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EAN : 9782312051185
384 pages
Les Editions du Net (24/03/2017)
5/5   1 notes
Résumé :
« Un nouveau genre de milice est né, dit-on, sur la terre, dans le pays même que le Soleil levant est venu visiter du haut des cieux, en sorte que là même où il a dispersé, de son bras puissant, les princes des ténèbres, l’épée de cette brave milice en exterminera bientôt les satellites, je veux dire les enfants de l'infidélité. Elle rachètera de nouveau le peuple de Dieu et fera repousser à nos yeux la corne du salut, dans la maison de David son fils. Oui, c'est un... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
« Un nouveau genre de milice est né, dit-on, sur la terre, dans le pays même que le Soleil levant est venu visiter du haut des cieux, en sorte que là même où il a dispersé, de son bras puissant, les princes des ténèbres, l'épée de cette brave milice en exterminera bientôt les satellites, je veux dire les enfants de l'infidélité. Elle rachètera de nouveau le peuple de Dieu et fera repousser à nos yeux la corne du salut, dans la maison de David son fils. Oui, c'est une milice d'un nouveau genre, inconnue aux siècles passés, destinée à combattre sans relâche un double combat contre la chair et le sang, et contre les esprits de malice répandus dans les airs. Il n'est pas assez rare de voir des hommes combattre un ennemi corporel avec les seules forces du corps pour que je m'en étonne ; d'un autre côté, faire la guerre au vice et au démon avec les seules forces de l'âme, ce n'est pas non plus quelque chose d'aussi extraordinaire que louable, le monde est plein de moines qui livrent ces combats ; mais ce qui, pour moi, est aussi admirable qu'évidemment rare, c'est de voir les deux choses réunies, un même homme pendre avec courage sa double épée à son côté et ceindre noblement ses flancs de son double baudrier à la fois. le soldat qui revêt en même temps son âme de la cuirasse de la foi et son corps d'une cuirasse de fer, ne peut point ne pas être intrépide et en sécurité parfaite ; car, sous sa double armure, il ne craint ni homme ni diable. Loin de redouter la mort il la désire. Que peut-il craindre, en effet, soit qu'il vive, soit qu'il meure, puisque Jésus-Christ seul est sa vie et que, pour lui, la mort est un gain ? Sa vie, il la vit avec confiance et de bon coeur pour le Christ, mais ce qu'il préférerait, c'est d'être dégagé des liens du corps et d'être avec le Christ ; voilà ce qui lui semble meilleur. Marchez donc au combat, en pleine sécurité, et chargez les ennemis de la croix de Jésus-Christ avec courage et intrépidité, puisque vous savez bien que ni la mort, ni la vie ne pourront vous séparer de l'amour de Dieu qui est fondé sur les complaisances qu'il prend en Jésus-Christ, et rappelez-vous ces paroles de l'Apôtre, au milieu des périls : Soit que nous vivions ou que nous mourrions, nous appartenons au Seigneur (Rom. XIV 8). Quelle gloire pour ceux qui reviennent victorieux du combat, mais quel bonheur pour Ceux qui y trouvent le martyre! Réjouissez-vous généreux athlètes, si vous survivez à votre victoire dans le Seigneur, mais que votre joie et votre allégresse soient doubles si la mort vous unit à lui : Sans doute votre vie est utile et votre victoire glorieuse ; mais c'est avec raison qu'on leur préfère une sainte mort ; car s'il est vrai que ceux qui meurent dans le Seigneur sont bienheureux, combien plus heureux encore sont ceux qui meurent pour le Seigneur ? »

Louange à la nouvelle Milice du Christ, par Saint Bernard
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
L’Ordre du Temple, n’est pas la seule institution Militaire et Religieuse, créée en Palestine. Il est certain, que des hommes de qualité, poussés par une dévotion sans limite, établirent très tôt, sans soute dès le Ve Siècle après Jésus-Christ, des havres de paix en Terre Sainte. Il faut savoir, qu’avant la réunion de Frères au sein d’une fraternité, la démarche spirituelle de celui qui recherchait Dieu se déroulait le plus souvent dans l’ermitage, c’est-à-dire dans la solitude. Il faut donc attendre le VIIe Siècle, pour que l’ermitage se généralise en une pratique commune, au sein d’un établissement qui sera nommé désormais, le Couvent. Le Couvent reste ouvert sur le Siècle, c’est-à-dire sur le monde extérieur, ce qui n’est pas le cas du Monastère, qui se veut en être séparé, refermé sur lui-même.

Ces Couvents, qui sont de véritables centres religieux, avaient la fonction d’asile, dans le sens premier du terme : un lieu d’accueil pour ceux qui venaient frapper à la porte :

« Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi. »

Dans ceux-ci, de l’aide était apportée aux nécessiteux. Ces asiles deviendront les premiers Hôpitaux, c’est-à-dire les Maisons des hôtes, terme qui donnera plus tard le mot Hôtel et Hôpital. On y reçoit du public, des Pélerins, mais également des pauvres et des malades. Ces centres religieux, aux buts humanitaires, presque humanistes avant l’heure, étaient centrés sur l’Homme, quoi que fût sa foi, même si la préférence restait aux Chrétiens. Les dates d’institution de ces premiers Hôpitaux en Terre Sainte, ne sont pas précisément connues. Cependant, il est prouvé que Jérusalem et Antioche, furent dès le VIIIe Siècle, des villes comportant ce type d’établissements. Ils étaient tolérés par les Arabes, Maîtres de la région.

Ces Couvents étaient en mesure de fournir aux indigents, chrétiens (ou non), de la nourriture, des vêtements et parfois une aide financière. Mais plus spécifiquement, leur objectif était de permettre d’apporter un soutien religieux, voire, une progression de l’influence de l’Eglise, en la manière d’une présence Chrétienne à même, d’éduquer dans la foi, de prodiguer les baptêmes, les sacrements et surtout d’enterrer convenablement les morts. Hormis les Ordres des Hospitaliers de Maltes ou de Saint Jean, des Chevaliers du Saint Sépulcre de Jérusalem, peu de ses institutions ne survécurent à la perte des territoires de Palestine et à la fin des Etats Latins d’Orient en 1291.
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