Dernier volet de la trilogie (reprise actuellement pour les adultes), après
le prince de la brume et
le palais de minuit,
Les lumières de septembre est mon préféré, car empreint de merveilleux, sa poésie annonce le succés de
L'ombre du vent, mais les thèmes récurrents de malédiction,ombre diabolique et magie, en font à mon avis, un roman fantastique pour ados.
D'ailleurs, les héros de cette histoire sont des ados: Irène et son frère Dorian (accueillis avec leur mère veuve-future secrétaire dans "la maison du Cap des bois de Crevenmoore" par un "authentique génie" fabricant de jouets:Lazarus Jan" "au sourire contagieux") qui se lient d'amitié avec le jeune Ismaël qui travaille au port, possède un voilier et dont la cousine (cuisinière chez Lazarus) va mourir dans d'étranges circonstances.
Une mort suspecte,des automates presque vivants,une voix qui émerge d'un flacon noir, l'ilot du phare hanté,le piège de la marée montante,une mystérieuse chambre d'enfant, des coupures de presse... et une ombre!!
L'enchantement du début cède la place à l'angoisse qui monte crescendo et passe de panique en terreur lorsque le mal soulève son masque.
Et toujours cette référence à la montée du nazisme puisque l'action se déroule en 1936.