S'il est certain, que nous sommes loin de cette période obscure, voire, d'âge sombre, période propre à l'auteur, qui passait sans doute trop souvent les choses étranges pour des actions du Diable, nous avons peut-être tors, de ne plus accorder au Diable, la place qui est la sienne. La bête ténébreuse, aux cornes velues et aux pieds fourchus, n'est plus condamnée lorsqu'il se produit un tremblement de terre, un raz de marée, une famine ou une épidémie endémique ou ponctuelle. Il est certainement plus facile et parfois plus juste, d'y voir l'action de l'homme, de ses marchés financiers, de sa pollution et de ses guerres. Cela, c'est pour la réponse de la Nature aux exactions et agressions des hommes. Quand est-il cependant, des troubles et maux propres à l'homme, c'est-à-dire purement conscients, mentaux ou psychologiques ? Là, les recherches en psychanalyse, ont exhumé en inhumant l'idée même d'âme, des symboles, des mythes et des processus internes à la pensée, qui loin d'être prouvés, apportent au moins des réponses quant à la folie des névrosés et autres psychopathes qui peuvent ainsi être condamnés à la prison par leurs juges. le Diable existe-t-il ? Là encore, ce n'est pas l'auteur qui en apporte la preuve. Ce n'est, d'ailleurs, nullement le sujet de l'ouvrage. Cependant, il est certain que sans la notion même et l'Histoire de cet Ange déchu, il serait absurde de poursuivre la lecture. C'est moins au Diable, que l'auteur fait allusion, mais bien à ce qui est ancré dans les mentalités de cette époque trouble, que sont le XV et le XVIe siècle.
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