AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,51

sur 606 notes
5
11 avis
4
37 avis
3
32 avis
2
11 avis
1
0 avis
Carlos Ruiz Zafon installe d'emblée une atmosphère cotonneuse et mystérieuse. Sa plume talentueuse dessine de belles tournures de phrases.
Sa façon cérémonieuse de s'adresser au lecteur apporte un charme supplémentaire et invite à la confidence.

Roman classé jeunesse, ce récit est une garantie vers l'évasion dans les brumes de Calcuta oscillant entre fantastique et roman d'aventure. Avec des allures de conte tragique, avec ces lots d'obsession, de folie et de manipulation, cette histoire raconte la malédiction dont sont porteuses certaines âmes.

Le destin, capricieux, se joue des règles et des convenances semant des secrets et des intrigues. La quête de vérité sera pleine d'embûches, de courses poursuites, de souffrance et de déceptions.

Tout invite au partage de cette aventure qui s'avère crépitante.


Commenter  J’apprécie          490
Si vous avez un petit côté pyromane caché...lisez ce livre, vous serez comblés. Car ici, Calcutta court un grand danger, celui d'être brûlé par la machine infernale, « L'Oiseau de Feu », fabriquée par un ingénieur génial.
Si vous avez peur des Etres mystérieux, aux yeux incandescents, aux doigts de feu, à la silhouette de fumée...ne lisez pas ce livre, vous serez terrifiés. Car ici, Jawahal, l'Etre immonde, brûlé par un désir incendiaire, rôde et veut s'emparer de 2 adolescents de 16 ans.
Nous sommes en 1936, la Calcutta immense et remplie de palais le plus souvent en ruines et dévorés par la végétation luxuriante sert de décor fantasmagorique à ce roman fantastique.

Fantastique ? Oui, car surnaturel, on ne peut le nier : dès les premières pages, nous suivons cet être venu des profondeurs de l'Enfer traquant un pauvre militaire chargé de sauver deux bébés. Et nous nous retrouvons 16 ans plus tard dans un orphelinat où cet inconnu terrifiant voudrait à nouveau se saisir de ces enfants.
Fantastique ? Plus ou moins, car le suspens n'est pas insoutenable et l'action tarde à venir. Il faut attendre la moitié du roman pour que la trame soit dégagée de sa gangue de descriptions, certes somptueuses, mais un brin ennuyeuses.

Ce roman très visuel, je le verrais bien adapté au cinéma, il ravirait les amateurs de sensations fortes, de gares désaffectées, brûlées, aux tunnels labyrinthiques, aux trains hantés qui soudain se mettent en route tout seuls, et où l'on entend des hurlements d'enfants morts depuis des années...
Moi, cela m'a lassée. Je reconnais que l'auteur écrit divinement bien mais cela ne m'a pas enflammée. Tant pis pour Jawahal, il comptera une victime en moins.
Commenter  J’apprécie          473
Bien que ce soit le second tome de cette trilogie, ce qui est absolument génial, c'est que chaque volet de la série peut être lu séparément, étant donné que bien que l'intrigue reste la même, chaque livre possède sa propre histoire.

Ici, nous sommes à Calcutta en 1932 dans un orphelinat, St-Patrick, où sept adolescents, Ian (le narrateur), Ben, Mickael, Seth, Sinaj, Rushan et Isobel (le seule fille du groupe) ont décidé de fonder une sorte de société secrète, la "Chowbar Society", afin de se construire leur propre famille et de se sentir moins seuls, même si le directeur de l'orphelinat, les protège comme s'ils étaient tous ses propres enfants. Cependant, il y a une règne à St-Patrick qui veut que dès que l'on ait atteint sa seizième année, on n'est plus considéré comme un enfant et on doit apprendre à se débrouiller seul. le palais de minuit, le titre du livre, tire son origine d'une vieille demeure où la société se réunit et c'est au cours de leur dernière réunion que leur vie à tous va basculer avec l'apparition dans leur vie et dans leur coeur de Sheere, une adolescente du même âge qu'eux qui va bouleverser, contre son gré mais, de par ses origines, leurs existences...désormais ils ne seront plus sept mais huit, se vouant mutuellement aide et assistance dans n'importe quelle situation !

Carlos Ruiz Zafon nous emmène une nouvelle fois au plus profond de l'étrange où le diable ou même les démons peuvent revêtir plusieurs facettes et ira même jusqu'à pousser jusqu'au bout de l'angoisse nos jeunes héros pour sauver leur vie et celles de leurs amis ! Je crois que je vais faire une petite pause avant de lire le dernier chapitre de cette trilogie...mais ce qui est sûr, c'est que JE LE LIRAI !
A découvrir !
Commenter  J’apprécie          390
Second volume de la trilogie de la Brume, le Palais de minuit nous fait traverser l'espace et remonter le temps puisqu'il nous conduit dans les rues de Calcutta en 1932.

Autant le dire tout de suite, il y a de très fortes similitudes dans la construction des deux tomes: secrets du passé, dangers terrifiants (le feu contre l'eau du premier), un être malfaisant doté de pouvoirs supranormaux, des personnages adolescents liés par une forte amitié et une Aryami Bosé en pendant indien du vieux gardien de phare anglais.
Ces trop nombreuses concordances mitigent mes impressions de lecture. Il faut bien toutes les qualités d'écriture de Zafon pour la poursuivre.

Un point bonus néanmoins : l'utilisation du cadre géographique qui est ici mieux mis en valeur, par rapport au petit village côtier du Sud de l'Angleterre. Calcutta, ville principale du Bengale toujours sous domination coloniale britannique, fourmille de vie, de misère et de mystères. Les légendes y foisonnent, souvent morbides, surtout celles en rapport avec la déesse tutélaire de la ville Kali.

Le Palais de minuit s'avère en définitive être un roman divertissant, ce qui est déjà pas mal. Mais loin d'être inoubliable. Je vais laisser passer un peu de temps avant d'entreprendre la lecture du dernier tome.
Commenter  J’apprécie          350
Je continue donc mon périple des suites…
Si je peux dire, car une suite il n'y en a pas, c'est une autre histoire, un autre conte, une nouvelle aventure.
J'ai aimé m'y plonger encore une fois. Mais je crois que cette fois-ci, je ne vais pas attendre pour lire la suite… Je n'ai pas envie que ça s'arrête. J'ai envie de continuer le périple de ses récits insolites.
J'adore Carlos Ruiz Zafon, je raffole de ses romans, de ses écrits et de ses mots si beaux que je ne cesse de relire les paragraphes, encore et encore.
J'ai toujours l'impression de parler de ses ouvrages comme un deuil, parce qu'il n'y aura plus rien ensuite… une fin si pénible, si insupportable… se faire à cette idée que c'est fini…

Bonne lecture !
Commenter  J’apprécie          320
Comme il sait si bien le faire, Carlos Ruiz Zafòn m'a encore permis l'évasion!

Deuxième tome de la saga des brumes, après "Le prince de la brume", écrite à la base à destination de la littérature jeunesse mais reconnue et appréciée par de nombreux adultes, comme tous les livres de cet auteur.

Sa plume, empreinte de magie et de poésie, nous fait plonger, cette fois, dans les vieux quartiers de Calcutta, au sein d'une société secrète inventée par un petit groupe d'orphelins.
On retrouve avec plaisir cette touche surnaturelle, le bien contre le mal, les maléfices et les serments secrets propres à toutes les histoires de Ruiz Zafòn.

Je précise que tous les tomes peuvent se lire indépendamment, ils ont leur histoire propre, mais fondée sur une même base.

Le troisième tome m'attend...


Commenter  J’apprécie          260
Livre destiné surtout à un jeune public, avec son atmosphère fantastique... Les dernières pages m'ont parues longues et j'avais hâte d'arriver au point final du roman. Beaucoup moins séduite que par la saga du "Cimetière des livres oubliés", trop de fantastique et d'effets spéciaux tuant l'univers fantastique.
Commenter  J’apprécie          220
Deuxième roman du Cycle de la brume mais l'histoire est indépendante du premier livre. Cette trilogie est constituée des premiers écrits de Carlos Ruiz Zafon et on y trouve quelques « défauts de jeunesse », bien qu'ils soient d'un bon niveau à mon avis.

Cette fois-ci c'est à Calcutta en 1916, avec la fuite éperdue d'un militaire anglais devant un tueur qui veut éliminer les jumeaux qu'il porte. Il les remet à leur grand-mère maternelle qui devra prendre une décision difficile pour leur sauver la vie.

Dans la seconde partie début en 1932 à Calcutta dans un orphelinat. Des ados de presque 16 ans vont devoir le quitter bientôt et l'un deux est Ben, un des jumeaux rescapés. Ils ont formé un club secret la Chowdar Society et se retrouvent dans une maison délabrée qu'ils ont nommé le Palais de Minuit.

Ben va découvrir qu'il a une jumelle et apprendre que l'homme qui est était leur père pourrait être devenu l'incarnation du Démon de Feu. Les 7 adolescents vont enquêter pour préserver leur vie et mettre fin à la malédiction.

Thème très différent du précédent mais toujours avec des surprises pour le lecteur. Difficile de savoir où tout cela va mener et c'était assez captivant pour que je le finisse sans tarder. J'ai regretté que le "pourquoi du comment" de la réincarnation de leur père soit un peu brouillon et pas très compréhensible, je ne parle pas d'invraisemblance, c'est un livre fantastique !

C'est une lecture agréable où l'on découvre avec plaisir ce qui deviendra la plume de Carlos Ruiz Zafon.

CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
Commenter  J’apprécie          172
Destiné à la jeunesse et parmi les premiers écrits de Zafon, le Palais de Minuit n'a rien à envier à ses grands frères. J'aime le style de Zafon, riche et précieux, capable de violence avec beaucoup d'élégance. Sa lecture m'enchante à chaque fois comme ici dans ce roman qui manque pourtant à de rares moments de quelque maturité.
Le romancier parvient avec Calcutta à rendre sans difficulté cette même ambiance délétère des bas fonds de sa Barcelone natale.
Les ingrédients essentiels de ses romans s'y retrouvent: mémoires, mystère, vie urbaine et classes sociales, ambiance glauque, lutte entre le bien et le mal, conflits des générations...
Mais j'ai également beaucoup pensé aux Enfants de Minuit, un des chefs-d'oeuvre Salman Rushdie tant certains thèmes étaient communs aux deux écrivains: Inde séculaire et pouvoir britannique, orphelinat, gémellité, manichéisme, matérialité de la pensée ...
L'Indien a-t-il inspiré l'Espagnol ? chacun garde bien entendu son univers. À Rushdie, le génie du roman comme expression intemporelle de l'histoire, à Zafon, celui d'un nouveau fantastique qui ne se satisfait pas du brouillard mais surnage dans l'épaisseur de la mémoire humaine.
Commenter  J’apprécie          170
《 Très bientôt, toi et moi,nous serons un seul être. Je ne suis pas ton ennemi.Je suis ton avenir.》
Eh bien ,voilà, le 2ème de la trilogie avalé, non,lu,car un peu déçue de la fin.
Je ne comprends ,d'ailleurs ,pas ,pourquoi ce mot trilogie? Aucune suite ne relie ces trois romans?
Mon ressenti: j'ai aimé cette atmosphère si particulière à Carlos Ruiz Zafón, étrange,peuplée de mystères ,envoûtante ,baignée de surnaturel et c'est là que j'ai difficilement terminé le roman,le dénouement est trop : trop de surnaturel dans l'ancienne gare de Calcutta.J'aime lorsque le réel et l'irréel ne tiennent qu'à un fil , où la frontière est très mince entre les deux.Le dénouement pour moi est trop fantasmagorique, j'ai aimé mais avec un bémol concernant la fin .Je commence : les lumières de septembre en espérant l'apprécier. ⭐⭐⭐
Commenter  J’apprécie          152




Lecteurs (1333) Voir plus



Quiz Voir plus

L'ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon

Comment s'appelle le narrateur ?

Daniel Sampare
Daniel Sempare
Daniel Sempere
Daniel Sampare

10 questions
1259 lecteurs ont répondu
Thème : L'ombre du vent de Carlos Ruiz ZafónCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..