Les lumières de septembre

Il a su admirablement distiller un mystère voire une terreur tout au long de ce roman très bien écrit.
Une femme perd son mari avec des enfants à sa charge. Elle quitte son appartement pour aller s'installer dans une maison isolée qui appartient à un collectionneur de jouet. Elle travaillera pour cet homme jusqu'au drame. Son patron cache un terrifiant secret, un démon va bouleverser la vie tranquille de cette famille. C'est aussi une histoire d'amour qui traverse le temps et les dangers entre deux gosses mais aussi entre un vieil homme et sa femme, morte. Des personnages attachants, un paysage magnifique, une histoire solide font de ce livre un merveilleux moment de lecture.

C'est toujours avec plaisir que je retrouve Carlos Ruiz Zafon. Ce tome est le troisième et dernier de la trilogie de la brume qui comprend "le prince de la brume" que j'ai lu il y a très longtemps et "le palais de minuit" que je n'ai pas lu et vers qui je me tournerai peut-être un jour...

Les lumières de Septembre m'attirait en tout cas vraiment plus. Cette couverture mystérieuse (je parle de l'édition Robert Laffont) avec ce grand manoir, et puis ce résumé très intriguant.

Je me suis immédiatement plongée dans cette lecture pour mon plus grand plaisir car l'action démarre tout de suite et le suspense qui va avec aussi. le lecteur est tenu en haleine du début a la fin.

J'aime l'écriture de l'auteur qui mélange toujours très bien les différent genre littéraire : ici il s'agit d'un livre jeunesse (mais qui pourra sans aucun doute plaire à tout âge), avec une jolie histoire d'amour, un meurtre pour le coté policier avec une enquête et toujours cette petite pointe de magie, de fantastique.

J'ai de suite aimé les personnages que j'ai trouvé très attachants, et plutôt courageux pour des adolescents. L'histoire entre Irène et Ismaël est vraiment très belle, très romantique. Dorian et sa mère sont tout aussi plaisant, quand à Lazarus, j'avais du mal à le cerner car pendant longtemps j'ai cru que c'était lui "le méchant".

J'ai également beaucoup apprécié le décor, ce manoir quasi labyrinthe, l'action qui se passe souvent la nuit et cette ombre terrifiante donne une ambiance angoissante au roman. Frissons garantis!

Quand à l'intrigue, elle m'a beaucoup plu. On apprend petits bouts par petits bouts des éléments, comme des pièces de puzzle que l'on a du mal a assembler et puis à la tout s'assemble et tout devient clair.

Cette trilogie est la première écrite par l'auteur, elle est sans aucun doute moins aboutie que la trilogie de l'ombre du vent mais je recommande quand même sa lecture ainsi que Marina car lire Carlos Ruiz Zafon est toujours synonyme d'un bon moment!

Ainsi se clôt la trilogie commencée avec "le prince de la brume". Ismaël écrit à Irène, son amour de jeunesse. Il lui rappelle à demi-mot les aventures assez terrifiantes qu'ils vécurent ensemble dans les années 30 en Normandie, dans la maison du fabriquant de jouet Lazarus Jann, Cravenmoore, habitée par des automates étranges.
Ici encore, une ombre pleine de haine, à la puissance quasis sans limite, sème la terreur. Elle est née d'un contrat entre un des personnages du roman et un certain Hoffman, qui pourrait être Andreas Corelli (un des personnages principaux du "jeux de l'ange" ,le diable peut être... ) ou un de ses envoyés.
C'est le roman de la trilogie que j'ai préféré mais loin derrière les romans parlant des Sempere.

Ma première expérience de Zafon, j'avais été séduite par la quatrième de couverture : le récit se passe en Normandie (ma région) au bord de la mer et ça a suffit à émoustiller mon intérêt. Très vite je me suis plongée (si j'ose dire) dans cette histoire, j'ai beaucoup aimé l'arrivée de la famille dans leur nouvel environnement et la description de celui-ci, la côte, la mer, l'ambiance des villages où tout le monde sait tout. le château et ses marionnettes m'a fasciné, comme une petite fille, j'aime ses univers enfantins qui font tout de même froid dans le dos à cause de ces jouets froids et aux sourires inquiétants. L'action démarre rapidement, on apprend très vite les secrets et si il y a un certain suspens, j'aurai peut être aimé que Zafon me chahute plus et plus longtemps. Il y a un manque d'évolution des sentiments et des personnages, les choses coulent trop de source pour moi. Zafon explique qu'il ne fait pas le choix d'écrire pour la jeunesse ou les adultes et ce roman a été édité dans les deux catégories. C'est une belle découverte de Zafon que j'ai fait là, j'ai aimé l'univers, les belles descriptions et j'ai très envie de renouveler l'expérience.
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J'ai adoré Les lumières de septembre. Carlos Ruiz Zafon nous tient en haleine du début jusqu'à la fin du roman et les frissons ne manquent pas. On se retrouve avec le même postulat que dans le prince de la brume et le palais de minuit : un des personnages conclut un pacte avec un être démoniaque qui lui fera payer tout écart. L'auteur prend plaisir à nous plonger dans nos peurs d'enfant : ici, la nuit, les ombres et les automates. le décor de la grande maison de Cravenmoore avec ses pantins prenant vie est assez effrayant… Plusieurs fois le lecteur redoute ce qu'il peut se passer pour les différents protagonistes : Iréne, Ismaél, Dorian, Hannah, Simone et Lazarus…et bien sûr, tous n'en sortiront pas indemnes.

Les lumières de septembre vous happe et se lit très vite grâce à une écriture simple et rythmée. Même si ce roman a dans un premier temps été écrit pour les adolescents, il fera passer un bon moment (parfois de frayeur) aux adultes.

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Des ombres, des fantômes, un drame, un mystère, un danger et l'amour pour seule arme. Un roman palpitant par ce romancier au talent incontestable qui malgré quelques longueurs parfois sait nous ensorceler !
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Troisième et dernier volet de la "trilogie" de Carlos Ruiz Zafon, après le prince de la brume et le palais de minuit, ce roman est celui qui est le plus dynamique et où le lecteur se retrouve immédiatement plongé dans l'ambiance maléfique, un thème cher à l'auteur puisque présent dans quasiment tous ses romans.
C'est un roman qui se lit facilement puisqu'écrit dans un style simple et un contenu intéressant.
Les personnages sont cependant assez peu décrits, superficiels et ne s'attirent pas forcément l'attachement du lecteur. En tous cas, personnellement je ne me suis pas attachée aux personnages même si j'ai pris plaisir à suivre leurs (mes)aventures.
Le suspense est là, et même si l'intrigue est un peu légère, les pages se tournent assez rapidement pour entraîner le lecteur jusqu'au bout.
Bref, un bon roman à lire à l'occasion.

Paris, 1936. Simone et ses deux enfants sont contraints de quitter la capitale pour aller travailler en Normandie, auprès d'un riche propriétaire bienveillant mais un peu étrange qui collectionne et fabrique des automate dans un grand manoir sur la falaise...le décor est planté ! L'histoire d'une famille attachante brisée par les coups du destin, qui se retrouve mystérieusement mêlée à un conte fantastique dans un décor de bord de mer normande pleine de légendes...il y a de quoi séduire les amateurs d'ambiances à la Edgar Poe, même si la plume est plus moderne.

Je viens de finir ce livre... Carlos ruiz zafon est un génie qui manie merveilleusement les mots et la poésie dans un univers remplit d'ombres et de mystères... Après il faut savoir que ce livre ainsi que "le prince de brume" et "le palais de minuit" sont les tout premiers romans de l'auteur donc il ne faut pas les comparer avec l'ombre du vent ou encore marina... Mais j'ai adoré cette lecture. J'ai hâte de pouvoir lire, bientôt je l'espère le prisonnier du ciel

j'ai beaucoup de mal à entrer dans ce type de livre mais comme j'avais lu les 2 précédents , j'ai voulu terminer la série..décidemment , les fantômes , les ombres , les jouets mécaniques animés me laissent de marbre même si le style est agréable à lire