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3,6

sur 321 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'auteur a préfacé son roman en indiquant clairement que c'est le conte qui se rapproche le moins de l'histoire originelle de la série Les Contes Interdits... ça tombe bien, parce que je ne me souviens pas du tout de l'histoire !! Alors, je me suis lancée dans cette lecture, en me disant simplement que j'allais surement avoir froid (clin d'oeil au titre). Et ce fut effectivement le cas !! L'histoire se déroule en Abitibi, en plein hiver... Des températures qui atteignent beaucoup beaucoup de degrés sous zéro. Anna, de Québec, doit s'y rendre, puisque son grand-père vient de mourir. Elle apprendra sur place que ce n'est pas une mort naturelle : l'homme s'est enlevé la vie, de la plus ignoble des façons. La grand-mère lui révèle que quelques jours avant son suicide, le grand-père a reçu la visite d'un homme tatoué et qu'il n'a plus jamais été le même après. N'écoutant que son désir de découvrir le pourquoi du comment, Anna se retrouvera dans l'enfer des pensionnats indiens des années 70, dans les légendes algonquiennes et de leurs manifestations surnaturelles... Un livre qui se lit rapidement et qui, quand même, nous donne envie de tourner les pages pour en connaître le fin mot de l'histoire. J'ai bien aimé le personnage d'Anna, jeune femme volontaire, intelligente et assumée. Bref, un bon bouquin de la série.
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Simon Rousseau nous entraine dans l'histoire sombre du Canada et c'est justement toute cette réalité historique qui m'a happée. Son personnage Anna enquête sur la mort de son grand-père et va traverser le pays pour trouver des réponses, mais les souvenirs vont se révéler cruels. Lors de son enquête, la jeune femme nous dévoile l'histoire du peuple autochtone. Un peuple opprimé et brutalisé pendant bien trop d'années pour se conformer aux valeurs de la nation. C'est tragique, révoltant et bouleversant. D'autant qu'une ombre froide et mortelle plane dans la région et risque de tout engloutir sur son passage !

Malgré cette force dangereuse et invisible, l'auteur nous montre pourtant à travers les chapitres qu'il n'y a nul besoin de monstre pour créer la terreur, l'homme est déjà un sujet de choix. Même si je n'ai lu que deux contes interdits jusqu'à présent (Raiponce et Boucle d'or), j'admets volontiers que La Reine des neiges est celui que j'ai le plus apprécié. Une bonne découverte !
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C'est le deuxième conte interdit que j'ose lire. J'y vais un à la fois et j'essaie de choisir ceux qui me donneront le moins de cauchemars possible. Après avoir lu et apprécié le petit chaperon rouge de Sonia Alain, je me sentais maintenant prête pour en lire un autre, surtout sachant que ma partner Readeuse serait là pour me supporter moralement!

Bref, je dois avouer que je ressors de cette lecture avec le goût de découvrir les autres ouvrages de Simon Rousseau. J'ai aimé sa plume, car elle est simple et fluide. L'auteur nous amène directement où il le désire et l'on ne peut faire autrement que de se laisser porter par son récit.

Avant même d'ouvrir le bouquin, je m'attendais à lire des scènes plutôt sombres et ce fut un peu moins pire que ce que je croyais. Je ne vous cacherai pas qu'il y a quelques scènes assez répugnantes, mais pas suffisamment pour m'obliger à déposer le livre, car j'avais trop peur.

De plus, nous sommes loin du conte Disney que nous connaissons très bien. L'auteur s'est plutôt basé sur le conte original de Hans Christian Andersen. Selon moi, c'est une excellente idée, car cela ajoute un plus grand réalisme au récit et une intrigue plus intéressante et captivante.

L'auteur m'a surpris, il a su intégrer avec brio, une partie peu reluisante de l'Église catholique au sein des communautés autochtones de l'époque, et je dois avouer que cela a fait vibrer une corde sensible en moi. Personnellement, j'ai trouvé que cela cadrait à merveille avec l'ambiance du conte et les personnages.

Finalement, je ressors de cette lecture avec une panoplie d'émotions. Pour moi, c'est mission accomplie, l'auteur a su me sortir de ma zone de confort tout en me divertissant et ainsi me donner le goût de poursuivre ma découverte des contes interdits.

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Ce n est pas le premier roman de la saga les conte interdit sur je lis. Je l ai lu en quelques heures, j aime toujours autant cette écriture avec des mots canadiens même si parfois sa compréhension et parfois du coup un peu plus complexe

Dans le prologue l auteur explique que c est le roman qui se rapproche le moins de l oeuvre originale. Avec certains passages plutôt sanglant ce n est pas le pire l auteur.

Je vais continuer ma découverte de ses livres décalés et surprenants
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Fans du dessin animé, prenez garde, cette histoire n'a rien à voir. L'auteur prévient des le départ pour ne pas se faire une fausse joie. Seuls quelques prénoms ont été gardé histoire de faire un petit clin d'oeil mais c'est tout.
Comme certains des contes interdits, les expressions québécoises sont très présente, ce qui m'a légèrement ralenti. Les passages avec beaucoup d'interactions entre les personnages sont particulièrement difficiles à comprendre. Néanmoins, l'histoire tient la route. Contrairement à tous ceux que j'ai Lu jusque là, je l'ai trouvé très soft, les scènes "d'horreur" arrivant plutôt vers la fin, elles m'ont donnés des frissons mais pas plus.
C'était une lecture sympa mais ça ne m'a pas transcendé. de plus, je trouve que certains passages ont été "bâclés". Lorsque l'on arrive à la fin, il reste des questions sans réponse. C'est dommage.
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Dans la collection « Les contes interdits », j'avais déjà lu « le petit chaperon rouge » (horreur gore avec une touche de fantastique) et « Peter Pan » (de l'horreur toute aussi gore). Ce dernier titre était également de Simon Rousseau qui, avec « La Reine des neiges » s'approche cette fois-ci bien plus d'un thriller fantastique. Moins gore peut-être, mais l'horreur, toujours présente, se trouve dans l'évangélisation des enfants amérindiens Algonquiens dans les années '70 au Québec. Catéchisation allant de pair avec de la maltraitance et pire...

Oubliez La Reine des neiges aux pays de Disney ! Même si l'auteur s'éloigne du conte de Hans Christian Andersen, il a su néanmoins -tres bien- transposer l'essence maléfique de cette Reine dans un être tout aussi malveillant, issu du légendaire amérindien, et qui s'est re-matérialisé de nos jours...

Alternant passé et présent, c'est une histoire bien structurée dans une écriture fluide émaillée de nombreuses expressions québécoises « fleuries » (qui ne me déplaisent pas !) et j'ai, comme les titres cités plus haut, tout autant apprécié cette version très sombre.
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Pour cette adaptation, l'auteur déclare lui-même qu'il s'est passablement éloigné de l'original. Il en a fait un mélange de roman policier doublé d'une pointe de fantastique. La bonne idée a été de situer l'action dans un ville près du Grand Nord québécois où résident bon nombre d'autochtones et de relier son récit à la période sombre où les Blancs cherchaient à assimiler les « sauvages », notamment en confinant les enfants dans des pensionnats confiés aux religieux, lieux d'innombrables abus. En ajoutant un chamane en lien avec les esprits traditionnels des Algonquins et les tensions entre abuseurs et bien-pensants blancs, Rousseau a mijoté un conte bien construit, intéressant et crédible. Ajoutez à cela une écriture vive, un rythme soutenu et vous avez là une des bonnes moutures de la série des « Contes interdits ».
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Fait en livre audio, ce fut une lecture intéressante mais surprenante.
Surprenante car la narration est en Québécois. Normal pour un roman écrit par un auteur de cette nationalité le direz-vous. Mais je ne m'y attendais pas.
Néanmoins la mise en ambiance de cette écoute était bien faite.
L'histoire n'est pas très surprenante mais efficace. La ressemblance avec le conte est malgré tout légère.
Un conte horrifique qui reste efficace.
Lien : https://letmentertainyou.com..
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1er livre que j'ai lu de la série des contes interdits. Je le trouve plus dans le suspense que dans l'horreur (c'est pas mal pour commencer du coup!) Je l'ai lu assez rapidement, curieuse de connaitre la suite... assez mystique et mystérieux, je le recommande mais ce n'est pas mon préféré
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Anna est une étudiante en journalisme, à Québec, loin de sa famille et surtout de son père parti vivre sa grande aventure en France. Elle vit d'expédients la plupart du temps et n'a jamais vraiment pensé à reprendre contact avec les siens, malgré les regrets évidents qui l'assaillent parfois quand elle y pense.


Quand son père lui téléphone un jour, pour autre chose que lui demander de l'argent, elle n'en croit pas ses oreilles. La nouvelle tombe pourtant comme un couperet : son grand-père paternel est décédé, et elle doit assister à ses funérailles si possible. Anna prend son courage à deux mains et se rend seule en Abitibi-Témiscamingue pour découvrir qu'elle est en retard et ne pourra pas faire acte de présence pour la cérémonie. Mais ce n'est pas si grave, elle n'avait pas spécialement envie de tenir compagnie à de parfaits inconnus.


Le plus important pour elle est de pouvoir retrouver et épauler sa grand-mère dans cette épreuve difficile. Mais le bref séjour qu'elle pensait passer dans la demeure familiale à retrouver de vieux souvenirs tourne court quand elle découvre que son grand-père n'est pas juste mort, il se serait suicidé, et d'une manière particulièrement atroce qui plus est ! Son sens de la recherche de la vérité, hérité de ses études de journalisme, prend alors le dessus et pousse Anna à en apprendre davantage si possible auprès des rares personnes ayant connu son grand-père à l'époque où il était jeune prêtre dans un établissement accueillant des enfants indigènes à rééduquer.


Ce qu'Anna s'apprête à découvrir va faire remonter à la surface de lourds secrets, des secrets si bien enterrés depuis si longtemps que personne n'en avait souvenir, ou ne voulait s'en souvenir plutôt. La belle région cache en effet plus que sa part d'horreurs et de misère humaine, et Anna va s'y retrouver confrontée bien plus vite qu'elle ne le pensait, en compagnie d'un ancien enquêteur venu lui aussi satisfaire sa curiosité et faire toute la lumière sur une tragique disparition d'enfant dans le fameux pensionnat religieux, au tout début des années '70.


Alors que le grand froid s'installe et que la clé du mystère s'approche d'heures en heures, les révélations fusent et Anna doit encaisser une réalité très dure, inavouable, dont elle se serait pourtant bien passée. Quelles que furent ses actions passées, son grand-père s'est à nouveau retrouvé mêlé à une histoire sordide qui l'a achevé moralement et physiquement, au point qu'il ait du en finir pour de bon. Que s'est-il réellement passé cette nuit-là dans le pensionnat, avec les enfants Amérindiens ? Et quel mal innommable a finalement été relâché sur les terres gelées du Nord de la Belle Province ?


Vous le découvrirez vous aussi... à vos risques et périls.


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Ce conte n'est pas, comme le précise aussitôt l'auteur dès que l'on passe la première page, une réécriture du film d'animation à grand succès et gros budget des studios Disney, mais bien celle du conte d'Andersen, plus glauque, plus sombre, plus terrible en tous points.


Après Peter Pan j'étais assez fâché avec Simon Rousseau je dois bien l'avouer, mais j'ai décidé à la lumière de mes récentes lectures de lui donner une seconde chance, optant donc pour son second roman dans la collection des Contes Interdits, La Reine des Neiges. Première bonne surprise : le surnaturel et l'horrifique se conjuguent pour nous offrir un récit saisissant où chaque nouvelle révélation est absolument atroce et mène tout droit vers une conclusion inévitable, où comme bien souvent chez Andersen tout le monde est foutu et personne n'y trouve son compte.


Seconde bonne surprise, le personnage féminin principal du récit n'est jamais abusée sexuellement de quelque manière que ce soit, et surtout pas de façon violente et perverse. Ça n'en a peut-être pas l'air mais c'est un vrai bon point, une exception qui mérite d'être soulignée. Cependant ce que le sexe ne prend pas comme place dans cette histoire, il la laisse à l'horreur et à la misère la plus noire qui soit, dans une aventure aux confins du monde dit civilisé, là où les légendes d'antan sont encore bien vivaces et où les esprits sont partout, particulièrement les mauvais.


Je vous laisse à vos suppositions, comme j'ai moi-même pu le faire durant ma lecture à de nombreuses reprises : est-ce une histoire de possession démoniaque ? Est-ce une hallucination causée par le froid et la pauvreté ? Est-ce pire encore que tout ça ? A mon sens, oui, bien pire, de la meilleure des façons.


Cette seconde adaptation de Simon Rousseau me convainc donc de lui accorder une nouvelle chance dans ma pile de lectures, car il y prouve si besoin était (et oui il était besoin effectivement) qu'il a le talent et l'imagination largement suffisants pour écrire de grands récits d'horreur sans tomber dans le vulgaire. Je croise les doigts pour que ma prochaine lecture de lui soit de ce niveau au moins !
Lien : https://radiophogeek.blogspo..
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