait pas, une terrible épidémie de poliomyélite frappe, en cet été 44 la petite ville de Newark. C'est là que vit Bucky Cantor jeune professeur de sport à qui la vie semble sourire, les gosses l'adorent et la belle Marcia lui est promise. Mais Bucky se reproche d'être au pays pendant que ces amis se battent pour la liberté. Alors quand la maladie attaque les jeunes dont il s'occupe, Cantor se torture les méninges. Est-il responsable de ce malheur ? Pourquoi Dieu ou les Dieux s'en prennent à des innocents ? A t'il le droit d'être heureux alors que l'épidémie se répand à une vitesse galopante et cause désolation et peur légitime ? Comment passer à côté d'un destin qui semble tout tracé ? La vengeance de Némésis est impitoyable.

Roth s'interroge sur la destinée, la culpabilité, sur nos croyances. Il ne porte pas de jugement, n'apporte pas de pistes, il relate juste l'histoire d'un homme trop sensible, qui refuse l'inacceptable, qui s'accable de tous les maux. Qui préfère se couper des autres, se plonger dans la solitude pour payer sa part de malheur.
Comme à l'accoutumé chez Roth, le brio de la narration fait merveille. Il nous interroge sur nos questionnements de mortel sans la moindre baisse de rythme. Une nouvelle fois, un grand bouquin.
A quand le Nobel de littérature pour ce géant ?
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Dans un entretien accordé aux Inrocks , Philip Roth se défend d'écrire des romans " philosophiques". Qu'est ce alors que ce Némésis? Une tragédie grecque.. Némésis est une messagère de justice qui sanctionne la démesure par un châtiment approprié. Et le châtiment sera rude.
"Parfois on a de la chance, et parfois on n'en a pas. Toute biographie tient du hasard et, dès le début de la vie, tout relève du hasard, de la tyrannie de la contingence. le hasard , je crois que c'est ce que Mr Cantor voulait dire quand il accusait ce qu'il appelait Dieu."

Ce Bucky Cantor est encore très jeune, sa mère est morte en le mettant au monde -c'est déjà lourd à porter-et son père, un voleur, a disparu . Il a été élevé par des grands parents aimants , le grand père lui inculquant très fortement le sens des responsabilités. Trop, sans doute, car cette impossibilité d'accepter l'inexplicable , cette constante volonté de trouver un responsable aux malheurs qui frappent les autres , ou une explication alors qu'il n'y en a pas, cette quasi pathologie très enfantine du "pourquoi " ressassé , va aboutir exactement au contraire de ce qu'il aurait tant souhaité. Et mérité.. Car Philip Roth est vraiment dur avec son héros, qui n'est coupable (?) que de son incapacité à accepter l'absurdité souvent totale de la vie.

Encore une fois un beau et très sombre roman. le dernier.

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Némésis ou la colère divine, la vengeance divine... Encore n'y a-t-il pas que les dieux pour être en colère dans ce roman, Bucky l'est tout autant. Lui ne se vengera d'aucune façon, la culpabilité le ronge déjà tellement et lui semble se refléter dans tant de domaines.


1944, l'Amérique en guerre, Pearl Harbor a précipité l'engagement dans le conflit.
Bucky a vu ses deux amis s'engager, partir servir le pays, lui est resté en arrière, une vue trop mauvaise pour être incorporé. Il regrette de ne pas avoir été à leurs côtés sur les plages normandes, il regrette d'être celui qui reste, le "privilégié", d'une certaine façon.

Eugène Cantor, dit "Bucky", est professeur de sports et, puisque c'est l'été, responsable d'un terrain de jeux où se retrouvent quotidiennement les enfants du quartier.
Il met tout son esprit à les encadrer, à les faire jouer, plaçant honnêteté, dignité et respect au premier rang des qualités.
Mais 1944, cet été-là à Newark, ce sont les ravages d'une épidémie de polio... Elle se répand, parmi les enfants, si vite et si terriblement en cet été caniculaire.
Bucky essaye de montrer l'exemple, d'être partout, avec les enfants pour les rassurer, devant eux pour les protéger quand en plus de l'épidémie, l'antisémitisme s'invite sur le terrain de jeux, ou dans les rues de la ville - ne parle-t-on pas de faire un ghetto pour encercler la maladie -, aux côtés des familles accablées, des parents endeuillés, aux côtés de ce cet adolescent handicapé rendu responsable de tous les malheurs parce qu'il faut bien trouver un coupable.
Et Bucky est en colère, au point de remettre en question sa foi, d'en vouloir à ce dieu qui reprend la vie des enfants, qui détruit les existences...

Quasiment orphelin, élevé par une grand-mère aimante et un grand-père sévère, il ne doit pas être lâche, il doit affronter... tout... le danger de la contamination, les égarements des enfants, la peur, les cris et l'agressivité des parents, essayer d'apaiser les peurs de tous et de protéger celui qu'on accuse injustement... Mais bien sûr, il pourrait aussi s'éloigner de l'épidémie...



Roman de la peur, de la peur de ce qui est inconnu, roman du rejet de l'autre, de l'antisémitisme, du refus de la différence, roman de la colère qui explose comme compagne du deuil, Némésis est un livre extrêmement riche dans ses thèmes.
Némésis, incarnant la vengeance fait se questionner Bucky sur la légitimité de son dieu, sur la réalité de la croyance. Pourquoi un dieu - par définition "bon" - inflige-t-il cela à ses enfants ? S'il savait... 1944... On ne peut s'empêcher de penser aux atrocités qui sont encore à découvrir dans les années qui vont suivre et au questionnement qui ne sera jamais résolu pour certains...

Némésis c'est aussi le roman de la culpabilité. Est-il coupable celui qui est exempté pour raison physique ? Est-il coupable celui qui songe seulement à fuir ce virus , à désirer un ailleurs plus tranquille ? Bucky le croit et cela le ronge...
C'est le questionnement incessant de celui qui veut respecter en toutes occasions, un code qui définirait "l'honneur", l'attitude parfaite à avoir devant les événements.

Roman également du temps qui fait vieillir les corps, roman de la vieillesse et de ses affres, regard porté sur les affronts des ans.

Roman d'une époque, l'atmosphère de ces années est rendue palpable, on s'immerge réellement dans la vie de ces quartiers, dans les rivalités, la solidarité parfois et cette peur qui recouvre tout...

La troisième partie du roman, en quelque sorte "griffe" de Philip Roth puisqu'elle fait rencontrer celui qui a rédigé cette biographie de Bucky, ne répond finalement pas aux interrogations du jeune homme devenu quinquagénaire. Mais elle marque le lecteur quant à la destruction des existences, non pas tant par l'épidémie ou la guerre, en l'occurrence, mais par l'idée que cet homme s'est toujours faite de l'honneur, de l'attitude à avoir en ces moments hors temps… Et de ce qu'il a choisi d'être à cette période. Un retour pas forcément lucide de sa part sur sa conduite, un besoin de se punir, de s'accabler tout le temps, définitivement.


Philip Roth, dont c'est le dernier écrit, nous fait rencontrer un personnage qui plie sous la destinée, un de ceux que l'existence broie… Un de ceux qu'on oubliera difficilement.
Philip Roth nous captive, son écriture fabuleuse ne juge pas, nous laisse avec nos interrogations tout autant que Bucky avec les siennes et bien peu de certitudes.
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J'ai lu ce dernier roman d'un grand auteur, comme un testament précieux dont tous les mots comptent car ils sont les derniers publiés, et j'ai beaucoup aimé cette tragédie grecque en Amérique pendant la seconde guerre mondiale.

Némésis c'est le destin qui frappe des humains qui n'y peuvent rien, avec la maladie, la mort, le deuil, le handicap ou même la génétique. C'est le destin brisé de ce prof de gym, rejeté de l'armée en raison de sa mauvaise vue. Ne pouvant partir à la guerre avec ses deux amis, il se retrouve à vivre à Newark une des grandes épidémies de polio du 20eme siècle.

Philip Roth nous plonge alors dans ce passé pas si lointain où on ne comprenait pas grand-chose à cette maladie qui frappait au hasard les enfants et les jeunes adultes, tout comme la guerre au loin fauchait à l'aveugle la jeunesse du monde dans le Pacifique et en Europe.

On a oublié, car depuis, la plupart d'entre nous n'ont loupé aucun de leurs rappels de vaccins, mais j'ai le souvenir dans mon enfance de ces voisines appareillées qui marchaient avec des cannes anglaises, survivantes handicapées et témoins de cet horrible virus paralysant.

Maintenant on sait et on a vaincu, mais Philip Roth nous ramène en ce temps où l'on ignorait tout, et il analyse comment se défait la vie, le corps, et l'esprit de Bucky Cantor à l'épreuve de la maladie, comment dans l'ignorance, s'installe une psychose collective, se délitent les liens sociaux avec la recherche de boucs émissaires, le sentiment de culpabilité ou de châtiment divin.

J'aime beaucoup la construction en boucle du récit, dont on découvre qui est le narrateur au début, et comment il a eu connaissance de l'histoire à la toute fin. C'est magistral, du travail de virtuose. Enfin, on ne peut s'empêcher de penser que cette chronique de la souffrance résonne avec son propre destin d'homme malade, la fiction se confondant avec sa réalité.


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Mon premier Philip Roth est son dernier roman. Je ne peux alors pas faire des comparaisons ni juger de l'évolution de son immense oeuvre.

Dans Némésis l'auteur privilégie clairement l'introspection à l'action. Il tisse un récit qui déroule les pensées du personnage principal, sa lutte contre un héritage familial, ses doutes, ses peurs et ses états d'âme.

Le récit est imaginé pendant l'épidémie dévastatrice de polio aux Etats-Unis.
On suit le parcours d'un jeune homme victime de la polio qui sera incapable d'accepter ce qui lui est arrivé et qui cherchera une cause plus profonde que la fatalité.
En véritable maniaque du pourquoi il vivra sa maladie et celle des autres comme un échec indéracinable. Démoralisé et plein d'amertume il ne saura pas se battre et vaincre l'adversité.
Son orgueil stupide l'a isolé dans sa façon de voir les choses, dans son choix d'attribuer à son histoire une signification dramatique. Il se pose alors en héros en renonçant à avoir une vie normale et à « se pardonner » de cette tragédie collective qui n'aurait pas dû devenir une vie de tragédie personnelle.

Les destins s'érigent et se défont, pourchassés par la fatalité. Et la fatalité peut-on l'accepter ? Peut-on par la résilience toujours renaître de nos cendres et reconstruire ce que le destin a brisé ? Sommes-nous tous égaux face aux malheurs qui s'abattent sur nous ?

Ce récit mélancolique et amer cache entre les lignes une grande réflexion sur la condition humaine.


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En quoi le professeur de sport de la petite ville de Newak, Bucky Cantor, est-il responsable de la maladie et de la mort d’enfants dont il a la charge pendant cet été 44 ? Tous diront qu’il n’a rien fait, il a été la main du destin, celui qui leur a transmis le mal alors même qu’il voulait les protéger. Lui pense que sa culpabilité est si lourde qu’il doit expier sa faute en se privant de l’amour de celle qu’il aime.

Après s’être emporté contre un châtiment qui serait venu de Dieu, telle Némésis, la déesse grecque sanctionnant la démesure par un châtiment approprié, Cantor se voit fautif de l'extension de l’épidémie de poliomyélite et veut se punir. Incapable qu’il est d’accepter la contingence, la part de hasard de la destinée humaine.

Un très beau roman sur la grandeur d’âme des hommes, à moins que ce soit sur leur vanité, quand ils s’attribuent les œuvres divines ou, à défaut d’y croire, du hasard.
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Nous sommes en été 1944, c' est-à-dire en pleine guerre, alors que beaucoup de jeunes américains sont sur le front, en Europe, une terrible épidémie de Polio foudroyante gagne le quartier juif de Newak et la psychose se répand. le roman nous retrace l'histoire malheureuse de Bucky, un jeune professeur de gymnastique, qui n'a pu rejoindre l'armée à cause de sa vue basse et qui va se retrouver confronté à cette calamité.

Philip Roth nous livre un vrai et beau roman en forme de tragédie. Nous suivons à travers ces pages la vie d'une communauté juive américaine et toutes ses émotions face à la maladie : la peur, la colère, le rejet de l'étranger, la culpabilité et le remords.Un livre profondément humain.
Lien : http://notreavis.canalblog.c..
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Les lendemains chanteront.
Ainsi en est-il pour Bucky Cantor, au corps sportif, au coeur d'or, doté d'un métier qu'il aime (il enseigne le sport) et d'une charmante amie, fille de médecin, auquel il est fiancé.

Les lendemains doivent chanter.
Malgré le hasard ou le destin ou Dieu (au choix) qui frappe de façon aveugle et antipathique. Une épidémie de poliomyélite s'abat sur Newark pendant l'été caniculaire de 1944. Les ambulances hurlent, les gens paniquent, les gosses meurent. Bucky Cantor assiste, impuissant, à la tornade virale.

Les lendemains auraient dû chanter pour celui qui n'était pas parti à la guerre en raison d'une mauvaise vue.

"Parfois on a de la chance, et parfois on n'en a pas. Toute biographie tient du hasard et, dés le début de la vie, tout relève du hasard,de la tyrannie, de la contingence."
Cette réflexion centrale de l'écrivain Philip Roth fait défaut à Bucky Cantor. Jamais ce dernier ne parviendra à accepter l'inacceptable. Il a fui l'atmosphère mortifère, se le reproche, la retrouve de façon abrupte. Cantor endosse alors une culpabilité qui ne lui appartient pas. Il se fait martyr.

Les lendemains ne doivent plus chanter.
Puisque telle est sa conviction, les lendemains deviennent aphones. Cantor rate sa vie avec autant d'ineptie que d'entêtement.

Corps et âme, l'homme est fragile. Philip Roth s'en fait le témoin et accompagne, avec lucidité, le désarroi de son héros qui refuse la mélodie des jours.
Peut-être est-il temps de fredonner…
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Un jeune homme, une épidémie de polio, à Newark aux États-Unis, à l'été 1944.
Bucky est fort, pas très grand mais athlétique, une vue déficiente l'a empêché de joindre l'armée comme ses copains. Il se sent coupable d'être peinard en ville pendant que ses amis sont au combat. Il s'occupe d'animation des terrains de jeux et il aime le métier d'éducateur physique, mais lorsqu'un de ses garçons succombe à la polio, il est bouleversé. Puis deux autres sont envoyés à l'hôpital. Pourquoi eux? Pourquoi Dieu a-t-il créé la polio qui tue des enfants ou les rend infirmes? Quelle est Némésis qui s'acharne contre les jeunes de son quartier?
Sa fiancée l'invite à la rejoindre dans un camp de vacances dans la montagne. Il se sent coupable de ne pas être sur le terrain de sports à se battre avec ses garçons. Il se sent d'autant plus coupable qu'il y a d'autres victimes. Et lorsqu'il apprend que son ami est mort sur le champ de bataille en France…

Un roman qui parle d'une épidémie, un sujet qui nous touche particulièrement en cette année 2020. La situation était bien différente alors parce que la maladie touchait surtout les enfants plutôt que les personnes âgées. de plus, on ignorait presque tout du virus et de ses modes de transmissions, difficile donc de mettre en place des mesures appropriées. Si les contextes sont différents, les émotions peuvent être les mêmes : souffrance des personnes atteintes, tristesse de leurs proches, peur de la contagion, frustration devant les mesures nécessaires et colère d'être injustement punis par ce Dieu ou par ce qui nous a apporté ce virus infâme.

Il a fallu plusieurs années avant qu'un vaccin vienne éradiquer presque complètement la polio. Espérons que les prochaines campagnes de vaccination auront le même succès… mais plus rapidement!
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