La Normandie, ses falaises, ses plages interminables, ses baies et ses phares, son ciel changeant...Tableau idyllique, n’est-ce pas ?
Eh bien, je ne vous conseille pas d’aller à la Baie Bleue, où en haut de la falaise, derrière le bois touffu et obscur, trône la maison aux gargouilles de Cravenmoore.
C’est pourtant là que se rend Simone, veuve depuis peu, pour y travailler en tant que femme de charge. Il faut bien vivre, et ses 2 enfants, la jeune adolescente Irène et le petit Dorian, doivent manger. Nous sommes en 1937, et l’époque ne fait pas de cadeau aux veuves et aux orphelins.
Pendant que Simone fait la connaissance du maître des lieux, le sympathique mais énigmatique Lazarus Jann, Irène, elle, tombe amoureuse du beau marin Ismaël, un petit peu plus âgé qu’elle.
Re-tableau idyllique, n’est-ce pas ?
Ce n’est qu’une illusion ! Car Lazarus Jann, fabricant de jouets – ou plutôt d’automates à l’aspect pas très attrayant pour des enfants – cache un terrible secret...Une ombre plane, hante les coins obscurs, et particulièrement une chambre reléguée tout au fond d’interminables couloirs labyrinthiques...
Et là, je m’arrête. Je ne voudrais pas vous dévoiler une once d’intrigue en plus, car ce serait vous gâcher le plaisir du frisson de la découverte horrible, la jouissance de la Peur.
Il faut dire que Ruiz Zafón a mis le paquet ! Un peu trop à mon goût peut-être, mais bon, pour des âmes en peine, pour des esprits aux aguets, pour des fanatiques de terreur, la surabondance dans l’abomination provoque le plaisir immédiat. C’est ce que je vous souhaite, en tout cas.
Bonne visite à Cravenmoore, la maison des ténèbres.
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J'ai fini hier soir l'histoire de cette merveilleuse trilogie.
Ce conte m'a mené vers les esprits ou les ombres les plus sombres.
Une belle histoire qui se termine…
Ce récit est malgré tout une littérature jeunesse.
On y découvre le début d'une rencontre entre deux adolescents, un homme vivant dans un château reculé entouré d'automates et de secrets…
Rien d'effrayant, rien de stupéfiant. Une belle écriture tout de même.
Il ne me reste qu'un roman de cet auteur à lire et puis je serais obligé de relire ses oeuvres pour me replonger dans ses écrits poétiques.
Bonne lecture !
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