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sur 492 notes
La Normandie, ses falaises, ses plages interminables, ses baies et ses phares, son ciel changeant...Tableau idyllique, n’est-ce pas ?
Eh bien, je ne vous conseille pas d’aller à la Baie Bleue, où en haut de la falaise, derrière le bois touffu et obscur, trône la maison aux gargouilles de Cravenmoore.
C’est pourtant là que se rend Simone, veuve depuis peu, pour y travailler en tant que femme de charge. Il faut bien vivre, et ses 2 enfants, la jeune adolescente Irène et le petit Dorian, doivent manger. Nous sommes en 1937, et l’époque ne fait pas de cadeau aux veuves et aux orphelins.
Pendant que Simone fait la connaissance du maître des lieux, le sympathique mais énigmatique Lazarus Jann, Irène, elle, tombe amoureuse du beau marin Ismaël, un petit peu plus âgé qu’elle.
Re-tableau idyllique, n’est-ce pas ?

Ce n’est qu’une illusion ! Car Lazarus Jann, fabricant de jouets – ou plutôt d’automates à l’aspect pas très attrayant pour des enfants – cache un terrible secret...Une ombre plane, hante les coins obscurs, et particulièrement une chambre reléguée tout au fond d’interminables couloirs labyrinthiques...

Et là, je m’arrête. Je ne voudrais pas vous dévoiler une once d’intrigue en plus, car ce serait vous gâcher le plaisir du frisson de la découverte horrible, la jouissance de la Peur.
Il faut dire que Ruiz Zafón a mis le paquet ! Un peu trop à mon goût peut-être, mais bon, pour des âmes en peine, pour des esprits aux aguets, pour des fanatiques de terreur, la surabondance dans l’abomination provoque le plaisir immédiat. C’est ce que je vous souhaite, en tout cas.
Bonne visite à Cravenmoore, la maison des ténèbres.

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Les lumières de ce bord de mer normand ne vous réchaufferont pas. Elles sont plutôt mortifères!

Je reste à jamais émerveillée par mon roman préféré de l'auteur" L'ombre du vent". J'étais curieuse de découvrir un de ses premiers romans, le troisième du cycle de la brume, au départ estampillé littérature de jeunesse. Comme l'auteur l'écrit dans la préface, il s'adresse en fait à un plus large public. Après lecture, je confirme.

Tous les thèmes de ses oeuvres futures sont en germe ici: l'ambiance gothique, l'intrusion du fantastique,les secrets déchirants, le monde des livres, les amours contrariées. En cela, c'est intéressant. Nous sommes en 1947, dans un petit village marin de Normandie. La famille Sauvelle vient s'y installer car Simone, la mère veuve a trouvé un poste de gouvernante dans un manoir étrange, où habite un ancien inventeur de jouets mécaniques, avec sa femme malade.

Cependant, magré ces éléments mystérieux attirants, il n'y a pas encore pour moi la magie des romans de la série" le cimetière des livres oubliés". Tout m'a semblé excessif, comme si l'auteur voulait absolument donner dans la surenchère: les descriptions effrayantes ou artificielles parfois ( néanmoins la poésie des paysages m'a plu) , l'horreur de l'ombre, le romantisme exacerbé de la rencontre entre les jeunes Ismaël et Irène .

Ce fut donc une lecture en demi-teintes, un peu agaçante à certains moments, même si j'ai fini par être fascinée par cette ombre dévorante et haineuse. Carlos Ruiz Zafon nous aurait sûrement encore entrainés avec grand plaisir dans son univers si particulier, s'il n'avait pas été fauché en plein vol...
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Je comptais laisser passer du temps avant d'entamer le dernier tome de la trilogie de la Brume, après un Palais de minuit qui m'avait moins enthousiasmée. Finalement je n'ai pu résister à l'envie de clore la série. Grand bien m'en a pris car Les Lumières de septembre m'a vraiment emballée. J'ai trouvé qu'il était le plus abouti et annonçait ce qui allait devenir la série du Cimetière des Livres.

Zafon nous offre un nouveau voyage et nous ramène en Normandie en 1937. Une famille parisienne, les Sauvelle, emménage à la Maison du Cap. Famille endeuillée par la mort du père l'année précédente et la nécessité de travailler afin d'éponger les dettes. La mère Simone doit occuper le poste d'intendante dans la demeure grandiose de Cravenmoore, où vit Lazarus Jann, génial et fantasque inventeur de jouets et automates extraordinaires.
Un cadre de vie magnifique, un patron sympathique et original, plage et mer à portée de main pour sa fille et son fils, la vie s'annonce sous de plus belles auspices. N'étaient de mystérieux secrets et des ombres grandissantes...

Carlos Ruiz Zafon reprend les ingrédients fantastiques à sa disposition et crée une intrigue palpitante et fascinante. Si l'on retrouve comme dans les précédents créatures démoniaques et vénéneux secrets, il m'a semblé y voir plus de nuances.
Quant à l'écriture, elle est toujours aussi pleine de magie et de poésie. Zafon tisse avec les mots une broderie ensorcelante. Impossible de ne pas le suivre.

Les Lumières de septembre procure assurément un bon moment de lecture, pleine de suspense, de sortilèges mais pas seulement.
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J'ai fini hier soir l'histoire de cette merveilleuse trilogie.
Ce conte m'a mené vers les esprits ou les ombres les plus sombres.
Une belle histoire qui se termine…
Ce récit est malgré tout une littérature jeunesse.
On y découvre le début d'une rencontre entre deux adolescents, un homme vivant dans un château reculé entouré d'automates et de secrets…
Rien d'effrayant, rien de stupéfiant. Une belle écriture tout de même.
Il ne me reste qu'un roman de cet auteur à lire et puis je serais obligé de relire ses oeuvres pour me replonger dans ses écrits poétiques.

Bonne lecture !
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Sixième tome de Carlos Ruiz Zafon que je découvre et je dois dire que je ne m'en lasse pas. Après avoir été envoûtée par le trilogie du Cimetière des Libres Oubliés, cette fois-ci, c'est au tour de celle de la brume de faire son effet. Troisième tome de cette dernière après le Prince de la brume et le palais de minuit, l'auteur a su terminer cette trilogie en beauté avec Les lumières de septembre. Ce qui est fantastique avec cet auteur est que, même si il plane toujours cette atmosphère d'étrange et de paranormal dans ses ouvrages, c'est toujours quelque chose de nouveau. Il sait se renouveler sans se répéter et chaque tome constitue en lui-même un roman à part entière.

1937.Simone Sauvelle, veuve et au bord de la faillite, accepte avec enthousiasme lorsque l'un de ses amis lui conseille d'emménager dans la demeure de Cravenmoore en Normandie avec ses deux enfants, Irène et Dorian, en tant que "gérante", ou plus ou moins de coordinatrice de tout le personnel qui est au service de Lazarus Jann, un grand fabriquant de jouets.En effet, son immense demeure est peuplée de marionnettes, d'automates et d'autres merveilles dans le genre. Très rapidement, la famille Sauvelle se prend d'affection pour ce quinquagénaire et réciproquement car la solitude le ronge puisque l'on dit sa femme rongée par une terrible maladie.

Résidant quant à eux dans la maison du Cap, Simone et ses enfants, vont rapidement trouver un charme à leur nouvelle vie...surtout Irène, l'aînée des deux enfants âgée de quinze ans qui va se trouver une confidente en la personne d'Hannah, servante à Cravenmoore et plus qu'un ami en Ismaël, le cousin de cette dernière, plus vieux d'un an.

Tout cela pourrait donc paraître être un nouveau commencement pour eux mais...eh oui, il y a très souvent un Mais...-surtout dans les Romans de Carlos Ruiz Zafon- si une ombre maléfique n'hantait pas la demeure et chaque habitant va devoir en payer le prix à sa manière.

Un roman vraiment très bien écrit, avec du suspense à chaque page, des drames, des rires, des extravagances (de la sorcellerie si vous préférez), ce qui nous fait passer (en tous cas, ce le fut pour moi), un moment très agréable, à tel point que j'en redemanderais encore volontiers. A découvrir !
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C'est toujours avec plaisir que je retrouve Carlos Ruiz Zafon. Ce tome est le troisième et dernier de la trilogie de la brume qui comprend "le prince de la brume" que j'ai lu il y a très longtemps et "le palais de minuit" que je n'ai pas lu et vers qui je me tournerai peut-être un jour...

Les lumières de Septembre m'attirait en tout cas vraiment plus. Cette couverture mystérieuse (je parle de l'édition Robert Laffont) avec ce grand manoir, et puis ce résumé très intriguant.

Je me suis immédiatement plongée dans cette lecture pour mon plus grand plaisir car l'action démarre tout de suite et le suspense qui va avec aussi. le lecteur est tenu en haleine du début a la fin.

J'aime l'écriture de l'auteur qui mélange toujours très bien les différent genre littéraire : ici il s'agit d'un livre jeunesse (mais qui pourra sans aucun doute plaire à tout âge), avec une jolie histoire d'amour, un meurtre pour le coté policier avec une enquête et toujours cette petite pointe de magie, de fantastique.

J'ai de suite aimé les personnages que j'ai trouvé très attachants, et plutôt courageux pour des adolescents. L'histoire entre Irène et Ismaël est vraiment très belle, très romantique. Dorian et sa mère sont tout aussi plaisant, quand à Lazarus, j'avais du mal à le cerner car pendant longtemps j'ai cru que c'était lui "le méchant".

J'ai également beaucoup apprécié le décor, ce manoir quasi labyrinthe, l'action qui se passe souvent la nuit et cette ombre terrifiante donne une ambiance angoissante au roman. Frissons garantis!

Quand à l'intrigue, elle m'a beaucoup plu. On apprend petits bouts par petits bouts des éléments, comme des pièces de puzzle que l'on a du mal a assembler et puis à la tout s'assemble et tout devient clair.

Cette trilogie est la première écrite par l'auteur, elle est sans aucun doute moins aboutie que la trilogie de l'ombre du vent mais je recommande quand même sa lecture ainsi que Marina car lire Carlos Ruiz Zafon est toujours synonyme d'un bon moment!
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Ce dernier livre du Cycle de la Brume est celui auquel j'ai le moins accroché.
Il se passe plein (trop ?) d'événements en très peu de temps et un peu plus de développement aurait été nécessaire pour que je puisse rentrer pleinement dans l'histoire.

Jeunesse d'écriture qui donne l'impression d'un cerveau qui bouillonne d'idées et ne sait pas quelle importance donner à chacune.

Malheureusement nous n'aurons plus le plaisir de découvrir d'autres livres de Carlos Ruiz Zafon, décédé il y a quelques jours.

CHALLENGE MAUVAIS GENRES 2020
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Dernier volet de la trilogie (reprise actuellement pour les adultes), après le prince de la brume et le palais de minuit, Les lumières de septembre est mon préféré, car empreint de merveilleux, sa poésie annonce le succés de L'ombre du vent, mais les thèmes récurrents de malédiction,ombre diabolique et magie, en font à mon avis, un roman fantastique pour ados.
D'ailleurs, les héros de cette histoire sont des ados: Irène et son frère Dorian (accueillis avec leur mère veuve-future secrétaire dans "la maison du Cap des bois de Crevenmoore" par un "authentique génie" fabricant de jouets:Lazarus Jan" "au sourire contagieux") qui se lient d'amitié avec le jeune Ismaël qui travaille au port, possède un voilier et dont la cousine (cuisinière chez Lazarus) va mourir dans d'étranges circonstances.
Une mort suspecte,des automates presque vivants,une voix qui émerge d'un flacon noir, l'ilot du phare hanté,le piège de la marée montante,une mystérieuse chambre d'enfant, des coupures de presse... et une ombre!!
L'enchantement du début cède la place à l'angoisse qui monte crescendo et passe de panique en terreur lorsque le mal soulève son masque.
Et toujours cette référence à la montée du nazisme puisque l'action se déroule en 1936.
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Dernier tome de la trilogie de la brume et je reste sous le charme!

Ma critique sera courte ; Carlos Ruiz Zafòn est un de mes auteurs préférés, il est le seul, dans ce style, à me captiver par ses histoires emplies de magie et de fantastique.
Cette trilogie a été écrite bien avant "l'Ombre du vent", elle était destinée à un public adolescent et on le ressent très bien. Néanmoins, comme l'auteur l'écrit dans sa préface, il espérait toucher également les adultes et personnellement, je trouve son pari réussi.
Peut-être parce que j'ai gardé une âme d'ado? Je m'en réjouis alors!
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Suite et fin du cycle de la brume de Carlos Ruiz Zafon, un écrivain que j'aime beaucoup et parti beaucoup trop tôt. Les lumières de septembre représentent le dernier opus de contes fantastiques, écris si j'ai bien compris, pour un public un peu plus jeune, mais dans lesquels les adultes trouveront leur plaisir. En effet, Zafon est un fabuleux conteur, et son style toujours aussi palpitant pour ceux qui entrent sans a priori dans le jeu. Ce sont encore des ados ou de jeunes adultes qui sont les héros malgré eux de machinations infernales. Ce n'est pas l'ombre du vent qui plane sur la Normandie, mais une ombre maléfique.

Simone, veuve, vit à Paris avec ses deux enfants, Irène et Dorian. Mais, juste avant-guerre, il est difficile de nourrir sa famille, et un ami propose à Simone de rejoindre la Normandie pour rentrer au service d'un riche fabriquant de jouets, Lazarus Jann. Pourtant, malgré la gentillesse du propriétaire, la beauté des paysages et une vie apaisée, le manoir de Cravenmoore semble abriter des secrets et des fantômes qu'il ne faudrait pas réveiller.

Ainsi ce termine le Cycle de la brume, il ne me reste désormais qu'un seul ouvrage de Zafon à découvrir, mais il est certain que je relirai un jour la série du Cimetière des livres oubliés. Car c'est Barcelone qui m'a manqué dans ces 3 opus, Barcelone en tant que personnage, cette cité aux mille prodiges. Il faut apprécier ces trois romans comme de jolis contes, qui font peur mais aussi du bien. A très bientôt M Carlos Ruiz Zafon.
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